L'histoire d'un poney pie : Saison 2017 en avant !

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Kokolabricot

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L'histoire d'un poney pie : Saison 2017 en avant !
Posté le 05/12/2015 à 10h56
On est le 1er février 2014, pour quelqu'un qui voulait "juste regarder" ça fait déjà sept petits jours que je scrute dans les moindres détails les annonces de chevaux à vendre. Tous les sites y passent : le bon coin, equirodi, Facebook, chevalannonce, shf market, paruvendu, find your horse, et même les associations telles que crins de liberté ou cheval avenir.

En observant chaque annonce, je ne peux m'empêcher de rêver mon cheval idéal. Ce serait une belle jument d'un mètre soixante cinq, entre 7 et 10 ans, dotée d'une magnifique robe isabelle, ou peut-être alezane brulée. Niveau caractère elle serait simple, dans le sang, mais surtout passe-partout afin de pouvoir aller admirer des paysages d'exception avec elle. Passionnée par le saut d'obstacle, le coup de saut et le respect de la barre est indispensable. Je me fais aussi la réflexion que je n'ai aucune idée de la race qui m'intéresse.

Je ne sais plus ou donner de la tête, les chevaux sont tous plus beaux les uns que les autres, avec des qualités propres à chacun, des caractères bien différents, et ils méritent sûrement tous de trouver une bonne famille; cependant je n'ai pas de coup de coeur. Avant de quitter Internet, je décide de poster une annonce sur Facebook avec mes critères de recherches, qui sait, peut-être qu'une personne détient ma perle ?

Les heures passent, et ma demande reste sans réponse. De toute façon, pourquoi je stress ? pourquoi ça me tient tant à coeur ? et pourquoi mes yeux regardent l'écran toutes les 42 secondes ? un cheval alors que je suis encore étudiante et que je vis chez mes parents, il faut vraiment que j'arrête de rêver...



La nuit qui suivit n'était pas des plus reposante.

Au petit matin, les flocons de neige caressent encore les branches d'arbres nus d'un automne dévastateur, et je m'approche doucement de cette fenêtre pour apprécier le paysage. Laissant mes habitudes de côtés, j'allume mon ordinateur à la vitesse de l'éclair, et je m'étonne d'un message en réponse à mon annonce. Lecture attentive, la dame me propose de venir à son élevage rencontrer une "pouliche" qui correspond apparemment à mes attentes. L'élevage étant exactement à 4 minutes et 27 secondes de chez moi, j'accepte. Le rendez-vous est le jour même, un peu plus tard dans l'après-midi.

Je trépigne d'impatience, beaucoup (trop) de questions se permettent d'envahir mon esprit et mon diable et mon ange font même leur apparition. Une conversation brèves entre les deux compères s'ébruite dans ma tête; mon ange me dit que ce n'est pas le moment d'acheter un cheval, que malgré mon petit salaire d'étudiante par alternance je ne peux pas subvenir à ses besoins, et que que tout vient à point à qui sait attendre, que je l'aurai, mon cheval. Mon diable intérieur se permet de détruire les arguments de mon ange intérieur, en affirmant que le folie guide une vie, que cette pouliche est peut être mon cheval rêvé, et que les questions redondantes ne suffisent pas à faire le bon choix.

Il est déjà 15 h 45, le coeur battant je décide de prendre la route ...
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Édité par kokolabricot le 24-04-2017 à 23h28

Kokolabricot

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L'histoire d'un poney pie : Saison 2017 en avant !
Posté le 28/03/2016 à 20h49
On a repris notre train-train habituel. Je savoure chaque jour, chaque instant pour profiter jusqu'à la dernière minute des cavaliers/cavalières qui sont devenus mes ami(e)s, mais aussi des balades toutes très agréables, du confort des écuries, avec les installations, la douche, la sellerie, enfin tout, je profite car samedi c'est le départ pour 6 semaines, et je sais que je ne reviendrais pas juste après. En effet, je reprend mes études en septembre, et je ne peux plus me permettre de faire 40 minutes de trajet pour allez voir mon poney, je dois le rapprocher de mon domicile. Je n'ai pas encore réfléchi de l'endroit, je souhaite prendre mon temps pour trouver une bonne écurie.

On a ressauté, dans les conditions d'un concours. On a fait notre détente dans le manège où Bilbao s'est montré fatigué, il m'a refusé deux fois l'oxer, et n'a pas montré de réelle motivation. Une dernière fois le vertical et je vais dans la carrière faire le "petit" parcours de 8 obstacles. Le tour se passe très bien, Bilbao fait son travail mais pas plus. Ca suffira, il m'a montré que tout était bon, et je pense que les vacances vont lui faire le plus grand bien.


On est déjà samedi, j'ai déjà récupéré toutes mes affaires, vidé ma sellerie, et dis au revoir à la plupart de mes amis. C'est le coeur serré que je fais monter Bilbao dans le camion. S a la gentillesse de me l'amener jusqu'à son nouvel environnement, je crois qu'elle a elle aussi un petit pincement au coeur.
On arrive vers chez mon père, tout est déjà installé et prêt à accueillir mon petit monstre. Les deux juments sur place hennisse dès notre arrivée, et je sens Bilbao s'impatienter dans le camion. Une fois descendu, je le laisse s'imprégner des lieux et regarder un peu partout. Pour le début, on a décidé de séparer tout le monde par un fil car ça fait quasiment 23 ans que les juments vivent ensemble, l'intégration de Bilbao ne sera pas si simple.

Une fois les présentations faites, on ne tarde pas à laisser tomber le fil car les deux côtés commencent à monter en pression. Heureusement que Bilbao est rapide et très malin car la dominante montre immédiatement sa supériorité en chassant mon loulou à coup de cul. Je les regarde faire pendant 20 bonnes minutes et aucune ne laisse de répit au nouveau venu. J'ai le ventre noué, je vois Bilbao galoper sans s'arrêter, il fait très chaud, et je m'inquiète déjà pour lui, la suite va être difficile. J'essaie de rentrer dans le pré, faire fuir les juments pour attraper mon poney et le laisser souffler. Deux boxes sont libre d'accès dans le pré, je met Bilbao dans l'un et le laisse respirer tranquillement, il est trempé, ses naseaux gonflent et dégonflent à une vitesse folle. Une fois ses esprits repris, et toujours en chassant les juments je lui montre la tonne à eau où il s'empresse de boire. Vous m'imaginez en garde du corps? J'ai au moins pu laisser mon petit monstre boire, avant de le relâcher et de le voir repartir au galop pour éviter de se faire taper par les deux autres.

C'est les larmes aux yeux et le coeur serré que je pars. Mon père m'affirme qu'il me donnera des nouvelles, et même qu'il passera le voir dans la nuit, histoire de s'assurer que tout va bien.







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Posté le 02/04/2016 à 12h40
Aussitôt levée, aussitôt dans la voiture pour aller voir Bilbao. La nuit fut très longue pour moi, j'ai entendu des orages, et mon pauvre loulou tout seul dans son pré avec des juments qui ne l'acceptent pas encore. Mon papa l'a un peu surveillé en début de soirée/nuit, oui oui je lui ai fais mettre le réveil à minuit pour allez voir si tout se passait bien. Et tout s'est bien passé, j'ai même eu le droit à quelques photos.

Lorsque j'arrive, les juments ont la tête dans le foin, et Bilbao broute tranquillement à l'opposé du pré. Je siffle, je l'appelle, et je le vois les oreilles dressées me rejoindre au grand trot, je suis ravie. Sauf qu'à peine il s'approche de moi, les juments, j'imagine totalement jalouses, le chasse et elles ne me laissent pas le caresser. Ca va pas durer, si à chaque fois que je viens je ne peux pas m'occuper de mon poney, ça va pas le faire !! J'en chope une que je met dans l'un des deux boxes, j'attrape l'autre que je met dans la boxe avec sa soeur, et je peux enfin câliner mon loulou qui a du avoir une nuit mouvementée. Je le met dans le deuxième boxe, que je ferme, pour pouvoir relâcher les juments qui ne partent pas très loin et guette la sortie de Bilbao. En tout cas, nous, on profite. Câlins, caresses, friandises, pansage... Petit loup à l'air très heureux de me voir.

Je reste plantée là deux bonnes heures, et Bilbao s'est endormie, les yeux fermés, le postérieur en pause, je pense que ça lui fait du bien de pouvoir souffler sans se soucier de se faire attaquer par les soeurs. Je décide de le laisser un peu au boxe pour qu'il se repose, trop mère poule vous dites ? Oui oui tout à fait j'assume complètement.
En attendant je vais boire un coup chez mon papa, et qu'il me raconte un peu comment Bilbao a vécu sa première nuit seul. Il m'explique qu'il s'est fait coursé une bonne partie de la soirée, mais étant donné qu'il est plus agile et plus rapide, il ne se laisse pas bloquer dans un coin et arrive à partir avant que les juments puissent le shooter. Je suis rassurée, j'avais très peur de ça. Ensuite il m'applique q'il a entendu bilbao hennir un bon moment quand la nuit est tombée. Effectivement, quand il était au boxe, il sortait la journée entière dans les paddock individuel, et à l'heure des grains, il était rentré, peut être n'a t il pas compris pourquoi personne venait le chercher... Puis il termine en me rassurant, il est allé lui rendre visite dans la nuit et loulou broutait tranquillement dans son coin, éloignée des soeurs terreurs.

Après ce spitch réconfortant, je retourne voir Bilbao qui a ouvert les yeux et qui mange calmement son foin. C'est l'heure de le laisser repartir, j'ouvre le boxe et m'étonne de voir que mon loulou recule pour se caler au fond du boxe. Gros pincement au coeur, je suis obligé de le forcer à sortir, j'ai trop peur qu'il se fasse bloquer dans le boxe et taper, donc je le fais sortir, les juments aussitôt sur lui et Bilbao qui part au galop pour les fuir, et c'est reparti....











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Posté le 08/04/2016 à 23h30
Ca fait déjà trois semaines que Bilbao a rejoint les soeurs terreurs, et tout se passe beaucoup mieux. Le côté dominant de mon poney commence doucement à prendre le dessus, et je le retrouve remplit d'énergie et de fougue un peu plus chaque jour. Je suis ravie, ce séjour repos au pré lui fait le plus grand bien, il comment à être pommelé sur tout le corps, signe de bonne santé, et débarque grand galop quand il me voit à l'entrée... Un sourire s'affiche sur mon visage à chaque retrouvailles.

On est samedi, il fait très beau aujourd'hui et L, une copine d'enfance, est venu avec moi voir Bilbao. Par ce soleil étincelant, l'envie de faire une balade sur le dos de mon petit monstre me titille, et puis quoi? Une bonne balade je suis certaine que tout le monde sera content. On charge les affaires d'équitation, le vélo pour L, et c'est parti direction le pré pour préparer Bilbao. Les juments tournent autour, elles hennissent et refusent catégoriquement de s'éloigner ne serais-ce que d'un mètre. C'est très compliqué à gérer, il faut arriver à faire sortir le nain du pré, sans que les deux soeurs ne fassent également la malle. L m'aide, les faisant fuir avec une cravache (imaginez-vous la scène dans la tête c'était une catastrophe), et moi essayant de faire sortir Bilbao qui refuse absolument de mettre un sabot devant l'autre. Il n'a pas fallu longtemps pour qu'ils deviennent inséparables ces trois là !! Deux trois coups sur les fesses et dehors, hop. On referme le pré, on remet bien le jus pour ne pas avoir de surprise durant la balade, et c'est parti, je me mets en selle et savoure cet instant.

Découverte de nouveaux chemins, de nouveaux paysages, Bilbao est plein d'entrain, les oreilles bien dressées, il hennit de temps à autre, sûrement un peu perdu il appel ses copines... La balade se fait au pas et au trot, c'est top ça fait vraiment du bien de remonter sur son dos. L nous suit à vélo, et malgré le vent qui souffle fort, elle ne démérite pas et suit le rythme turbulent que nous impose monsieur Bilbao.
Le retour est beaucoup plus calme, mon petit monstre est trempé, et après 45 minutes à vagabonder dans les hautes herbes, on aperçoit les juments qui nous attendent de sabot ferme devant le pré.

On s'empresse de libérer Bilbao qui semble ravie de retrouver les juju, et vis versa. Une bonne roulade pour se détendre le dos, une rapide visite à l'abreuvoir, et les trois compères s'éloignent au fin fond du pré pour brouter tranquillement alors que le soleil commence à se coucher. Un dernier bisou, de loin, à mon loulou, avant de rentrer se reposer après cette agréable journée.






Attention images choquantes






Mon amour de little pony





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L'histoire d'un poney pie : Saison 2017 en avant !
Posté le 09/04/2016 à 21h49


On est deux et pourtant on ne fait qu'un.


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Posté le 19/04/2016 à 19h11
C'est long dis donc de rattraper deux ans à vous raconter !!

C'est bientôt la fin des vacances pour Bilbao. Ca fait déjà six semaines qu'il est au pré, le temps passe très vite, et je redoute le moment de la séparation avec les jujus, je n'aurais jamais pensé qu'il puisse autant s'attacher à un groupe. J'ai décidé de le laisser une semaine de plus, il est bien et je ne suis pas à une semaine près. Mais l'envie de grimper sur son dos ne me quitte pas, et pour une fois qu'on a des beaux chemins de balade il faut en profiter. C'est ainsi qu'un mercredi après midi, papa, Eliott (le chien), Bilbao et moi sommes partis nous balader pendant 1 h 30, le rêve.

Le temps des vacances, on a aussi fait un peu d'éthologie, pas poussé, et Bilbao était top. Il m'impressionnera tous les jours, il fait des progrès à chaque séance, je n'ai rien à lui reprocher, il donne tout et j'essaie de faire de même.




Édité par kokolabricot le 17-05-2016 à 15h14

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L'histoire d'un poney pie : Saison 2017 en avant !
Posté le 20/04/2016 à 13h30
C'est l'heure de rentrer. Après de longues heures de réflexion avec moi-même, j'ai pris la décision de ne pas remettre Bilbao dans son ancienne pension, pour les simples raisons que c'est trop loin et comme je reprend mes études financièrement ça va être difficile de dépenser autant en pension, essence et autoroute. J'ai trouvé un écurie à trois minutes de chez moi, avec installations, manège, carrière, paddock, sellerie, douche... et pour moins cher donc c'est parfait. En plus, trois de mes copines montent déjà la bas, ça va être chouette de se retrouver.

C'est le départ, Bilbao saut dans le van, je n'ai jamais eu le moindre soucis pour les transports, il est vraiment sage et serein. J'entends les jujus hennir je crois qu'elles ne sont pas contente de voir leur petit compagnon s'en aller comme ça, et j'ai un pincement au coeur de les laisser seules. Mon petit monstre les appelle également, il doit se demander où il part.
En tout cas à l'écurie il est attendu. Beaucoup le connaisse déjà, soit par les concours, soit par les parents, soit par le bouche à oreille ? Ce que est sûr c'est qu'ils ont hâte que le nouveau arrive.

Je descend Bilbao du van, et fidèle à lui même il fait son kéké la queue en l'air, à hennir à tout va, et trottiner sur place. Il est très beau et il me fait rire. Le maréchal est là, après sept semaines avec les antérieurs ferrés, il est tant de changer tout ça et remettre des fers tous beaux tous neufs. Ni une ni deux il y passe, pas le temps de s'imprégner des lieux, le maréchal doit repartir vite et il est resté exprès pour nous.
Après quelques échanges il me dit vite qu'il connait très bien l'éleveuse, et que pendant un temps il devait acheter Bilbao. A bon? Je suis surprise moi qui pensais que personne n'avait voulu de ce petit monstre. Il m'explique qu'il n'a pas souhaité donner suite car déjà un peu trop petit, mais surtout beaucoup trop joueur et apparemment il a assez donné sur les chevaux joueur. Il me demande plus d'informations, comment il est devenu, a t il gardé son côté joueur ? Au niveau du saut qu'est ce que ça donne ? Bien entendu je lui répond avec plaisir que c'est le poney parfait, forcément à mes yeux, il l'est !

Après cette bonne séance de ferrage, papotage, je présente son nouveau boxe à Bilbao. Il parait minuscule dedans, tant mieux ça lui fera un boxe luxe. J'ai accroché sa peluche mouton qui l'accompagne partout, Bilbao l'adore il joue souvent avec et je pense qu'il se sent bien avec alors maintenant c'est la sienne. Je trouve la nouvelle formule de pension bien, loulou sera sorti tous les matins au paddock de 8 h 30 à 11 h 30, il rentre le midi manger sa ration, et l'après midi, ou fin d'après midi c'est moi qui vient m'occuper de lui. Je pense qu'il va s'y plaire, en tout cas j'espère.

Une fois bien installé, il attire tous les curieux qui viennent le caresser, lui donner des pommes et des carottes, et se renseigner sur lui. Je reste un petit moment pour voir si tout se passe bien, et une fois rassurée, je le laisse tranquillement manger son foin et m'en vais me reposer.



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Posté le 24/04/2016 à 18h01
Notre nouvelle vie commence, j'ai laissé Bilbao s'imprégner des lieux, des copains et tout et tout pendant deux bonnes semaines, et c'est maintenant temps de reprendre le travail.
Je retrouve sous la selle un poney volontaire, qui veut bien faire, un poil joueur mais sans aucun vice. Il a beaucoup perdu de muscles et je sens qu'au bout de 30 minutes de travail il faut arrêter, le souffle et l'endurance n'étant pas encore au rendez vous.

Je suis contente je retrouve mes copines, on va se balader ensemble, elles me font découvrir les différents chemins que propose les alentours. Beaucoup de dénivelés, c'est parfait pour muscler son cheval, pour gagner en équilibre et pas que. Cependant contrairement à l'endroit où j'étais avant il n'y a pas de grand chemin de sable ou d'herbe pour de bons moment de galopade, moi qui adore lâcher les rênes et laisser libre Bilbao dans ces moments, ça va me manquer.

Je ne souhaite pas ressauter pour l'instant, je vais attendre qu'il reprenne un peu de dos et d'endurance, reprendre les bases en dressage également, et le travail à pied que j'ai un peu délaissé.

(je vais passer assez vite sur les derniers mois pour rattraper le retard et reprendre à ce jour )



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L'histoire d'un poney pie : Saison 2017 en avant !
Posté le 25/04/2016 à 19h49
ATTENTION QUIZ


Et oui j'ai envie de m'amuser un peu, de voir qui nous suis réellement (même les sous marins) avec ce petit quiz très simple. Je demande aux participants de m'envoyer leurs réponses par message privé pour ne pas aider les autres.

A vous de jouer !! (fin du quiz le 28 avril à 21 heures, résultats à la suite)


1) A quelle date suis-je devenue propriétaire ?

2) Comment s’appelle mon éthologue ? (première lettre)

3) Quel fut mon premier vrai résultat en concours avec Bilbao ?

4) Quel est le doudou de Bilbao?

5) De quelle race est la mère de Bilbao?

6) Qui s’est occupé du débourrage de Bilbao?

7) Comment s’appel mon référent lors de mes stages CSO?

8) Combien de sans faute FFE avons nous obtenus notre première année en concours ?

9) Quel est notre classement en dressage lors des championnats de France ?

10) Combien de temps Bilbao est resté au pré après les championnats ?

Édité par kokolabricot le 28-04-2016 à 12h53

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Posté le 30/04/2016 à 12h57
Depuis le retour de Bilbao en pension boxe/paddock, on a repris le travail à pied avec de plus en plus de nouveauté. Bilbao est très volontaire, même si il sait me montrer quand il en a marre.
Avant les vacances au pré, on connaissait le couché en lui prenant un antérieur pour l'aider, le reculé, le suivre à l'épaule au pas et au trot, l'arrêt. Et c'était déjà pas mal.
Maintenant on a appris le couché juste avec le stick, la jambette, la jambette tournée qu'on ne tient pas encore très bien, le marche à l'épaule au galop, le pas espagnol, le trot espagnol, les déplacements latéraux au pas et au trot par aspiration, et le assis mais qui n'est pas du tout parfait.

Beaucoup trouve que les exercices sont néfastes pour la musculature du cheval ou poney, mais sachez qu'il est en liberté, ou presque, que s'il ne veut pas les faire il peut. C'est un travail de confiance, qu'il faut répéter répéter et encore répéter, mais ne vous dites pas que c'est de la torture, loin de la, le cheval est libre de ses mouvements. Des fois Bilbao est "censé" me suivre, puis je me tourne est d'un coup plus personne il s'est barré à l'autre bout de la carrière voir les copains et bien tant pis, on reprendra la semaine prochaine quand il voudra travailler avec moi... Dites moi un peu ce que vous en pensez, vos avis m'intéressent



























Début du pas espagnol, c'était pas gagné !



Pas espagnol en progrès



Trot espagnol première fois avec L



Déplacement latéraux par aspiration





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Posté le 09/05/2016 à 13h58
On a doucement repris le dressage et le saut, Bilbao reprend quelques forces et aussi du souffle, c'est vrai qu'en deux mois de repos il a vite perdu. On est en décembre, et je vais faire mon premier stage de saut d'obstacle de la saison avec Bernard Clot. Etant donné que je ne suis plus dans la même écurie, je suis contrainte de partir en van avec le petit monstre. J'ai invité une copine, qui va elle aussi faire le stage avec sa ponette. Nos deux compères n'ont pas le même âge mais font la même taille donc ça va être sympa pour la séance.

Le trajet s'est bien passé, le temps est clément et Bilbao a l'air d'apprécier le retour dans son ancienne pension, il est tout fou et ne cesse d'hennir. Il n'y a pas trop de retard, mais on est déjà bien en avance donc on a bien une heure devant nous. Allez hop, on jette les poney au paddock et nous allons voir comment se passe le stage. Je retrouve tous mes amis, ça me fais drôle de revenir mais je suis tellement contente de tous les voir. On prend notre temps, on discute de tout et de rien, je me fais même payer le café par un ami que je vois malheureusement pas souvent. Et puis l'heure tourne vite il faut déjà qu'on aille préparer.

Le début de la détente se passe à merveille, les poney sont à l'écoute plutôt réactif à nos demandes, même si Bilbao se montre un peu joueur en secouant la tête dans tous les sens. Pour S, ma copine, tout se passe bien également, elle trouve la carrière super grande et le sol est très agréable tant pour nous que pour nos montures (sable de fontainebleau). Bernard arrive, il me reconnait, (souvenez vous pour les championnats régionaux à Pompadour c'est lui qui a fait mes détentes et qui m'a coaché), il est ravie de me revoir et nous parlons cinq minutes dans championnats. J'écoute ses précieux conseils et on commence la détente au saut.
Quel plaisir de retrouver ses anciennes écuries, ses anciens coach, son poney avant les vacances et tous ses amis. Je ne pouvais pas rêver mieux !
S est aussi contente, pour sa première sortie en extérieur avec sa ponette tout se passe très bien, il faut dire que le sol est monté sur ressors tant les poney décolle des sauts au dessus des nuages.
On s'imprègne du tour, et on se lance chacune son tour. Après une première pas terrible, les réceptions par forcément toutes correctes, un poney un peu chaud, un triple qu'on arrive pas à passer en deux puis une foulée (foulées chevaux), on se re-concentre et la suite semble beaucoup mieux. Même si le triple ne sera pas passé comme un vrai triple, Bilbao reste respectueux et moi je reste à ma place, c'est le principal.

Le stage se termine avec le sourire sur nos visages, on pense déjà à la prochaine fois qu'on pourra venir, c'est à dire en janvier !






















Plus personne ?

Édité par kokolabricot le 09-05-2016 à 13h58

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Posté le 15/05/2016 à 18h54
Allez j'essaie de rattraper le temps !! C'est pas gagné.

Bon on saute, on fait de l'éthologie, du dressage à pied, du dressage tout court, des balades, et des fois en balade on pète des câbles et on décide de faire la course entre poons, et devinez qui termine premier avec 20 longueurs d'avance ? Il me fatigue ce poney avec son mental d'acier



Édité par kokolabricot le 17-05-2016 à 15h12

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Posté le 15/05/2016 à 19h16
Bilbao a une taille un peu bâtarde, en effet 1m35 c'est pas petit poney avec petites foulées, mais ce n'est pas non plus une taille D qui peut déployer des foulées chevaux facilement. Alors on travaille on peu sur les deux terrains lors de nos séances de saut. Une fois on va décider de travailler en foulées poney (il ne faut pas oublier que je sors encore en jeune poney) et des fois on va essayer des suivre les grands et de travailler les foulées chevaux.
La vidéo reprend un exercice que je n'aimais pas particulièrement et que j'ai appris à aimer. Ici les obstacles sont réglés avec des distances cheval, mais je devais le travailler en poney. Effectivement, Bilbao à tendance à chauffer un peu et donc plutôt que de l'envoyer dans sa barre, je préfère le redresser et qu'il monte son dos plutôt que de sauter à plat. Exercice difficile tant pour moi que pour lui, il faut penser à tout, rajouter une foulée partout, le bout du nez à l'intérieur pour un beau cercle et aussi pour les réceptions sur le bon pied, ne pas le laisser tomber sur son épaule intérieur. Bref je vous montre l'essai plutôt réussi, mais il y a eu quelques dégâts avant (oubliez pas de mettre en HD, et tout commentaire, remarque, conseil est le bienvenu, des sous marins, marines de présente? des habitués ? je veux vous connaitre moiiiii)


Édité par kokolabricot le 15-05-2016 à 19h44

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Posté le 17/05/2016 à 13h21
Entre temps Bilbao a revu sa maman, et bien les retrouvailles n'étaient pas folichonnes !! Qu'elle peste sa mère.



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Posté le 17/05/2016 à 15h51
J'ai eu la chance de pouvoir participer à un concours inter-membres de mes anciennes écuries. Je leur suis très reconnaissante de me laisser venir participer aux stages, concours alors que je ne suis plus chez eux. Lorsque j'arrive aux écuries, je vais directement voir mon numéro de passage, avant de me faire accaparer par mes anciens amis pour aller boire le café. Mais pas le temps de trop se poser, il faut déjà aller préparer le petit monstre. Le tour n'est pas difficile, cependant les sous-bassements peuvent surprendre. Je commence ma détente dans le manège, et l'épreuve commence.

La journée est répartie en plusieurs épreuves :
- Les espoirs (environ 80 cm) celle que je fais et que je faisais déjà l'année dernière lorsqu'il avait 4 ans.
- La 1 mètre que j'ai toujours rêvée de faire mais trop jeune et pas assez d'expérience l'année passée. Peut être cette année ?
- La 110-115 pour les confirmés.
- La 125-130 pour les experts.

Je me suis mise en tête que si l'épreuve des espoirs se passait bien je serais bien tentée de faire la 1 mètre, il faut voir.
Je commence les sauts dans le manège, et Bilbao est juste affreux. Soit il retape alors qu'il n'y a pas de foulées supplémentaires, soit il décolle beaucoup trop tôt et je me prend que des taxis. Bref c'est à moi de passer, je suis très stressée, pour tant sur cette hauteur je n'ai, normalement, pas de soucis à me faire.
Je rentre en piste, Bilbao connait la carrière, je lui montre deux trois sous bassement qui pourraient lui faire peur, puis je prend la galop.

Mon tour a été catastrophique, et même si je sors sans faute je n'ai pas du tout aimé. Je manque de train, j'ai eu peur de me faire prendre la main tout le long car monsieur avait une énergie débordante, et du coup je me prend des taxis tout le temps.

J'hésite beaucoup à me lancer sur la 1 mètre. Ce qui me freine se sont les combinaisons foulées chevaux que je n'ai pas beaucoup travaillé. J'ai peur qu'il panache ou tout simplement qu'il ne s'en sorte pas sur les foulées chevaux. Je décide de faire la détente voir comment il est sur cette hauteur puis nous verrons.
Tout se passe bien, Bilbao saute correctement, il répond à mes demandes simplement, et j'ai envie de m'amuser un peu, je m'engage donc pour passer trois numéros plus tard.

Des sous-bassement ont été rajouté, plus voyant, plus gros, avec des couleurs pétillantes, hum... il faut que je me calme et que je respire. Je prend le galop, je fais un cercle pour aller sur le numéro un et c'est parti.
Les obstacles s'enchainent, le numéro 3 est très regardant, un tris gros nuage bleu qui sourit dessous fait ralentir Bilbao qui montre de la bonne volonté et le saute presque de l'arrêt, je le sens rentrer les fesses et... ça passe ! On continu, le premier double arrive vite, la seule foulées à faire ma parait immense, je reprend un peu, une, deux et on s'en sort, la fin du tour se passe beaucoup mieux. Je déstresse au fur et à mesure que je vois que Bilbao en est capable, les doubles à une foulées passe en deux pour nous, et mon petit champion se montre très respectueux et attentif tout le long du tour.
Ce qui nous fait un double sans faute sur la journée, je suis très très fière de lui, il me montre chaque jour de quoi il est capable et que je peux avoir une confiance aveugle en lui.

Les espoirs : 80 cm







La 1 mètre





Désolé pour les vidéos de mauvaises qualité

Ne vous dites pas "elle fait que sauter avec son poney..." si je met beaucoup plus de photos au saut qu'au dressage ou étho ou autre c'est tout simplement car je n'en ai pas. Je suis souvent toute seule, et personne pour me prendre en vidéo ou photo mais rassurez vous, Bilbao travail le saut certainement mais également dressage, éthologie, et beaucoup de balade et de paddock


Kokolabricot

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L'histoire d'un poney pie : Saison 2017 en avant !
Posté le 26/05/2016 à 12h54
Les minettes du paddock d'à côté n'ont qu'à bien se tenir -en mode drague-






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