L'histoire d'un poney pie : Saison 2017 en avant !

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Kokolabricot

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L'histoire d'un poney pie : Saison 2017 en avant !
Posté le 05/12/2015 à 10h56
On est le 1er février 2014, pour quelqu'un qui voulait "juste regarder" ça fait déjà sept petits jours que je scrute dans les moindres détails les annonces de chevaux à vendre. Tous les sites y passent : le bon coin, equirodi, Facebook, chevalannonce, shf market, paruvendu, find your horse, et même les associations telles que crins de liberté ou cheval avenir.

En observant chaque annonce, je ne peux m'empêcher de rêver mon cheval idéal. Ce serait une belle jument d'un mètre soixante cinq, entre 7 et 10 ans, dotée d'une magnifique robe isabelle, ou peut-être alezane brulée. Niveau caractère elle serait simple, dans le sang, mais surtout passe-partout afin de pouvoir aller admirer des paysages d'exception avec elle. Passionnée par le saut d'obstacle, le coup de saut et le respect de la barre est indispensable. Je me fais aussi la réflexion que je n'ai aucune idée de la race qui m'intéresse.

Je ne sais plus ou donner de la tête, les chevaux sont tous plus beaux les uns que les autres, avec des qualités propres à chacun, des caractères bien différents, et ils méritent sûrement tous de trouver une bonne famille; cependant je n'ai pas de coup de coeur. Avant de quitter Internet, je décide de poster une annonce sur Facebook avec mes critères de recherches, qui sait, peut-être qu'une personne détient ma perle ?

Les heures passent, et ma demande reste sans réponse. De toute façon, pourquoi je stress ? pourquoi ça me tient tant à coeur ? et pourquoi mes yeux regardent l'écran toutes les 42 secondes ? un cheval alors que je suis encore étudiante et que je vis chez mes parents, il faut vraiment que j'arrête de rêver...



La nuit qui suivit n'était pas des plus reposante.

Au petit matin, les flocons de neige caressent encore les branches d'arbres nus d'un automne dévastateur, et je m'approche doucement de cette fenêtre pour apprécier le paysage. Laissant mes habitudes de côtés, j'allume mon ordinateur à la vitesse de l'éclair, et je m'étonne d'un message en réponse à mon annonce. Lecture attentive, la dame me propose de venir à son élevage rencontrer une "pouliche" qui correspond apparemment à mes attentes. L'élevage étant exactement à 4 minutes et 27 secondes de chez moi, j'accepte. Le rendez-vous est le jour même, un peu plus tard dans l'après-midi.

Je trépigne d'impatience, beaucoup (trop) de questions se permettent d'envahir mon esprit et mon diable et mon ange font même leur apparition. Une conversation brèves entre les deux compères s'ébruite dans ma tête; mon ange me dit que ce n'est pas le moment d'acheter un cheval, que malgré mon petit salaire d'étudiante par alternance je ne peux pas subvenir à ses besoins, et que que tout vient à point à qui sait attendre, que je l'aurai, mon cheval. Mon diable intérieur se permet de détruire les arguments de mon ange intérieur, en affirmant que le folie guide une vie, que cette pouliche est peut être mon cheval rêvé, et que les questions redondantes ne suffisent pas à faire le bon choix.

Il est déjà 15 h 45, le coeur battant je décide de prendre la route ...
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Édité par kokolabricot le 24-04-2017 à 23h28

Kokolabricot

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L'histoire d'un poney pie : Saison 2017 en avant !
Posté le 01/06/2016 à 13h45
Comme je vous l'ai dis, on s'entraine en CSO sur des foulées poney mais également sur des foulées chevaux. Bilbao a de l'amplitude, mais il faut vraiment la travailler pour ne plus être incertain sur les sauts, notamment dans les combinaisons.
Il est très volontaire, réactif, et montre des capacités étonnantes lorsqu'il s'agit de sauter avec un galop soutenu. Je vous montre les vidéos...

Pour ce tour, le plus difficile pour nous a été de franchir la ligne de trois foulées cheval que vous avez sur la droite, et vous pouvez voir que Bilbao se tend au maximum pour la franchir correctement.



Ici, on a un double a une foulée, que nous avons réalisé sans grande difficulté, cependant on voit bien encore une fois qu'il faut y aller, ne pas avoir peur, et faire confiance à 200% à son poney. En attendant j'avais l'impression d'être à fond les ballons !!!







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Posté le 09/06/2016 à 11h29
Le travail à pied avance doucement mais sûrement. On s'éclate tous les deux à progresser, Bilbao est très attentif, et même si ce n'est pas parfait c'est un élève très volontaire.

Le pas espagnol à sa façon me fera toujours autant rire !



Le trot espagnol ce n'est pas du tout gagné, il se mélange un peu les sabot mais il reste très volontaire et c'est ce que je préfère.





Les déplacements latéraux par aspiration au trot sont encore superflus mais en progrès.





Et le suivre à l'épaule est toujours aussi génial même si je n'enlève toujours pas la longe sinon je perds mon élève







Et on s'est même tenté au pas espagnol monté, et pour une deuxième fois c'était vraiment pas si mal, même si il faut lui tenir la tête haute pour qu'il ne se laisse pas tomber sur ses épaules, drôle de sensations !!



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Posté le 04/07/2016 à 11h53
La saison des concours se rapproche; On est début mars et mon premier à lieu dans 20 jours. Bilbao semble prêt, on s'est entrainé tout l'hiver et c'est vrai que je me suis régalée jusqu'ici avec lui, j'espère que ça va continuer.

J'ai beaucoup travaillé les changements de pieds ces dernières semaines, et je ne m'attendais pas à avoir autant de difficultés à lui faire comprendre l'exercice. Bilbao n'aime pas du tout ça, il change quand il veut, et seulement l'antérieur, il se chauffe tout seul et ça ne fait qu'un tour dans sa tête avant qu'il ne me prenne la main, à chaque fois, sans que je ne puisse faire quoi que ce soit. Ce n'est plus possible, ça en devient même dangereux de le laisser faire ainsi, même si je fais tout ce que je peux pour le canaliser, rien n'y fait. J'ai donc laissé tomber cet exercice pendant quelques semaines, histoire qu'il oublie un peu toutes ces mésaventures et qu'on retravaille à côté les changements d'allures, les appuyés...

Pour ce qui est de l'éthologie et du travail à pied, je ne vous cache pas abandonner un peu cette discipline lorsque les concours reprennent, ou alors les séances se font rares. On a tout de même fait notre premier couché tous les deux, et seuls s'il vous plait Ce n'est pas parfait, loin de là, mais on va continuer de temps en temps en fin de séance et dans quelques semaines (ou mois) ça sera parfait.



Pour ce qui est du saut, Bilbao se montre toujours aussi volontaire et mignon, il est généreux, et ne se laisse pas impressionner. Notre dernière séance avant le premier concours s'est très bien passée, on a sauté un peu de hauteur ce qui n'a pas posé de problème au petit monstre.




















Le prochain post sera le résumé de notre premier concours de la saison


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Posté le 13/07/2016 à 22h56
On est le 26 mars, journée de stress pour moi et peut être Bilbao si je lui transmets mes sentiments, nous ressortons en concours extérieur pour la première fois depuis les championnats de France qui s'étaient mal passés l'année dernière. J'angoisse beaucoup et me demande si il va se souvenir qu'il peut s'arrêter.

Le réveil sonne tôt, il est 6 heures 30 lorsque j'ouvre les yeux, et j'ai tout à faire et à préparer vu que je suis rentrer tard la veille je n'ai eu le temps de rien faire. Après un petit déjeuner pleins de vitamine, et la tenue de concours dans la voiture, je fonce aux écuries m'occuper de mon loulou pour le rendre le plus beau possible. J'ai un peu la flemme de faire des pions, surtout pour un tour, alors je brosse ses crins et égalise la crinière essentiellement, ça fera l'affaire, me suis-je dis. Je met deux trois brosses dans un sac, filet, noseband, protections, tapis, enfin je n'oublie rien.

C'est S. qui m'amène, enfin son papa, avec son van et sa ponette qui va également concourir en prépa 90. Ils arrivent vers 9 heures, et ni une ni deux on embarque les poneys qui montent sans rechigner. Le départ est proche, on se refait une check list dans la tête, tout est bon on peut partir !!

Le trajet s'est bien passé, les poons n'ont pas beaucoup bougé, même si Bilbao a tendance à s'impatienter rapidement et à nous le faire comprendre. Mon épreuve commence dans une bonne heure, on prend donc le temps d'aller regarder la carrière qui n'est pas très grande mais pour le coup pas très regardante puis on s'attèle à préparer nos chevaux.

C'est le moment de la détente. Bilbao semble calme, il fait chaud j'évite donc de le fatiguer et détend aux trois allures rapidement. Pareil pour les sauts, après deux petites croix, deux verticaux et deux oxers qui se sont très bien passés, je file en piste. Le tour est simple, beaucoup de lignes, de grands virages et très peu de sous bassements. Je m'élance sur le numéro 1 avec beaucoup (trop) de galop, mais mon appréhension qu'il s'arrête prend le dessus alors tant pis je fonce! Du coup il le passe mais le reste du tour sera difficile pour moi car Bilbao lancé et bien Bilbao ingérable. J'ai donc fais mon tour en un temps record, avec un poney quasiment tout le temps désuni, mais le tracé reste propre malgré tout. Je passe le dernier obstacle et respire enfin : le premier sans faute de la saison est bien là !

Je récompense mon poney, carottes, caresses et bisous sont au rendez-vous. Ma copine S. sort également sans faute sur la prépa 90. Tout s'est très bien passé, c'est avec le sourire que nous rentrons aux écuries nous occuper des loulous.

Bon on ne va pas dire que c'était mon meilleur tour et concours avec lui, mais je suis rassurée, il m'a rassuré. Je suis fière de mon loulou, de nous, et je suis pressée de retourner en piste pour le prochain.
Malheureusement je n'ai pas de photo ni vidéo, essentiellement la plaque et le flot que nous avons remporté.
La suite des aventures très prochainement, avec beaucoup de rebondissements




Bilbao et son nouveau filet


Édité par kokolabricot le 13-07-2016 à 22h59

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Posté le 17/07/2016 à 18h11
Notre prochain concours est le 12 et 13 avril à cinq minutes de l'écurie. En attendant, on se remet un peu aux changements de pieds, et Bilbao se montre plus calme et compréhensif que les fois précédentes. Le postérieur passe souvent une ou deux foulées après mais tant qu'il passe c'est le principal. Il évolue beaucoup au dressage, il a meilleure bouche, commence à réellement être rond lors des exercices, et devient même souple à main droite. Je me rend vraiment compte de l'importance de dresser un cheval, de l'avoir aux ordres, bien dans ses jambes... Je ne me suis jamais faite autant plaisir sur lui que depuis qu'il m'écoute bien.
On a pas trop ressauté avant le concours, peut être deux fois, mais tant que je n'ai pas de problèmes à régler, je préfère l'économiser le maximum que je peux.

C'est déjà la veille du concours. Ca tombe un mardi et un mercredi, ça va que les horaires me permettent de faire mes deux tours, mais c'est bien compliqué pour ça les jeunes poney, ça tombe toujours en semaine, en tout cas dans ma région. Je prépare Bilbao, j'égalise la crinière, le pionte, graisse les sabots, démêle la queue, passe un chiffon doux sur tout son corps, bref il est prêt. J'espère qu'il ne va pas trop se salir cette nuit, ni défaire ses pions (deux heures pour les faire je sais je ne suis pas douée). Pour une fois j'ai trouvé une voiture pour tracter, et une amie me prêt son van, niveau transport ça ne va pas me couter cher, et ça fait plaisir au porte monnaie! Je charge toutes les affaires dans la voiture, remplie également le filet à foin, tout ce qui est fait ne sera pas à faire demain.

Je me lève tôt ce mardi, comme un peu chaque jour de concours où je garde les yeux ouverts quasiment toute la nuit, et où mon cerveau trouve bon de ne plus vouloir se reposer à partir de 5 heures du matin. Le réveil est difficile du coup, après un déjeuner dans le calme, et une douche qui était censée me réveiller, je m'habille et prend la route direction les écuries.
Ouf, Bilbao n'est pas trop sale, juste deux trois pailles dans la queue rien de méchant. Je reprend rapidement le pansage avant de mettre les protections de transport et d'embarquer. Deux amis m'accompagne, dont A. un jeune de 15 ans qui ne monte plus à cheval depuis qu'il s'est fait peur en chutant, mais qui est H24 aux écuries tant il aime les chevaux et leur compagnie. A. adore Bilbao, il est toujours avec nous, il s'occupe souvent de lui quand je ne peux pas venir, et m'aide également lors des concours, une sorte de groom quoi, mais un groom vraiment plus cool que tous les groom que je peux connaître !!

On arrive sur le concours, je confie Bilbao à A. qui le fait marcher le temps que je fasse ma reconnaissance. Je ne suis absolument pas stressée, c'est même étrange vu la nuit que j'ai passé. Le tour est simple, les côtes sont "sous-côtés" elles sont même inférieurs à celles que j'avais pour les 4 ans C... Ce n'est pas grave, ce n'est encore que le début de saison et les tours doivent rester constructifs et faciles.
Je me mets en selle, Bilbao est très calme, en plus il connait déjà la carrière par les tours qu'on a pu faire l'année passée, donc rien à signaler. La détente se passe normalement, on fait comme à la maison et aucun de nous deux n'est perturbé.

C'est à nous, on entre en piste, je salue le jury, montre des drapeaux sur le côté de la carrière à Bilbao, qu'il ne soit pas surpris en passant à côté, puis je prends le galop. On s'élance sur le numéro 1, puis le 2 et ainsi de suite. Je sens mon petit monstre de temps en temps désuni, il ne veut décidément pas le passer ce postérieur, mais il ne se néglige pas pour autant. Les abords viennent plutôt bien, il n'a pas besoin de forcer plus que ça pour la hauteur qu'il y a, et on franchis la ligne d'arriver sans avoir fait de faute. Je caresse Bilbao, je suis ravie de ce deuxième sans faute qui nous redonne bien confiance à tous les deux.

Notre passage de demain se fera aux alentours de 14 heures, j'espère que Bilbao sera aussi bien qu'aujourd'hui. En attendant je le ramène aux écuries pour une bonne douche, et une bonne détente au paddock.





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L'histoire d'un poney pie : Saison 2017 en avant !
Posté le 19/07/2016 à 11h49
C'est le deuxième jour d'épreuve, j'ai passé la matinée à chouchouter Bilbao mais je n'ai pas eu le courage de lui faire des pions. Tant pis, sa crinière est égalisée, et je l'ai bien lavée ça sera amplement suffisant. Mes affaires sont prêtes de la veille, je n'ai qu'à embarquer le poney et tout est bon.

Je ne me sens pas très bien aujourd'hui, mon ventre me tortille, ma tête me fait mal, et j'ai des vertiges. C'est vrai qu'avec le stress je n'ai pas beaucoup mangé, c'est sûrement la raison de ce "mal-être" du jour.
Il est 12 heures 30 lorsqu'il l'on arrive sur le terrain du concours, et je remarque que nous ne sommes pas nombreux. Je prends le temps de regarder l'épreuve précédente, et mange quelques frites en espérant que mes vertiges passent.

Il est temps de préparer le poney; une fois la selle mise, le filet ainsi que les guêtres je me mets en selle avec un peu d'appréhension. On est très peu sur le paddock, et bien heureusement car je ne gère pas grand chose. Le (trop) beau temps est aussi présent, et la chaleur commence à me taper sur la tête. Mes copines sont au milieu de la carrière, et me guide un peu pour optimiser ma détente. Je ne fais que me plaindre, je dois être insupportable; une fois il fait trop chaud, une fois j'ai mal au ventre, une autre fois j'ai envie de descendre et de laisser tomber, mais tout le monde est là pour me motiver et c'est ainsi que je termine les sauts de paddock.

A peine entrée en piste que la cloche retentit; Je ne prends pas le temps de faire un tour de carrière, je prends le galop et m'élance sur l'obstacle numéro un.
Je peux vous dire que j'ai littéralement subit mon tour, Bilbao m'a prit la main tout le long et je n'ai pas eu la force de le canaliser. Une fois placé devant les obstacle, j'ai misé sur la bienveillance et la franchise de mon petit champion pour nous emmener au bout du tour, ce qu'il fit avec brio puisque nous terminons sans faute mais pas sans peine!

Soulagée d'avoir terminée, je descend, tend les rênes à A. et laisse mes amies raccompagner Bilbao à l'écurie. En deux/deux j'étais dans mon lit couché avec gants froid sur la tête et bouillotte sur le ventre (oui oui c'est tout à fait possible ).
Verdict le lendemain une bonne gastro qui m'aura quand même tenue une petite semaine au lit, sans aucune force pour aller m'occuper de mon champion. (Page 28 je vous avez annoncé la gastro).

















Vous pensez que je lui fais un câlin ? non non je m'écroule sur lui dès la ligne d'arrivée passée ^^

Édité par kokolabricot le 19-07-2016 à 11h51

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Posté le 25/07/2016 à 15h34
Bon l'ensemble numéro 1 remporte toutes les voix ! Ca sera donc mon futur achat pour la saison prochaine Va falloir économiser



Le prochain concours a lieu dans plus d'un mois, le 24 et 25 mai précisément et il sera sur herbe. Cela ne pose a priori aucun problème étant donné que l'année passée nous avons concouru tous les deux à Chatel et le terrain était également sur herbe, qui s'était d'ailleurs terminé par un sans faute, espérons que ça nous porte encore chance.

En attendant Bilbao se repose, on fait beaucoup de balade car le temps nous le permet, donc on travail l'endurance, le souffle, et nous profitons de chaque recoins de notre belle région : l'Auvergne. Les paysages sont tous très beaux, et les immenses champs de verdures nous offrent des galopades à n'en plus finir.
Je continu tout de même à sautiller une fois tous les dix jours, et à dresser une fois par semaine. On a complètement mis de côté le travail à pied, en période de concours je n'ai pas le temps de gérer toutes nos activités, mais dès septembre nous reprendrons car nous avons encore beaucoup de choses à apprendre.

On est la veille du concours; J'ai fais mortaiser les fers antérieurs de Bilbao pour plus de sécurité, malgré que la piste ne soit pas glissante et légèrement sablée sous l'herbe mieux vaut prévenir que guérir. Toutes mes affaires sont déjà chargées, Bilbao est propre et il me tarde d'être le lendemain matin pour embarquer direction Vichy ! Pas grand monde n'est disponible pour m'accompagner et c'est vrai que d'aller seule en concours ce n'est ni plaisant ni sécurisant ni rien du tout. L. m'accompagnera le mardi, elle a sa jument dans la même écurie que Bilbao et c'est ma copine depuis que je suis arrivée, elle est top est toujours prête à aider. Pour mercredi c'est S. qui sera de la partie, également propriétaire dans les écuries elle est cependant beaucoup plus jeunes étant donné qu'elle a 14 ans, mais elle est très gentille et bien plus mature que la moyenne.
Après deux trois carottes au poons, je rentre chez moi me reposer avant la grande compétition.

Je me lève de bonne humeur ce matin, je ne suis pas spécialement stressée mais plutôt très pressée d'aller sur ce nouveau terrain avec mon fidèle ami.
Après une préparation express du genre : petit déjeuner, douche, tenue de concours et brossage de dent, je file aux écuries m'occuper de Bilbao.

En arrivant j'entend hennir, il est la tête hors du boxe l'air de dire "dépêche toi c'est aujourd'hui !!". Je vais le câliner un peu avant de repasser un dernier coup de brosse et de l'embarquer rapidement dans le van. L. arrive légèrement en retard, fidèle à ses habitudes... Et c'est le départ pour Vichy.

Après 45 minutes de route on arrive enfin sur ce fameux magnifique splendide terrain du Sichon. La piste est cernée de hauts gradins et déjà quelques chevaux détendent sur la carrière attenante. Aucun poney n'est présent sur le concours, je me pose donc la question de mon horaire de passage, effectivement j'aurais peut être du regarder avant de partir si tôt, mais dans l'excitation j'ai complètement loupé cette étape. On va donc se renseigner vers le jury qui nous annonce notre passage 3 heures plus tard... A oui, quand même. L. fait une grimace, Bilbao nous traine pour aller brouter, L. me demande ce que je compte faire, Bilbao détruit les rosiers, L. rigole, et moi je soupire "maintenant qu'on est là autant rester et en profiter". Tout le monde est d'accord, enfin L. vu que Bilbao n'a pas trop son mot à dire.

Et on est parti pour une attente presque interminable. Heureusement que j'ai pensé à prendre des grains pour "récompenser" Bilbao, ça fera sa ration du midi et tant pis pour la récompense. Pour le coup on va pouvoir profiter du concours de A à Z et ne rien louper. Bilbao quant à lui nous tient compagnie, il est attaché à la barrière et ne bouge pas d'un poil, sauf pour baisser la tête et brouter, ou pour venir nous embêter.

Deux heures de passées, et les épreuves n'avancent guère. Bilbao a eu sa ration, et L. et moi avons nous aussi manger un hot dog frites, pas mal pour se sentir bien sur le poney ^^. Après renseignements, il reste encore trois épreuves avant les jeunes poney, et en moyenne 45 partants par épreuves, euh on est là jusqu'à quelle heure ? Bon il va falloir s'armer de patience on a pas le choix. Alors c'est reparti pour une séance broute broute, déconnade, câlinage, et chantage, on s'occupe quoi.

Les secondes passent, que dis-je les minutes passent, que dis-je les heures passent ... Il est bientôt 16 heures et le retard commence à se faire sentir. Les poneys sont tous arrivés, ou presque. Avec déjà une bonne heure de retard et encore deux épreuves chevaux nous ne sommes pas prêts d'entrer en piste. Bilbao commence également à s'impatienter, en gratte, vient nous embêter, hennit, se roule, je ne sais pas quoi faire pour l'occuper à part le laisser brouter tranquillement. Après réflexion, je l'ai mis dans un boxe libre afin qu'il puisse s'abreuver et faire ses besoins tranquillement, je reste tout de même à côté si jamais le propriétaire du boxe revient avec sa monture.

Il est presque 19 heures 30 lorsque je me mets à cheval pour commencer ma détente. Une jeune fille est tombée de son cheval avec un pause d'une heure le temps d'attendre les pompiers pour emmener la fille aux urgences, plus tout le retard accumulé, on peut dire qu'on aura passé une sacrée journée. Bref, à cheval et c'est parti pour détendre Bilbao qui me parait plus qu'énervé.















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Posté le 31/07/2016 à 19h30
La détente se passe un peu dans la précipitation. Bibao n'est ni concentré, ni à l'écoute; Il me fait tomber les barres les unes après les autres, ne se tire pas, et répond même par des coups de cul aux coup de cravache. Bon confiance confiance, c'est à nous d'y aller, il a intérêt à se réveiller le petit !

En entrant en piste je prends directement un bon galop de concours et Bilbao se montre tout de suite plus motivé qu'à la détente. Je repasse au pas, je vais saluer le jury, et lui montre le numéro 1 avant que la cloche ne sonne. Je place mes aides et on s'élance sur cette grande piste en herbe qui m'intimide un peu.

Je passe l'obstacle bleu d'essai sans difficulté, il ne compte pas mais permets au cheval et cavalier de se mettre en route sur cette nouvelle carrière et surtout sur ce sol en herbe. Puis c'est parti pour le tour de 10 obstacles. Bilbao se montre plus respectueux qu'à la détente, il ne regarde pas les sous bassements, ni les ombres que l'heure tardive peut créer. Cependant il est souvent désuni, et j'ai du mal à tourner correctement dans les virages. Mais il reste mon petit champion qui terminera le tour aussi bien que les fois précédente et c'est un quatrième sans faute qui s'ajoute à nos résultats.

Malgré cette attente interminable, les difficultés que j'ai rencontré à la détente, et le stress de cette nouvelle piste, Bilbao m'a montré une nouvelle fois que je pouvais lui faire entièrement confiance. Il est grand temps de rentrer, et surtout d'aller manger !! Nous sommes rentrées vers 21 heures 30, le temps de doucher le monstre et de le nourrir, nous avons terminés au mac do avec L. pour clore cette longue mais belle journée de concours, et rendez vous demain pour la suite des aventures.





J'ai très bien dormi cette nuit, pas une once de stress et c'est de bonne humeur que je me lève ce matin. Je ne suis pas pressée on nous a déjà prévenu du retard de la journée, nous irons donc au concours une petite heure plus tard que prévu. Tant mieux ça me laisse le temps de bichonner Bilbao, et d'aller le faire marcher pour les éventuelles courbatures de la veille.

Après une bonne demi heure de pansage, nous embarquons direction Vichy pour, je l'espère, un nouveau sans faute. C'est S. qui m'accompagne aujourd'hui, elle est vraiment gentille et on s'entend bien toutes les deux. Le trajet se passe bien, on a pas entendu Bilbao hennir ou gratter contrairement à d'habitude, et nous avons pu papoter comme deux nanas de tout et de rien.
A notre arrivée on nous annonce encore un peu de retard, bon ce n'est pas grave ça ne peut pas être pire qu'hier. Et je ne vous fais pas de dessins, ni comment nous avons occupé le petit monstre puisque ce fut la même pagaille que la veille, avec seulement une heure de retard en moins.

Bilbao est plus détendu que la veille, et je me mets en selle sans trop d'appréhension. La carrière de détente est pleine, tous se sont déjà mis à cheval, et je n'aime pas devoir éviter les cavaliers non actifs le temps de détendre mon poney. Je prends sur moi, et nous commençons à trotter dans la calme et la décontraction. Le galop se passera également bien et S. me met une petite croix à venir sauter au trot. S'enchainent ensuite verticaux et oxer qui ne signaleront aucun problème, de quoi rentrer confiante en piste.

Lorsque je m'élance au galop, je sens Bilbao sur la réserve, il n'avance pas trop et ne répons pas à mes jambes. Bon la cloche à sonner j'y vais ! Même si le tour se passe bien, je dois souvent repasser au trot car monsieur se désuni et refuse de passer le postérieur, une faute bête et vite arriver, autant mettre toutes les chances de notre côté en arrivant dans de bonnes conditions devant les obstacles. Et en effet Bilbao fait son travail mais je l'ai beaucoup plus fatigué que la veille sous la selle. Je l'encourage par mon assiette, la voix, mes jambes, et nous passons le poteau d'arriver sans faute. C'est une autre victoire pour mon champion, cinq sans faute sur cinq tours je suis très fière de lui, de nous et de tout le chemin parcouru ensemble.

(Je n'ai que les photos du deuxième jour, le photographe était déjà parti le mardi vu qu'il se faisait très tard, et en plus je ne les ai toujours pas achetées du coup elles sont en mauvaises qualités, ça vous laisse un aperçu ^^ désolé)
























En rentrant chez moi, je repense aux championnats de France de l'année passée, et si cette année encore je pouvais me qualifier ? Et si on y arrivait ? la question me trotte dans la tête un moment. Je ne sais pas à combien sera la barre des qualifications étant donné qu'elle ne sort que début juillet, mais avec cinq tours sans faute sur huit tours à effectuer au minimum, je pense que je suis bien pour l'instant. Bon nous verrons, mais ça serait une revanche sur l'année dernière que je serais ravie de prendre !


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Posté le 02/08/2016 à 13h59
Ca fait maintenant trois jours que je n'ai plus du tout de direction assistée à droite. Bilbao refuse toute soumission à main droite, lorsque l'on saute pas une seule réception de correcte, et en dressage, il m'est complètement impossible de le faire céder à droite. Je me pose quelques questions. D'après ma coach, le problème vient de moi, mes aides ne sont pas bonnes et ça ne va pas. Mais je connais quand même mon poney, et quelque chose cloche. Je décide donc de faire venir l'ostéopathe ainsi que la dentiste, sait on jamais. Coté ostéo aucun problème, je m'en remets donc à la dentiste. Et qu'elle est ma surprise quand elle m'annonce que les dents du fond coté droit sont vraiment trop longues, et extrêmement pointues ce qui fait qu'elles appuient sur sa joue et lui font certainement mal pour toute demande de ma part de ce côté là.

Ni une ni deux, une petit piqure pour l'endormir et c'est partie pour les soins dentaires. Ce que la dentiste ne savait pas, c'est que Bilbao n'allait pas être le seul à dormir puisque je tourne facilement de l'oeil et effectivement à peine l'engin dans la bouche de Bilbao que je vais m'assoir pour respirer et surtout ne pas regarder les soins faits à mon poney.

Au bout de 15 minutes à peine c'est terminé, elle me dit qu'il ne doit pas manger pendant deux bonnes heures, je mets donc le panier à Bilbao qui, le pauvre, ne peux absolument pas bouger. Je m'amuse de la situation, lui qui ne se laisse jamais faire pour tout ce qui est dentiste, véto... Il n'a pas eu le choix.
J'espère avoir trouvé la cause de ce changement soudain de mon loulou, je vais attendre trois jours pour lui remettre le mors dans la bouche, et nous verrons si ça a changé quelque chose, je croise les doigts.


Édité par kokolabricot le 11-08-2016 à 15h30

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L'histoire d'un poney pie : Saison 2017 en avant !
Posté le 07/08/2016 à 20h02
On est la veille du 4 juin, et nous sommes en concours demain en Rhône Alpes, à Saint Marcellin en Forez exactement. Nous n'avons pas ressauter depuis Vichy, j'ai préféré le laisser récupérer de ses efforts et ne pas en faire trop. Il me parait en pleine forme. Je ne fais pas grand chose aujourd'hui, une petite détente aux trois allures, et un bon pansage pour qu'il brille de milles feux. Demain nous partons tôt, vers 8 heures 30, car mon passage est affichés vers 13 heures, et avec déjà 2 heures 30 de route, je n'aimerais pas arriver en retard ou dans la précipitation. Bilbao est prêt, et moi aussi, il est temps d'aller se reposer, demain une longue journée s'annonce.

C'est l'heure, nous voila partis tous les quatre : L qui conduit, A mon super groom qui nous accompagne, Bilbao et moi ! Sur la trajet c'est la fête, on chante, on papote, on rigole bien et ça détend, le stress n'a pas encore fait son apparition et j'espère qu'il arrivera le plus tard possible. En attendant nous continuons notre route, direction l'inconnu, nouvelle région, nouveau concours, nouveaux poneys.
A notre arrivée il y a déjà beaucoup de monde, des camions et des vans partout, des poneys tous les mètres, de la musique, des stands, dis donc ça change un peu de l'Auvergne quand même. On s'empresse de descendre Bilbao qui lui commence à s'impatienter à l'arrière, on l'entend gratter et hennir, le pauvre ne voit même pas par la fenêtre tellement il est petit. On ouvre et monsieur dresse aussitôt les oreilles l'air de dire "enfin je commençais presque à croire que vous alliez m'abandonner". Il est trop chou avec son petit licol et ses protections de transport qui lui vont quatre fois trop grandes. Une fois descendu, on va explorer un peu les environs, et se renseigner sur l'avancée du concours. On nous annonce trente petites minutes de retard, rien de grave, après Vichy on peut me coller deux heures de retard ça ne me fera absolument rien.

On a trouvé un boxe pour Bilbao, il mange tranquillement son foin et nous en profitons pour nous aussi déjeuner. Une épreuve est en cours, et le tour affiché n'est pas simple, j'espère qu'ils vont modifier les courbes pour nous. On s'amuse du spectacle, les petites à poney n'ont vraiment peur de rien, c'est fou comme notre ressentis peut changer en grandissant. Bref on papote on papote mais le temps passe vite et il est déjà l'heure d'aller préparer.

La détente se fait dans le manège, et même si il est grand et lumineux Bilbao n'a pas l'habitude de sauter dans un endroit fermé. Il me parait un peu tendu, et j'ai sous moi une cocotte minute prête à exploser à chaque instant. Bon ça y est le stress s'est installé, et je ne fais que regardé L qui me dit de bien le détendre et de le laisser péter en l'air maintenant plutôt que sur la piste. Je relâche donc mes rênes et rien, est-ce moi qui le rend si tendu? Certainement, il faut que je me détente. Après les trois allures effectuées, je confie le monstre à A, et nous allons faire la reconnaissance.
Rien ne sert de se mettre la pression avant d'être sur le tour, mais je ne peux m'empêcher de voir la difficulté du tour, et je m'impressionne des soubassements bien voyants qui garnissent les obstacles déjà sur-côtés. Bon ne pas stresser, la hauteur ce n'est pas un problème étant donné qu'à la maison on saute toujours un peu plus gros, et en ce qui concerne les soubassements, je sert mes jambes et tout devrait bien se passer.
Une fois en selle, je remets doucement en route au trot, puis au galop avant de m'élancer sur la petite croix installée par L. On continu, deuxième saut, troisième, et on commence un peu à mettre de hauteur. Bilbao ne se tire pas, sûrement l'environnement clôt qui le freine, je l'accompagne jusqu'au bout jusqu'à la dernière foulées, je mets mes jambes, il saute, oxer montant, oxer carré, on est prêt.

En entrant sur la piste je sens mon coeur vouloir sortir de ma poitrine tant il bat fort, je sens également mes jambes trembloter, et mon visage se décomposer. Courage, tu peux le faire, et lui aussi ! A l'abord du numéro 1 Bilbao dresse les oreilles, accentue sa foulées, je reste derrière et au moment de la battue il dérobe à gauche. Bon ça commence bien! Deux coups de cravache lui feront comprendre qu'il n'a pas le droit de s'arrêter, et nous revenons sur l'obstacle avec plus de train. Idem sur le saut numéro 2, cependant trois jeunes filles au milieu de la carrière "sûrement engagées pour prendre les photos" sont réactives et leur "ALLER" nous évitera une deuxième dérobade. Six ou sept foulées je ne me souviens plus, alors je ne change rien, la ligne se fera comme elle doit se faire, et nous nous rapprochons de l'obstacle numéro 3 très rapidement. En l'espace de vingts secondes je suis allongée au sol, avec certainement 10 voir 15 personnes autour de moi, et j'aperçois Bilbao tenu par A à peine plus loin. Je n'arrive pas à respirer, je m'entends appeler L, je la supplie de me donner de l'air, mais elle ne peut rien faire, personne ne peut rien faire. Je n'arrive pas à bouger mon bras gauche, il me fait mal, mes côtes me font mal aussi, et ma tête. J'entends une dame parler, elle demande aux curieux de s'éloigner, et de me laisser de l'espace. Elle est médecin, elle me parle, mais je ne comprends pas, j'entends pas. Je reste allongée, et j'attends. Mon souffle commence doucement à revenir, heureusement. Mes premières paroles sont pour Bilbao, comment va-t-il, est il blessé? L s'empresse de me répondre qu'il va bien, qu'il n'a pas pu m'éviter, mais qu'il est resté vers moi. Je comprends donc qu'il m'a marché dessus, mes douleurs aux côtés et à l'épaule viennent sûrement de la. J'essaie de me redresser, mais impossible, je reste comme gluée au sol, j'ai cette impression que quelqu'un m'appuie sur la poitrine pour m'empêcher de me lever. Après 30 bonnes minutes, où j'ai supplié mes amis de ne pas appeler les pompiers, je me suis assise pour montrer que tout aller bien, et qu'il ne servait à rien d'appeler les urgences. Avec un peu d'aide je me relève, et nous sortons de la carrière tant bien que mal.

Le retour se fait dans le calme, je ne peux pas conduire donc L reprend les commandes, et nous discutons brièvement de ce qu'il s'est passé. Je ne comprends pas, je n'arrive pas à me souvenir, je n'arrive pas à penser, comment ça se fait ? J'imagine (ce n'est que mon hypothèse étant donné qu'on ne voit rien sur la vidéo) que Bilbao a tilté légèrement sur le soubassement arc en ciel, que je suis partie avec mes épaules en pensant que c'était la bonne foulée, donc perte d'équilibre, monsieur est généreux il décide de sauter quand même, et ne touche pas les barres tension il est fort ce loulou, mais plus d'étriers ça je m'en souviens donc la réception est hard sachant qu'il a bien monté son dos. Enfin bref ce n'était pas la bonne journée, ni le bon concours, et après 2 heures 30 de trajet L me dépose chez moi et je lui confie Bilbao pour le ramener à l'écurie.

Le lendemain matin les douleurs sont toujours là, rendez-vous le lundi matin avec le radiologue pour en savoir un peu plus. Ce dernier me dira que je n'ai rien de cassé, et qu'il me faut juste du repos, et pas d'équitation pendant une petite semaine pour pas aggraver les courbatures.



Édité par kokolabricot le 08-08-2016 à 10h18

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L'histoire d'un poney pie : Saison 2017 en avant !
Posté le 09/08/2016 à 14h51
C'est seulement après une bonne semaine de repos forcé que je commence à aller mieux, je peux bouger mon bras gauche, et je sens à peine la douleur aux côtes; Les divers hématomes qui recouvrent mon corps me rappellent ma merveilleuse chute, et comme beaucoup de cavaliers blessés, j'appréhende le moment de remonter, et surtout d'aller sur un parcours.

Lorsque j'arrive aux écuries, certains me demandent comment je vais, d'autres comment s'est passé la chute, et les plus gênés restent à l'écart et n'osent venir me questionner. Je réponds à tous, ou du moins j'essaie, puis je vais voir mon poney. On peut dire qu'après une semaine sans le voir il m'a quand même manqué, mais je n'ai pas le coeur, ni la force de monter, ça sera donc balade à pied.
A. qui s'est occupé de lui toute la semaine nous accompagne en balade, juste au cas où. Licol en place nous voila parti faire un petit tour de 20 minutes environ. Bilbao semble heureux d'aller se balader, il est en pleine forme, et je peine à le retenir. Pour souffler un peu, je le donne à A. qui va le faire trotter à vélo histoire que Bilbao puisse se détendre. Pas d'inquiétude à avoir, mon petit monstre a appris à suivre à vélo, comme un chien au final, mais au moindre problème A. doit lâcher la longe, mais je touche du bois, pour l'instant nous bons jamais eu de problème. Il lui fait donc faire son petit tour qui se passe bien, et revient vers moi pour rentrer aux écuries.

J'ai décidé de ne remonter que dans 4-5 jours encore, par une petite séance de plat, en espérant ne pas réveiller mes douleurs, et surtout ne pas avoir peur de remonter sur son dos. En attendant je viens le voir chaque jour pour m'occuper de lui et le chouchouter, pour son plus grand bonheur.




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L'histoire d'un poney pie : Saison 2017 en avant !
Posté le 13/08/2016 à 18h12
Dans un mois nous serons à Pompadour pour les championnats régionaux, et je l'espère une qualification aux championnats de France. En attendant, il va falloir se remettre à cheval et retrouver la hargne du début !
Ca fait maintenant deux bonnes semaines que Bilbao est au repos, je n'ai pas encore eu le courage de remonter sur son dos, mais je vais mieux, je n'ai plus mal et il serait peut être tant de prendre son courage à deux mains.

C'est aujourd'hui que je décide de mettre la selle, on est vendredi et ma coach a accepté de me faire cours particulier. C'est étrange d'autant stresser, alors que je reprends sur du plat, mais c'est ainsi, je ne contrôle pas ce sentiment d'inquiétude.
Une fois sur le dos de Bilbao je me sens bien, et plus la séance passe, plus je reprends confiance. On travaille les appuyés au pas et au trot et aussi un peu de changement d'allure. Mon petit monstre n'est ni vicieux, ni surexcité, il effectue mes demandes correctement, avec attention et volonté, il est calme, et je savoure cette séance à chaque instant.

Une fois terminé, et avant de descendre, ma coach me dit qu'il va falloir ressauter, bien entendu, mais en extérieur. C'est à dire ? Pour un concours ?Pas tout à fait. Elle aimerait louer une carrière dans une autre écurie juste pour un entrainement, comme une warm up finalement. C'est vrai que c'est une bonne idée, je vais réfléchir pour la carrière et l'endroit où je souhaite aller travailler.

Les jours passent, j'alterne balade, dressage, plat, et repos, je suis en vacances et j'ai tout mon temps pour m'occuper de monsieur Bilbao qui semble apprécier cette situation. Je vois régulièrement L, nos deux chevaux s'entendent plutôt bien, et après quelques discussions à deux on en vient à parler de la plage à cheval. Quel rêve d'emmener son cheval à la mer, mais un rêve bien difficile à concrétiser, tant au niveau du budget que de l'organisation.
Bref je m'égare après mure réflexion j'ai choisi une carrière inconnu tant pour Bilbao que pour moi, et plutôt orientée compétition comme ça je sais que les obstacles seront garnis de soubassements. Ni une ni deux ma coach téléphone au propriétaire qu'elle connait pour réserver la carrière. Nous serons donc en warm up deux jours plus tard.

En attendant, et totalement par curiosité, je regarde un peu les forums de cavaliers étant déjà aller à la plage, où? le budget? et puis je repense aux vacances que je passais avec ma maman et ma soeur quand j'étais petite, c'était vers Perpignan, la Franqui Plage vous connaissez ? C'était notre paradis, résidence calme, avec piscine, beaucoup d'enfants de notre âge, avec lesquels nous avons d'ailleurs grandi et revus chaque année, la plage à 800 mètres, des commerces, des glaciers, des bars, des restaurants, et sur la plage : UN RANCH !! Ranch dans lequel nous avons passé le plus claire de notre temps, les balades à cheval, les galops sur la plage, les nocturnes de 21 heures à minuit suivis d'un barbecue en musique, c'est vrai c'était le paradis. Ca fait maintenant bien 6-7 ans que je n'y suis pas retournée, mais pourquoi pas appeler, peut être se souviendront ils de moi, et qu'une place serait libre pour amener nos chevaux.

J'annonce la bonne nouvelle à L, le propriétaire s'est rappelé de moi, et il accepte de prendre nos deux loulous (10 euros la nuit par cheval on va pas se plaindre !). Je suis ravie, surtout que je connais les chemins de balade par coeur, et que c'est un super ranch, très bonne ambiance, le personnel est très agréable, la plage est à 20 mètres, et c'est mon endroit paradisiaque. L est OK, elle est aussi pressée que moi, nous regardons donc immédiatement les dates possibles, ainsi que le camping d'à côté. C'est réservé !!!!! Nous partirons du 2 au 5 septembre (nous reprenons que le 13 toutes les deux ) nous éclater à la plage avec nos deux monstres. Je suis surexcité et très pressée d'y être.

Revenons à nos moutons, c'est pas tout mais faut aller ressauter; Direction Ebreuil pour un entrainement en extérieur qui, je l'espère, se passera bien.
On est plusieurs cavaliers à partir, quatre au total, avec que des jeunes chevaux. A notre arrivée, S ma coach a déjà terminé d'installer le tour, il ne manque plus que nous. On s'empresse de seller, et hop à cheval.
La détente se passe bien, Bilbao regarde un peu l'extérieur mais ne montre aucun vice. On commence doucement à sauter, et les choses se compliquent. Mon petit monstre est très énervé, en même temps presque trois semaines sans sauter je ne peux que le comprendre, il me prend la main, fait des démarrage, séance sportive je peux vous le dire. Ma coach décide de "l'user" un peu sur la détente pour qu'il se cale et après quelques sauts je commence à reprendre le contact et à le contrôler. On peut passer à l'enchainement.

Je vous laisse regarder comment ça s'est passé, toute critique constructive est la bienvenue











Pour ce qui est de notre futur séjour à la plage, les deux compères seront dans le même paddock, mais je ne sais pas la réaction que pourrait avoir Bilbao envers la jument. On a donc décidé de faire un test avec L en les mettant dans le pré d'une copine le temps d'une petite journée afin qu'ils puissent se sentir, s'apprivoiser, et surtout avoir la place de s'échapper si tout ne se passait pas bien.
Chose faite, une fois lâcher les deux loulous ont directement plongés la tête dans l'herbe avant de comprendre qu'ils étaient libres et dans le même paddock. S'en est suivi des ruades et galopade dans tout le pré, mais aucun des deux n'a été méchant. Bilbao était même un peu pot de colle et n'a pas lâché la jument de la journée. Je me suis un peu amusée à courir dans le pré avec eux, c'était une chouette journée qui me remplit de bonheur quand je vois mon poney aussi heureux.



Désolé si ce post part dans tous les sens ^^Je l'ai écris en trois jours du coup je savais plus trop où j'en étais lol

Édité par kokolabricot le 13-08-2016 à 18h23

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L'histoire d'un poney pie : Saison 2017 en avant !
Posté le 16/08/2016 à 16h52
Bilbao est prêt pour les championnats régionaux, et moi aussi. Je l'ai retondu pour qu'il soit le plus beau de tous, et surtout qu'il n'est pas trop chaud. Il annonce un week end aux alentours des 30°, il va falloir s'armer de courage et de détermination pour lutter contre cette chaleur.



Il est presque midi lorsque l'on prend la route direction de Pompadour. Il fait très chaud, j'ai donc l'idée de mettre une serviette froide sur le dos de Bilbao pour qu'il reste au frais le plus longtemps possible. Idée qui s'est avérée être un échec quand on a du s'arrêter sur un aire d'autoroute car Monsieur le monstre avait fait tomber sa serviette par terre et ne supportait pas de l'avoir sous les sabots. Le reste du trajet s'est bien passé.



A notre arrivée très peu de cavaliers sont sur place, on a donc le choix de l'emplacement de la tente, et on peut profiter calmement du site avant la foule qui s'annonce. Bilbao a un grand boxe, il peut se rouler et faire un tour entier sans être gêné. Je lui donne sa ration de midi, certes un peu plus tard étant donné qu'il est déjà 15 heures, mais c'est pas grave, ça l'occupe deux minutes et puis il faut bien qu'il mange. En attendant avec A. on s'attèle à monter la tente et à ranger nos affaires. Une fois tout terminé, je vais m'occuper de Bilbao et le monter un peu pour le détendre avant le début du championnat régional de demain.









Le réveil sonne tôt ce matin, il est à peine 6 heures 30 et je dois déjà me lever pour aller nourrir, et préparer mes affaires. En tant que super groom, A décide de faire brouter Bilbao pour le détendre et le laisser à la fraiche, qu'elle bonne idée. En attendant je fais un peu son boxe, et je vais prendre ma douche. La première épreuve commence à 8 heures 30, et je suis deuxième de la cinquième épreuve, j'ai un peu de temps devant moi.
Tout s'enchaine assez vite, je vais faire ma reconnaissance et je me mets en selle pour déjà détendre. Bilbao est calme, il se montre appliqué et je pars confiante sur mon tour.
En piste il est un peu froid aux jambes, je n'arrive pas à l'avoir de suite dans un bon galop de concours, ce qui nous vaut une dérobade sur l'obstacle numéro 4 et deux bonnes touchettes, par chance les barres ne sont pas tombée. Je suis quand même contente de ce tour, et j'espère faire mieux demain.









Le soir venu nous mangeons dans un petit restaurant nommé "les remparts", le restaurant des cavaliers. Tous se retrouvent la bas pour déguster des plats divers et variés qui sont très bons, avant d'aller se reposer pour reprendre des forces et attaquer la journée suivante. A et moi même prenons notre temps, le site de Pompadour est tellement beau la nuit qu'on profite de ces instants pour se ressourcer et penser à demain.



Et demain le voila, le réveil se fait moins brusquement puisque je passe cet après midi seulement. On prend donc le temps de déjeuner, de faire notre toilette, celle de Bilbao, de nettoyer le boxe, et même de commencer à ranger quelques affaires comme la glacière, dégonfler les matelas, plier les duvets...
Arrivé midi je n'ai pas faim, le stress me coupe complètement l'envie de manger et je préfère m'occuper de Bilbao pour qu'il soit dans les meilleurs conditions possibles.
Le micro s'allume et une voix retenti dans celui-ci : "Début des épreuves jeunes poney avancées à 13 heures, reconnaissance dans 15 minutes", ça rigole pas dis donc, d'un côté tant mieux, pas le temps de trop réfléchir on va directement sur la piste faire la reconnaissance de mon tour.
J'ai décidé de m'armer aujourd'hui, il n'est pas question pour Bilbao de s'arrêter ni même de penser qu'il peut s'arrêter, je ne vais pas lui laisser le choix. Une fois en selle je fais une détente calme et rapide, il fait très chaud et la fatigue de l'effort d'hier se fait doucement ressentir.
Je commence mon tour avec beaucoup plus de galop que la veille, et dès le premier saut je sens que rien ne pourra nous arrêter. La peur de la dérobade étant tout de même présente, je préfère garder mes jambes et appuis même mes demandes par des petits coups de talons devant les sauts. Nous terminons sans faute ce qui nous permets de nous qualifier pour les championnats de France !!!





Très fière de mon loulou, la saison des qualifications se termine avec 6 sans faute sur 8. Un Bilbao toujours autant respectueux et appliqué, qui me fait confiance, et qui me donne tout à chaque fois. Demain c'est le grand départ pour les Championnats, on sera de retour dimanche soir. J'essaie de mettre des nouvelles pendant les cinq jours si je peux, je ne vous promets rien. Sinon dès mon retour je vous raconte tout avec pleins de photos et j'espère une revanche sur l'année passée.

Édité par kokolabricot le 16-08-2016 à 16h54

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Posté le 19/08/2016 à 07h44
kmpo a fait son infiltrée haha ! J'espère te croiser aujourd'hui!

Bon allez première manche passée hier, premièr sans faute pour Bilbao et moi en championnat ça fait super plaisir d'autant plus que j'ai trouvé Bilbao vraiment topissime sur son tour ! Il a obtenu 15 au dressage également et 15 en style (ces notes son attribuées pendant le tour de CSO) du coup le tout fait que nous prenons la deuxième place au classement provisoire je suis super contente. Notre revanche de l'année derniere a bien lieu !! Haha
Ce soir je passe vers 17 heures je vous dirais ce qu'il en est également. Et je vous ferais un topo complet à mon retour. Bisous à tous.


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Posté le 19/08/2016 à 19h36
Beaucoup moins bon aujourd'hui puisque nous sortons avec 8 points (2 barres) mais kmpo pourra confirmer j'ai monté n'importe comment et les deux barres sont 100% de ma faute!
Les photos sont cependant très belles, je vous les postes samedi ou dimanche

En attendant je suis extrêmement fière de mon Loulou qui s'est battu comme un vrai guerrier et qui m'a fait des tours et sauts juste parfait.

Édité par kokolabricot le 20-08-2016 à 22h25

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