Choix de l’endroit : depuis 50 ans la mode est d’injecter à l’encolure, une main sous la crinière, une main en avant de l’omoplate et une main au-dessus des vertèbres cervicales. (valeurs pour un cheval).
Trop haut on dérange le ligament nuchal et le ganglion nuchal, trop contre l’omoplate, ce seront les ganglions cervicaux superficiels.
Le plus fréquent est une injection qui frôle la colonne qui va faire en sorte que le cheval va être raide de l’encolure, mais raide au point qu’il ne peut plus, ni baisser la tête, ni plier son encolure. alors là , merci !j'avais jamais pensé à la gêne en lien avec les cervicales 
Si on force la flexion d’encolure, le cheval titube à le faire tomber.
En ces cas : des cataplasmes chauds ou des frictions qui chauffent. La chaleur est importante !
En 2 – 3 jours ça devrait disparaitre. Si ça ne disparait pas, il faut penser à des lésions que l’aiguille aurait pu faire en touchant un nerf, en déchirant des fibres musculaires et maltraitant des vaisseaux… Chose qui peut arriver sur un cheval qui n’apprécie pas les injections !
La réaction fébrile (>39.5°..) est due à la masse immunogène, mais plus souvent à l’excipient… On laisse le cheval tranquille un ou deux jours.
Vous évoquez souvent sur ce forum les soucis de propretés.
De vieux travaux allemands ont montré que pour être le plus proche de l’asepsie, qu’il faut raser le site, le frictionner à la
benzine vous parlez d'essence / carburant ???, puis une fois sec le badigeonner de votre antiseptique de choix, attendre que sa sèche et injecter.
Un tampon imbibé d’alcool n’est pas recommandé, car on va avoir en surface une « bouillie » qui va souiller l’aiguille dans son chemin. Et puis alcool dénature le vaccin.
Au risque de choquer… on passe le dos de la main en caressant le poil
vous pouvez préciser ? on fait ça à la place de passer un désinfectant ? dans le sens du poil ? ça à quel effet ? après avoir choisi un site propre et convenable. Par convenable, j’entends un endroit où la peau et les structures sous-jacentes sont « nettes ». Absence de gonfle, de nodule, de cicatrice. Et apprécier la souplesse, tendreté de l’endroit.
Autre site : les muscles pectoraux, site le plus en vogue par le passé. Bien supporté, un risque minime de développer une poitrine. Avantage en cas d’abcédation, facile à débrider ! Mais le risque de toucher un ganglion axillaire est possible, du vécu récemment : jument bloquée de son antérieur, ne pouvant plus l’avancer ! pour moi ça été une première. Avant ce cas, j’aurais juré les grands dieux que c’était impossible d’avoir une réaction de ce type au poitrail.
J'ai au contraire un mauvais retour sur les injections au niveau du poitrail. J'ai cru que j'étais pas douée mais j'ai trouvé de nombreux témoignages à ce propos , et mon vétérinaire m'a confirmé que c'était un endroit délicat
Autre site : les muscles semi-membraneux et semi-tendineux, donc dans les fesses.
Autre site : le fessier moyen, donc sur la croupe. Site très peu répandu dans nos contrées. En cas d’abcédation très difficile à assainir.
j'arrive pas à piquer là , le cuir est plus dur et comme je ne suis pas trés grande j'ai pas le bon angle
Un abcès peut mettre bien un mois, voire plus pour pouvoir être débridé. Les signes seront une zone inflammatoire tout d’abord douloureuse puis moins. Pour le faire mûrir du chaud. Donner des antibiotiques serait une erreur et encouragerait l’abcès à s’encapsuler…
Point important, les injections intramusculaires sont perpendiculaires à la peau. Le cheval tolère mal les injections sous-cutanées, cloques à coup sur.