Après vaut mieux ne faire qu'une leçon de jambes que biller dedans toutes les deux minutes.
Je monte un cheval en formation très mou de nature (enfin un faux froid, parce qu'il m'a mis le pied dans le plâtre la semaine dernière en pétant son câble).
Bref, en début de séance c'est rênes longues, et pas allongé en extension d'encolure. J'utilise mon bassin pour qu'il ait vraiment une grande amplitude. Si vraiment il est mou, une leçon de jambe dés la 1ere non réponse aux pression de mollet et derrière plus besoin de rien.
Et pareil, ce sont des chevaux à solliciter souvent dans les exercices pour qu'ils gardent l'énergie. Hop, transitions montantes ou descendantes, bam on sort les hanches, hop arrêt/reculé puis trot, puis re pas puis galop...etc...
Bref les garder actifs et concentrés, et ne pas les laisser se mourir à la jambe une seule fois et les mettre en avant dés la 1e seconde.
Je ne pense pas qu'avec le peu de travail qu'il fait ce soit un gros blasé. 5h/ semaine pour un cheval de club c'est vraiment très léger et la plupart des chevaux de proprios bossent plus.
Tout à fait d'accord.
Veillez en outre à deux points importants. :
1° Si le cheval est dans l'allure et dans la cadence souhaitée, la jambe doit cesser complètement d'agir.
Dès que la cadence diminue, on ferme les jambes de manière "électrique" et on arrête complètement d'agir dès que la bonne cadence est retrouvée.
2° Respecter strictement le principe jambes sans main.
En effet, fermer les jambes pour faire avancer tout en gardant les mains bloquées, cela revient à accélerer en maintenant le frein.
Quant on ferme les jambes, on ouvre devant. Surtout avec un cheval froid aux jambes.
C'est l'oubli de ces deux idées qui expliquent que nombre de chevaux sont devenus froids aux jambes.
Cordialement