Quelle filière métier choisir dans le cheval ?

pcql malolotte loin de moi de nier les difficultés de ces métiers.
Comme beaucoup de métiers, ils ne sont pas faits pour être pratiqués pendant 30 ans sans évoluer. Le problème, c'est si ces évolutions ne sont plus possibles à moins d'avoir des parents qui financent derrière.

Et si c'est le cas, que que Malolotte nous dit, c'est que c'est à l'organisation de la filière de s'en inquiéter parce que ces métiers sont à la base de son fonctionnement.

Vous pensez qu'il n'y a rien à faire ?
C'est triste comme constat, j'ai du mal à m'y résoudre. Est ce qu'un moniteur il y a 20 ans pouvait en vivre pendant plus de 10 ans ? Est ce qu'il pouvait évoluer vers d'autres métiers ensuite ? (administratifs, ou des métiers à responsabilité plus élevée...)

Il y a 20 ans, on devenait moniteur "pour la vie".
Mais je ne pense pas qu'on puisse comparer : on devenait moniteur a 25-30 ans avec un vrai bagage technique ... et il y avait moins de clubs, ils marchaient mieux, les banques suivaient ...

mika

a faire, oui, arrêter de faire miroité les jeunes sur les metier du cheval, à raison de 30 nenettes par classe sachant que elles n'auront pas d'avenir.

c'est un prof qui a l'époque ma dissuader fortement de faire un bac dans le cheval

et honnétement, je n'aurai pas eu ma formation agricole de base, JAMAIS, je n'aurai sur toutes la technicité mécanique, et phyto pour les prés, la maintenance des machines.

j'ai était recruté en tant que employé polyvalente, car je sais faire la maintenance des machines, je qualifié dans le cheval mais tout ce qui touche autour.. j'ai était le premier choix et bien devant des superbe nanas, groom et bien meilleurs cavaliére que moi.

ce qu"il recherche avant tout, c'est l’autonomie, la motivation, la faculté de se débrouillé si le tracteur tombe en rade, la maintenance des machines de thalasso dans mon cas, savoir faire plusieurs choses a la fois, rapidité d'execution, LA CONFIANCE de laisser son haras et les chevaux à son employer avec la cb d'entreprise car partit sur les concours à l'autre bout de la france ...

l'argent reste toujours le principale soucis, pour un bon salaire à la hauteur de mes compétences, me perméttant d'en vivre, je signe de suite

malolotte merci pour ces témoignages, c'est vraiment intéressant.
Et malgré toutes ces compétences, ce volontarisme et cette confiance qu'ils pouvaient te faire, ça n'a pas suffit à obtenir un emploi stable ? C'est vraiment triste !

pcql tu penses que le souci principal vient du manque de bagages techniques des moniteurs ?

Le nombre de club en augmentation fait certainement parti du souci, mais c'est le genre de problème qui se régulera de lui même par le marché à mon avis.

J'ai lu pas mal d'échanges sur ce thème (du niveau), et les pros disaient souvent que c'est le public qui demandait des cours plus orientés sur l'animation plutôt que la recherche de la bonne technique (évidemment plus contraignante pour les élèves, et plus exigeante quant au niveau du moniteur).

Je ne sais pas si c'est le probleme "principal", mais c'en est un oui.

Avant, tout moniteur savait faire progresser ton cheval jusqu'en 120-13. Tout moniteur savait reprendre un cheval compliqué, tout moniteur savait correctement faire un debourrage, savait démarrer un jeune en concours, et donc faire un peu de commerce... Combien savent faire ca aujourd'hui ? x debourrages + y pensions travail + z commissions = gros trou dans la caisse au bout de l'année...

Bonjour,
Je suis actuellement en 3eme, je voudrais travailler dans les animaux, on m'a expliquer que pour avoir le plus de débouchés, ne pas m'enfermer dans une formation où je ne pourrais faire qu'un seul métier est de faire un Bac S.T.A.V.
Je pense que tu devrais faire ça. Le lycée dans lequel je vais aller a l'option équitation et d'autres aussi, je vais la prendre et comme c'est un peu plus axé sur les animaux et les chevaux j'ai choisi ce lycée.
Je trouve qu'il est mieux car il sont moins axés agriculture etc.. Et ils laissent "de la place" pour les métiers du cheval.
J'espère avoir été compréhensible.
Bonne soirée.

Les courses hippiques...

Tu veux aller dans le milieu du cheval vas-y mais lance toi plutôt du coté des courses en temps que cavaliere d'entrainement ou autre.

Je suis palefreniere dans une ecurie de course ok pour certains ce n'est pas la joie de faire des boxs mais moi ça ne me derange pas. Je gagne 1250€ environ ok je me fais pas plaisir tous les mois mais peu importe si t'aimes ton metier tu t'en foutra le temps que tu te leves le matin et tu te dis que mon metier ces pas une corvé alors ce metier et fait pour toi

mika

non et c'est bien ce qui est triste

lilinek

tout à fait !

Bonjour tout le monde
J'aimerais plus d'informations sur ces métier
du secrétariat dans une ligue / fédé
Vendeuse dans une sellerie
Commercial
Aide vétérinaire (celui ci me tente un peu moins )
En espèrent que quelquun pourra m'aider

Je vais apporter mon humble témoignage: je fais partie des "jeunes enseignants", malgré mes 25 ans j'ai fait ma formation après 3 ans d'études dans un autre domaine ce qui me permettra une porte de sortie si un jour la vie me sort de ce métier-là... Je ne suis pas dégoûtée mais parfois découragée quand au manque d'évolution dans un futur à moyen terme, j'exerce en indépendant ce qui représente ses avantages et ses inconvénients. j'ai choisit ce rythme la pour ne pas me dégoûter en trimant en poney-club, les stages effectués pendant ma formation m'ont fait prendre peur.Je travaille 7/7 et je n'ai pas pris une semaine de vacances depuis bientôt 2 ans, alors oui j'ai pleins des trous dans mes journées, je commence parfois un peu tard, mais je ne décroche jamais vraiment et ca ca peut être usant. A l'heure actuelle ma situation ne me permettrait pas de payer et un loyer, et mon cheval, et le crédit de la voiture si j'avais du en faire un, malgré un bon smic tous les mois. J'habite a la frontière suisse ou les gens ont de l'argent et où il h a du travail, mais le cours de la vie est également plus élevé. Mon fiancé à un "gros" salaire stable à côté ce qui fait bouillir la marmite, mais tout le monde n'accepterai pas d'être ainsi dépendant de l'autre (parce qui dit indépendant dit pas de crédit, pas de bail). Comme il est lui aussi cavalier amateur, ca ne pose pas de problème d'être aux écuries jusqu'à 22h, d'aller en concours tous les we quand nous ne sommes pas aux Ecuries. Et c'est pratique pour lui d'avoir quelqu'un qui gère son cheval et son travail la journée quand il devrait à la place payer une pension "luxe" si je n'étais pas là. Pour l'instant la situation est stable mais comme dit dans un autre commentaire, le jour où nous voudrons autre chose ca se compliquera...
Ce qui me fait tenir c'est que je garde l'espoir d'avoir un jour mon chez moi, en arrêtant de payer des pensions pour nos 4 chevaux et en ayant le bénéfice même faible des pensions cumulés au coaching on vivra un mieux ou du moins on dépensera mieux, puisqu'on investira dans la pierre.
Courage en tout cas, sur mes potes de forma (une bonne vingtaine) on doit être 6 ou 7 à exercer et on a été diplômé il y a moins de 5 ans...

Merci misslois pour ce témoignage vraiment intéressant.

En définitive, vous êtes peu de ta promo à exercer, et ceux qui le font ont besoin d'une aide extérieure. J'entends par la que le métier en lui même est insuffisant pour s'assumer à 100%.

Est ce que tu as une idée de ce qui a pu changer en 20 ans à ce niveau ?
Ca serait intéressant de cibler ce qui a pu mener à cette situation qui est vraiment mauvaise pour la filière en définitive !

Après avoir commencé un bac pro élevage du cheval, J'ai vite compris que l'argent ne serait pas au rdv et qu'une écurie coûte un bras. Je suis donc revenue en filière générale, fait un bac stmg pour au final faire un doctorat d'expertise comptable. Il faut impérativement avoir beaucoup d'argent de base ou faire un métier qui en rapporte beaucoup, c'est un milieu qui demande du temps et de l'argent. Il vaut mieux partir sur un métier qui rapporte pour ensuite construire ses rêves. Personnellement je compte toujours élever des connemara :)