erikrod a écrit le 24/04/2016 à 08h33:
J'ai survolé... Il me semble que personne n'a abordé l'aspect "GREENCARD"...
ça ne s'obtient pas comme ça ! Et sans elle, pas de travail sur le territoire des Etats Unis !
Si on t'attrape avec un visa de tourisme en train de travailler, c'est menottes - aéroport - retour Paris !
Oui, c'est ce que j'allais dire!
Moi à ton âge
joyanna je voulais vivre dans un ranch au Texas. Ce qui était assez compliqué mais j'ai réussi à partir en tant que jeune fille au paire dans une famille tip top en Californie. J'ai voulu passer par une agence car c'est le seul moyen d'avoir une autorisation de séjour d'un an renouvelable une fois et de pouvoir bosser officiellement comme au pair. Mais trop de paperasse et d'argent à dépenser dans des truc qui me semblait sans intérêt à l'époque.
Du coup je suis partie avec un visa touriste. Le problème c'est que je n'avait pas le droit de travailler officiellement et qu'avec ce visa on ne peu pas rester plus de 3 mois (voir 6 si on fait une demande à l'ambassade). Donc, je n'étais pas payée mais nourrie/logée/blanchie et avec un peu d'argent de poche en fin de semaine (même ça normalement je n'avais pas le droit et aurai pu avoir des soucis). Je m'occupais des enfants que le matin. Mes aprèm étaient libres, au culot je me suis présentée au Del Mar National Equestrian Center et leur ai dit que j'étais cavalière et que ça me manquais de ne pas monter à cheval blablabla. On m'a présenté une nana, cavalière de dressage de haut niveau, qui justement cherchais quelqu'un pour détendre ses chevaux avant de les bosser plus sérieusement. Et hop, voilà comment je me suis retrouvée les fesses sur des chevaux de malade, en californie, au soleil, le rêve

J'ai dût rentrer au terme de mes 6 mois mais suis repartie pour 3 mois 20 jours après!
Quand je suis partie aux USA, je venais de récupérer mon poney préféré du club. C'était mon doudou. Mais il était à la retraite et bien mieux dans son grand pré de Seine et Marne avec ses nouveau potes et ma petite sœur qui le bichonnait, plutôt qu'en quarantaine aux USA juste parce que j'étais trop égoïste pour me séparer de lui.
Moralité : quand on est gamine, on a des rêves, parfois irréalisables. Mais il ne faut pas les effacer complètement de notre esprit, simplement les voir de façon plus réalistes. En grandissant et évoluant tu comprendras que ce que tu souhaites faire est difficilement réalisable mais que tu peux vivre une expérience qui en est proche. Même si c'est pas pour la vie, une expérience au bout du monde à vivre ses rêve est inoubliable et un vrai bagage pour l'avenir. J'occupe mon poste actuel parce que je suis bilingue, parce que j'ai vécu quelques mois aux USA, parce que j'ai poursuivi mes rêves. Aujourd'hui, grâce à l'argent économisé, je suis en train de monter mon propre ranch... en France! Donc mon rêve utopique de gamine n'est pas si loin. Comme je ne peu pas vivre aux Etats Unis, je créé un bout d'Amérique en région parisienne! Ah... et... je t'es dit que mon futur époux était américain??? On l'a tous l'American Dream! A nous de décider jusqu'à quel point on peu le réaliser ;)
Bref... J'arrête là mon roman.