@narce
Narce, j'aime beaucoup le fruit de ta réflexion!
Je procède dans l'autre sens, mais avec la même idée "d'adapter au cheval".
C'est à dire que c'est moi qui amène l'objet qui dessensibilise, mais en adaptant l'intensité et l'approche à "la tolérance" du cheval.
Il est clair que lorsqu'on dessensibilise un grand émotif, on ne commence pas par lui imposer de grands moulinets au dessus de sa tête avec cet objet qui le terrorise (j'exagère exprès les choses!

), on va peut être juste commencer par l'approcher doucement de lui et peut-être simplement se contenter de poser la pointe au sol sans l'agiter...
Ce n'est que lorsque cette première approche le laissera de marbre, que j'augmenterais très graduellement la difficulté,
quitte à revenir "en zone de confort" si je sens que ça va trop vite pour lui...
Bref, comme toi, je vais être très attentive à ne pas générer de stress (du moins de stress important, car quand on dessensibilise, ça génère forcément un minimum d'inquiétude, sinon, c'est que la dessensibilisation est déjà faite!)

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Les chevaux, n'apprennent pas quand ils stressent , donc c'est vraiment primordial, de s'adapter à la sensibilité individuelle de chaque cheval, pour précisément lui proposer les "exercices" dans l'ordre et l'intensité qui leur conviennent...
Par exemple, quand on dessensibilise au stick, on s'aperçoit que pour certains, ce qui est difficile (et effrayant), c'est de remuer le stick au sol, à côté de leur pieds, alors que pour d'autres, cette étape ne sera pas forcément la plus dure, mais ils auront la trouille du stick qui "arrive" du haut et se pose (ou reste au dessus de leur dos)...
C'est vraiment très individuel, c'est pour ça que sur un forum, on ne peut pas expliquer comment dessensibiliser, sans connaître le cheval, il faut vraiment faire au rythme de chacun!