Elevage de la Féerie, news 2022!

Bonsoir à tous!
Il y a quelques jours de ça j'ai encore surprit quelqu'un en parlant d'attendre 5 ans au moins pour le débourrage.

Sur le coup il était dur d'expliquer cette décision, hors du fait que la croissance se termine vers 7 ans.

Mais l'avantage de rouler toute la nuit c'est qu'on a tout le temps de réfléchir et j'ai enfin réussis à mettre des mots sur ma façon de voir les choses :

En admettant que vous montiez dessus à 5 ans et que vous puissiez le monter jusqu'à 25 ans, cela fait 20 ans que le cheval va vous donnez.

Pendant 20 ans il va vous portez, faire du croiser de papattes, sauter des obstacles, vous emmenez dans des chemins improbables et vous en sortir, supportez vos frasques.

Pendant 20 ans, soit la majorité de sa vie, si vous demandez poliment il se donnera corps et âme pour vous faire plaisir.

Pendant une bonne dizaine voir quinzaine d'années il vous mènera sur les podium si votre truc c'est les concours.

Pendant 20 ans il répondra à vos jambes, votre voix, votre poids.

Pendant 20 ans vous allez diriger un animal dont vous pesez 10 % de son poids avec deux lanière de cuir.

Pendant 20 ans vous allez convaincre un animal de 500kg environ de vous respectez, de vous écoutez. Vous allez le convaincre de vous suivre en le tenant par une corde et 3 bouts de cuir sur la tête alors qu'il lui suffit de juste décider de partir dans l'autre sens ou ne plus avancez, et vous ne pourrez rien faire avec vos petits bras.

Au delà de tout ça, à son contact vous allez apprendre. Sur lui, sur les chevaux, sur vous, sur les autres. Pendant toutes ces années vous allez vous remettre en question, vous remettre en questions. Vous allez grandir et évoluer à son contact. Entre le moment où vous avez poser les yeux sur lui pour la première fois, et le moment ou il partira galoper pour d'autres contrées vous ne serez plus la même personne et ce sera en partie grâce à lui.

Alors dites moi, vu à travers mon prisme est il vraiment dur d'attendre 2 ou 3 petites années supplémentaires avant de leur grimper sur le dos ?

Comme justification j'ai entendu que à 3 ans ils sont pas au max de leur force, il est plus facile de les faire plier.
Mais n'est il pas plus intéressant de travailler avec un cheval en pleine possessions de ses moyens plutôt que de lutter contre un jeune ?

Vous parlez de concours, mais n'est ce pas tout un système à revoir pour s'adapter à la croissance de ce merveilleux compagnon et non l'inverse ?

N'oubliez jamais que un cheval vivra sans vous, mais vous pouvez vous seulement survivre sans eux ?

On vous fait des bisous à la carottes, La Féerie.

Bonjour à tous !

Il y a quelque temps de cela on m'a dit que les prix de vente étaient trop chers. Cela m'a amené à me demander si vous saviez réellement ce que ce prix comprend ? ( attention long article en approche)

En admettant que vous achetez le poulain à 9 mois, croyez-vous qu'il n'y a que 9 mois d'alimentation dans le prix ?

Rajouter 1 an au calcul déjà, car la gestation de 11 à 12 mois est à prendre en compte. Pendant le temps où le poulain est sous la mère il faut également rajouter l'alimentation de la mère. Sur un aliment de bonne marque et du foin à volonté environ 6 mois dans les bonnes années.

Vous me suivez, cela vous semble logique ? Vous croyez être au bout ?

Rajoutez les échographies, la déclaration de papier, la visite vétérinaire pour la puce, les vermifuges, les seaux à lécher.

Fini? Non rajoutez le prix de la saillie ou de l'entretien de l'étalon pendant le temps de gestation et de sevrage.

N'oubliez pas ce que l’État se fera un plaisir de nous prendre.

Fini? Mais bien sûr que non. Rajoutez au minimum une visite ostéo et dentiste par an ainsi que le passage d'un maréchal grand minimum 4 fois par an pour les chevaux ne sortant pas. Les soins divers, cure de levure, drainages....

Et s'il y a la moindre complication, il faut bien payer le véto.

Et les reproducteurs, sont-ils arrivés là par hasard ? Gratuitement ? Dans l'idéal il faut bien rembourser cet investissement. Alors on divise le prix par le nombre de poulains que l'on peut espérer avoir. Ce qui bien sûr, n'arriva jamais car la vie est faites d'impondérables. Alors oui certains chevaux comme les étalons seront retables bien plus vite qu'une jument. Maigre compensation !

Aller vous pouvez souffler... Ah oui mais non, car maintenant je parle matériel. Je passe sur la dizaine de licols qui passe sur leur tête tous les ans ( par la Terre Mère ils en font quoi de ces fichus licols?), pour plutôt focaliser sur les centaines de piquets et les kilomètres de fils, le véhicule adapté, le matériel pour amener l'eau, la débroussailleuse.... Il faut aussi envisager des investissements qui seraient bien utiles tels qu'un van, un tracteur, un broyeur, un plateau pour aller chercher le foin....

Là vous avez les paramètres calculables. Maintenant parlons du non calculable au travers de cette question, mais qu'est-ce que donc que le métier d'éleveur ?

Le métier d'éleveur ne commence pas à la naissance. Il ne commence pas à la saillie. Non, le métier d'éleveur commence bien des années avant cela, lorsque l'on sélectionne notre reproducteur.
On prend le temps de se demander ce que l'on souhaite élever, ce que l'on souhaite vendre et ce que l'on souhaite créer comme relation au travers ses ventes.

Donc là, après avoir réfléchi intensément on investit dans un cheval reproducteur. On investit de l'argent et de l'espoir, on investit 1 an pour voir le bout des sabots de cet espoir. On investit 9 mois avant de le vendre . On investit 7 ans avant de le voir adulte. On investit dans 8, 9 ans avant de voir si on a réellement vu juste.
Un poulain pour nous ce n'est pas juste une somme d'argent qui rentre. Un poulain c'est des années de travail.

Un poulain c'est un être qu'on aime avant même qu'il soit là. Mit bout à bout je passe des heures pendant la gestation à caresser le ventre des juments et roucouler que j'ai hâte de voir ce beau bébé.

Un poulain c'est des larmes. Des larmes de joie lors des premiers moments, tous ces moments où ils avancent, ils grandissent, lorsque l'on trouve LA personne qui lui convient. Des larmes de tristesse et de désespoir lorsqu'il se blesse ou est malade.

Lorsque vous partez avec un poulain c'est 30 ans de confiance que vous prenez avec. Pour ces 30 prochaines années je vous fais confiance pour aimer et choyer cet être que j'ai vu naître, dont j'ai vu les premiers pas. Cet être que j'ai aimé avant même qu'il soit né. C'est même un bout de mon petit cœur qui part avec.

Vous partez avec presque 2 ans de vacances non prises. Vous partez avec des heures passer sous la pluie à patauger dans la boue pour que tout le monde ait à manger et à boire, vérifier que tout le monde va bien, pendant que les copains sont calés devant une série, plaid et chat sur les genoux.

Vous partez avec des heures passer sous la canicule à mettre à boire et à manger, vérifier que tout le monde va bien, pendant que les copains sont entrain de bronzer à la plage.

Vous partez avec des moments de stress comme lorsqu'il neige et que je me demande comment je vais aller au pré, et si je me plante en voiture comment vais je faire ?

Vous partez avec des jours où je rentre trempée, usée, pleine de boue, pleurant de fatigue et me demandant pourquoi je n'élève pas des souris.

Vous partez avec 9 mois de temps où j'ai vu ce poulain tous les jours. Où je lui ai appris à apprécier la présence humaine et à se comporter convenablement avec nous. Je lui ai appris à marcher en main, nous faire confiance, nous suivre au bout d'une corde avec 3 bout de cuir sur la tête pour faire un licol, alors qu'il a largement la force de déjà me dire zut.

Vous partez avec des éclats de rire devant leurs bêtises, des sourires et des soupirs. Vous partez avec de merveilleux souvenirs au clair de lune à les voir vivre et grandir.

Vous partez avec 30 ans de suivi après vente. 30 ans de conseils, 30 ans où je serais là pour répondre à vos questions.

Lorsque vous venez au contact d'un éleveur comme moi, vous venez toquer chez moi en me disant « Je suis en mesure de comprendre cela ».

Lorsque vous me dites que c'est trop cher vous me dites « Franchement...tu n'as pas honte de ne pas vouloir perdre d'argent dans la vie ? ».

Et, ayant conscience de la somme que cela peut représenter je propose des paiements en 10 fois. C'est-à-dire que quand le poulain part je n'ai bien souvent eu que la moitié de la somme et encore parfois c'est juste les 10 premiers pourcents.... Connaissez-vous beaucoup de gens faire cela ? Moi pas des masses. Une seule demande par rapport à cela : avoir le virement le plus tôt possible dans le mois. Et s'il y a un souci de me prévenir.

Je ne suis pas devenue éleveuse pour l'argent. Je suis devenue éleveuse pour donner la chance à d'autre personnes de vivre la même merveilleuse histoire que je vis depuis 11 ans avec mon grand amour équin, Tapioka.

Donc voilà, un long texte pour essayer de vous expliquer ce qu'il se passe dans la vie d'un éleveur. La prochaine fois que vous voyez une annonce, au lieu de vous dire « Tain..il se fait des co*uilles en or lui » ( ne mentez pas on sait que c'est ce que vous vous dites), demandez-vous plutôt ce que ce prix est censé couvrir et pourquoi cet éleveur fait un autre boulot à 50h/semaine à côté.

Nous vous remercions d'avoir lu jusqu'au bout, et nous vous invitons à partager nos publications si elles vous plaisent.

On vous fait des bisous à la carotte, La Féerie.

Bonjour à tous !

Je vous ai écris un article où je vous disais que c'est grâce à la rencontre avec Tapioka que je suis devenue éleveuse et ensuite j'ai écris un article sur le coup de cœur.

Il est donc temps de vous racontez notre histoire et pour cela j'ai attendu avec beaucoup d'impatience le mois de Janvier car cela fait maintenant 11 ans que cette histoire à commencée.

Alors avant de commencer ce récit je dois déjà vous prévenir que ce sera un poil long et surtout que ce n'est pas à refaire. ( tout cela à été réaliser par des cascadeurs professionnels, tout ça tout ça)
Allez prenez votre plaid, votre chat et vos oreilles, mère Castor va vous racontez la fabuleuse histoire de sa rencontre avec Tapioka !

Nous sommes en Décembre 2007, j'ai alors 16 ans et je fais mes études en alternance dans le milieu du cheval et pour cause de famille défaillante je suis placer en famille d'accueil. Je viens de changer de lieu de stage et mon nouveau maître de stage me fais visiter les pré et me présente les chevaux.

Nous voilà devant un champs où est une jument de propriétaire suitée de son poulain de 5 mois et demi.

Et en arrivant de le pré je l'ai vu, Lui. Un poulain noir comme le charbon mais la liste grisonnant déjà, presque aussi grand que sa mère.

A l'instant où je l'ai vu j'ai senti mon monde basculé. Je n'étais pas sensé acheter de cheval, mais lui....C'était Lui. Cela peut sembler cucul, mais c'est comme si tout avait prit un sens. Peut importe les choix que j'aurais pu faire dans ma vie, tout m'aurait conduis à cet instant précis à être ici face à lui.

Mon MDS ( Maître de stage) m'a alors annoncer que à mon retour après les vacances il faudrait sevrer ce poulain et qu'il se nommait Tapioka.

J'ai demander 15 jours pour réfléchir. Ma décision était déjà prise pourtant....

En revenant de vacances j'ai discuter avec mon MDS. Ce poulain j'avais pas pu me le sortir de la tête pendant les vacances, il était évident que nos chemins ne pouvait se séparer.

Le deal était alors le suivant : je bossais les weekends et vacances en plus de mes stages pour financer la pension. Et lui avancerait l'argent pour payer le poulain, somme que je rembourserais en plusieurs fois.

Les mois ont alors commencer à passer exactement comme cela. Mes week-ends et vacances étaient dédiées au financement de la pension de ce poulain au regard incroyable, et mon argent de poche à son paiement.

Peu de temps avant la fin d'année deux personnes sont arrivées en plus dans la structure : une jeune femme pour passer son BPJEPS ( qu'on nommera S) et une « stagiaire » ( pas sûre qu'elle avait une convention pour être franche), qu'on nommera G.

Les choses ont alors commencées à changer, doucement mais sûrement. Mon MDS avait tendance à se lâcher sur la boisson, et lors d'une beuverie il a décider que S serait la responsable maintenant lorsqu'il ne serait pas là... Et sans le dire lorsqu'il serait bourré. Cette jeune femme à alors décider de l'aider à sa manière et elle arrivait systématique avec de l'alcool.

J'ai passer les vacances d'été à faire des boxes et des balades poney, je vous garantis que j'en ai taper des bornes ! Je ne montais plus à cheval mais mon poney d'amour coulait des jours heureux au pré, alors j'ai serrer les dents.

Vient alors la fin de l'été. Je venais de changer de famille d'accueil et jeune et naïve j'ai cru pouvoir lui faire confiance et lui parler de Tapioka... Elle s'est alors empresser de remonter l'information, jusqu'au Juge.

Pendant ce temps là j'ai été prié de dégager le plancher pendant 15 jours, direction une colonie dans le sud de la France. Au bout des 15 jours je reviens, et reprends la route de l'école pour ma term BEPA.

Le juge à alors décider que mon MDS revendrait Tapioka et me reverserait l'argent ( ben oui...Après tout c'est qu'un cheval, lui ou un autre... Comment vous expliquez ma rage à ce moment là ?). Lui raconte que comme je n'ai pas bosser pendant les 15 derniers jours d'Août je lui doit 200€, puis ça devient 2 000€...Je n'avais jamais payer le cheval ni la pension, bref tout un tas de mensonge.

Entre temps je reprends contact avec ma mère, lui demande de l'aide et là commence l'enfer : oui on va le récupérer, puis non, puis oui, puis non. Et tout ces changements en quelques heures, je doit encaisser des dizaines d'appels par jour où elle change d'avis.

Je n'ai plus accès à l'écurie, mon bébé, l'amour de ma vie à été rentrer en box et je suis sûre qu'il n'en sort pas. J'en hurle de rage et de douleur, tout les adultes autours de moi ne comprennent pas, ne veulent pas comprendre qu'il n'est pas juste un cheval. Et aucun d'entre eux ne tient le même discours 2h de suite : ma mère change d'avis plus vite qu'elle change de chemise et mon MDS n'arrive pas à se décider, un coup je lui doit de l'argent, un coup non....Je suis la plus jeune de l'histoire et la seule qui ne fais pas yoyo dans ces décisions !

J'essaye d’échafauder quelques plans pour le sortir de là mais aucun n'est vraiment réalisable.

Un soir, par hasard, je croise une connaissance faites dans cette écurie. Elle me dit qu'elle va chez W essayer un cheval, et que derrière il restera en pension chez lui à prix coûtant. Je l'accompagne alors chez W, que je connais.

Je discute avec lui, et j'apprends que mon MDS crie partout que je suis violente avec les chevaux, que je lui ai blesser son cheval, briser des chevaux.... Je savais vaguement qu'il racontait ça, mais ça fait mal d'entendre les histoires qu'il raconte sur tout les toits.
W me dit que lui m'a vu à cheval, il m'a vu trimer sans jamais me plaindre. Il sait que mon MDS est un con alcoolique. Il me donne alors la clé de cet enfer dans lequel je patauge depuis 2 mois : si je sors Tapioka je peux l'amener ici.

Cela fait 2 mois presque 3 que je n'ai pas vu mon doux gris. Un chose est sûre : il n'est toujours pas pucer puisque sur les annonces il est annoncé non identifier.

Je me souviens alors d'un véto du coin avec qui mon MDS est en litige. Une autre clé pour la sortie de cet enfer ! Je l'appelle et lui demande de venir à tel endroit pour pucer un poulain ONC. W est au courant de ce que je fais, il sait que Tapioka peut arriver à tout moment. Le véto étant en litige avec mon MDS il ne l'appelle pas avant pour lui en parler.

Le jour J je me poste à l'entré d'un chemin juste au dessus de l'écurie, d'où on ne me voit pas. Mon scoot est planqué plus loin dans le chemin, hors de vu. Le plan de base : une fois le véto arrivé je descend chercher le poulain, leur dit qu'une fois pucer je leur payer les 2 000 € en liquide et je me barre.

Au final pendant que j'attendais des amis à eux arrivent, me voit et bien sûr s'empressent d'aller leur rapporter ma présence. La femme de mon MDS vient me voir, je lui explique ce que je compte faire.

Une fois le véto sur place je descend chercher Tapioka que je trouve attaché à l'entré. Son état me fait presque pleurer : sale, maigre, plein de vers. Lui qui était toujours plein de vie est totalement éteint. On voit clairement qu'il a passer ses dernières semaines dans un box sale, nourrit au minimum vital.

Pendant ce temps là mon MDS, sa femme et leurs amis tente d'embarquer un cheval. Je leur dit qu'une fois pucer, une fois définitivement à moi je reviens payer.

On puce le poulain ...Et vous croyez vraiment que je suis retourner payer ces voleurs ?

J'avais bosser comme une dingue pour payer cette pension et en plus de ça il a tenter de me la faire à l'envers.

Je pars alors sans me retourner, choppe mon scoot et me voilà à rouler au pas dans un chemin en tenant mon gamin en longe derrière. Au bout de ce chemin habite la connaissance qui m'a mit en contact avec W, je frappe en panique car je sais que le temps m'est compter. Je planque mon scoot au fond de son hangar et commence une course contre la montre : je dois effectuer les quelques kilomètres qui me sépare de chez W avant qu'on me retrouve. Heureusement pour moi quand je suis partis ils n'avaient toujours pas réussis à embarquer le cheval réfractaire.

Je tire, je pousse, je supplie Tapioka de marcher plus vite....Mais le pauvre est éteint totalement, on dirait qu'il n'y a plus rien en lui.

Je frôle un rond point et en face horreur....la voiture de mon MDS. Je tire de plus belle sur la longe, pourvu qu'on nous ai pas vu....j'ai le cœur qui bat la chamade, je me retourne sans cesse, flippe à chaque voiture que j'entends.....

Je finis par pousser le portail de chez W. J'en pleure de soulagement, il n'y a personne mais je sais ou mettre Tapioka.

En quelques jours en étant bien nourrit et en étant vermifuger je retrouve mon bébé si vif et si vivant <3 L'étincelle dans ces yeux revient enfin !

Entre la rencontre avec Tapioka et son arrivé chez W il s'est passer environ 10 mois.

W à raconter à mon MDS que je lui avait revendu Tapioka une poignée de moule. De cette manière mon MDS ayant peur de W, il n'est jamais revenu prendre Tapioka.

Par contre quelques semaine après je l'ai croiser sur la route, moi en scoot et lui en voiture...une véritable course poursuite, lui me bloquant me hurlant de m'arrêter, moi prête à rouler dans l'herbe pour l'éviter...ça a durer quelques bornes puis il m'a lâcher. Je ne l'ai jamais revu et je n'ai plus jamais parler de mon poulain aux adultes m'entourant !

Nous avons alors pu passer plusieurs années chez W, j'ai débourrer Tapioka lorsqu'il a été en âge de l'être...Enfin débourré est un bien grand mot, comme chaque chose que j'ai voulu lui apprends j'ai eu l'impression qu'il savait...Avec lui tout a toujours été si simple, si évident !
Puis lorsque j'ai eu finis mes études j'ai acheter Tess et récupérer Tapioka...mais cela est une autre histoire !

Pour illustrer notre histoire j'ai choisis cette photo.
Cette photo c'est pas juste un bout de notre quotidien, mais un bout de notre intimité.
Il est mon meilleur ami, celui qui me consolera toujours.
Il est mon plus grand amour, le premier, le seul et l'unique. Il gardera sa place à mes côtés quoi qu'il arrive.

Cette photo est sans pose avantageuses, sans atours, sans retouche. C'est juste lui et moi, pour toujours et à jamais <3

Bien sûr je ne peux pas conseiller de reproduire ce que j'ai fais. J'ai eu chaud à mon derrière, j'aurais pu me faire renvoyer chez ma mère manu-militari, on m'a classer en cas difficile et parler séjour de rupture à l'autre bout de la France pour me calmer...on a aussi parler de me laisser en plan à mes 18 ans, et je n'aurais jamais pu finir mes études. ( Oui le cas difficile que j'étais avait qu'un seul objectif : avoir son bac pour prétendre aux aides JA pour m'installer....)

Je peux juste vous conseillez d'aller aux bout de vos rêves :D

J'ai eu la chance immense de croiser les bonnes personnes au bon moment. Même si je ne suis plus forcément en contact avec tout ces gens, je les garde dans mon cœur pour leur aide !

La force de l'amour qui me lie à lui c'est la raison pour laquelle je suis devenue éleveuse. Pour vous permettre à vous de connaître ce lien indéfectible, cette fusion avec un être aussi merveilleux.

Voici donc pour la première histoire de rencontre de cette année, j'aurai pu la publier en décembre puisque notre histoire à commencer au premier regard, un certain jour de décembre 2007....Mais étant le premier j'ai pris mon mal en patience pour commencer l'année par cette histoire.

Nous vous remercions de nous avoir lu, nous vous invitons à partager nos publis si elles vous plaisent car c'est grâce à vous que nous gagnons en visibilité !

On vous fait des bisous à la carotte et on vous dit à très vite pour de nouvelles histoires, La Féerie.