Le post des enfants uniques.....

coucou,

intéressant comme sujet...je ne suis pas enfant unique, j'ai une petite soeur mais aujourd'hui on est comme deux étrangères depuis plusieurs années
quand on était petites au tout début ce n'était pas évident, ensuite on était très proches et ...depuis l'adolescence on ne se parle plus.
voilà je suis mitigée dans mon cas...mais quand même contente d'avoir une soeur même si c'est pas l'entente de rêve et que souvent ça hurle

j'aurai aimé avoir un grand frère mais genre avec 6 ans de + , quand je vois mon chéri avec sa petite soeur je trouve ça mimi comme il l'a protège.

sinon avec mon copain on projette d'avoir 2 enfants au moins, moi j'avoue que parfois je me dis 1 ça serait bien parce que 2 j'aurai peur de faire trop de différences, mais lui en veut absolument 2 car il trouve ça triste d'en avoir qu'un (pour l'enfant), dans l'idéal on veut un garçon d'abord

J'ai 22 mois (Pas 2 ans !) de différence avec mon frère. Il a 16 ans et moi 14 ans. Il vit chez mon père maintenant et moi, chez ma mère. Franchement, c'est le bonheur fou depuis qu'il n'est plus là. J'ai la télé pour moi, il ne me tape plus dessus pour un oui ou pour un non. Quand on se voit, on est beaucoup plus fusionnel qu'avant.
Je suis une personne très peu patiente (Sauf avec les animaux) et son comportement de sale gosse malheureux comme le monde me bouffait l'existence. J'ai encore du mal à le supporter alors que je le vois 2 jours par semaine.

Je pense que je n'aurais jamais souffert de la non-naissance de mon frère. J'ai toujours joué seule avec mes Playmobils et j'avais une imagination de folie. Quand je voulais jouer avec lui, il finissait par partir parce que je commandais trop. Je pense aussi que j'aurais eu mon poney et mon chien depuis longtemps. Après, peut-être que sans lui, je n'aurais jamais été moi et ça aurait arrangé plein de gens (Mais pas moi ).

Parfois, j'aimerais qu'il ne soit pas là parce que je souffre beaucoup de la situation actuelle. La grand-mère maternelle qui dit que ses problèmes sont de ma faute, la grand-mère paternelle qui lui offre un milliard de choses alors que moi... Je pue..? Le grand-père paternel qui ne me parle plus à cause d'une histoire avec ma mère à propos de mon frère alors que j'ai tout fait pour entretenir une bonne relation... Tous les "amis de vacances" qui vénèrent mon frère et qui lui courent après dès que ça va pas alors que moi, on s'en bats les c*uilles profondément... Bon, la famille (Hors parents) qui a globalement toujours dit que tout était de ma faute et de mon caractère de merde. Je suis invisible aux yeux des gens, tout le monde finit par kiffer mon frère et moi, m'oublier...

Donc bon, vous pouvez comprendre qu'un frère ou une sœur, ça pue.

Une pote avec sa sœur aussi, c'est la guerre. Morsure, griffure, étranglement, menace avec un couteau... Etc... (11 mois d'écart)
Mes cousines maternelles, elles ont des rancœurs très profondes que je ne connaissais pas avant de partir en vacances avec elles. C'était pas jojo' à entendre hein...
Mes cousines paternelles, elles ont une relation basé sur la jalousie depuis la naissance de la cadette. L’aîné a eut beaucoup de mal et y'a toujours eut beaucoup de jalousie.
Sinon, ma dernière cousine est fille unique et c'est compliqué parce que dyspraxie mais elle ne s'est jamais plainte de l'absence de frères et sœurs. Le problème est qu'elle a été trop couvée et donc n'est absolument pas autonome. Le problème de beaucoup d'enfants uniques.

Bref, s'cusez le pavé.

Etre fille unique, ça doit être le pied !

EDIT: Rajout de texte
EDIT°: Ortho

Je suis fille unique. Je peux pas trop répondre au "comment le vivez vous adulte" puisque je n'ai que 16 ans, mais je peux dire que ça fait de moi quelqu'un de très très solitaire. Comme j'ai toujours été toute seule et que j'ai donc toujours su m'occuper seule, j'ai du mal à m'intégrer, et je n'apprécie pas spécialement de passer du temps avec les autres. J'aime ma solitude, ce qui devient assez problématique quand la plupart des ados de ton âges ne pensent qu'à une chose : voir leurs amis.
J'ai un cercle assez restreint d'amis. Je me force à participer à certaines soirées, parce que ça fait plaisir à mes copines de me voir, et je dois dire que parfois c'est sympa. Mais ça m'agace vite...
En classe c'est un peu pareil, je ne supporte pas de travailler en groupe. En binôme, avec une copine (on travaille de la même façon), ça passe encore. Mais le vrai travaille de groupe m'agace.

Je ne suis pas enfant unique. J'ai un grand frère de 4 ans mon aine. On s'est toujours assez bien entendu avec des périodes plus ou moins proches.
Aujourd'hui a l'âge adulte on est très proches, on s'est rapprochés encore davantage quand mon frère s'est mis en couple car je m'entends très bien avec son amie.
On est partie au ski avec eux il y a deux ans et on prévoit de repartir avec eux l'an prochain. Mon frère j'y tiens comme a la prunelle de mes yeux. Je suis fière de lui.

De mon côté je suis maman de trois filles (1,4 et 6 ans). Alors oui il y a des chamailleries mais elles sont toujours fourrées ensemble et il y a de franches parties de rigolades! Mon aînée l'autre jour me parlait d'une de ses copines qui n'a pas de frère et sœur en me disant " mais elle doit s'ennuyer!"
Par contre la ou je suis ok c'est qu'il faut faire une gymnastique pour les parents afin que chacun des enfants ait du temps rien que pour lui. Il faut prendre du temps individuel avec chaque enfant, on élève pas une portée de chatons mais des enfants avec des âges, des caractères et des envies différentes.

Moi ce qui me questionne sur les enfants uniques c'est la mort de leur parent, le fait de se retrouver parfois seuls face à ca. Moi je sais que le jour où je n'aurais plus mes parents, une certaine cellule familiale subsisterait avec mes frères et sœur : évoquer notre enfance et nos parents à travers ça, ca n'a pas de prix.
Je sais que c'est quelques chose qui ressortait quand je parlais à des enfants uniques adultes

Après j'imagine qu'on compense avec autre chose.

Etant fille unique depuis ma naissance, mon enfance c'est bien passé, je l'ai bien vécu. Bon à moment donné j'avais des personnages imaginaires donc j'étais pas toute seule (dans ma tête) donc ça allait, c'était comme si j'avais les bon côté d'être fille unique sans en avoir les inconvénients.

Une fois adulte, ça n'a pas changé, je le vis toujours bien (les personnages imaginaires en moins).

Mais ça n'exclut pas qu'il y avait quand même comme un manque au fond, j'aurais quand même voulut avoir un frère ou une soeur. Même maintenant j'y pense encore au manque, en pensant que mes futurs enfants n'auront pas de tonton ou de tata (du moins de mon côté de la famille).

tekkenyo J'ai un frère de trois ans mon aîné, nous étions très proches quand nous étions enfants, et pourtant... je suis tout à fait comme toi :p Je pense que le fait d'avoir un frère/une soeur ne joue pas forcément sur la sociabilité.

En ce qui me concerne, je pense qu'être enfant unique ne m'aurait pas dérangée, au contraire. Idem pour mon frère, il m'a maintes fois fait comprendre qu'il aurait été mieux sans moi. Il vit toujours chez mes parents, moi je suis partie faire mes études ailleurs et je ne rentre quasi plus chez moi. On ne se parle plus depuis (sauf un message tous les 6 mois pour balancer une connerie).

je me disais aussi ça pour les parents...

mais depuis peu j'ai été deçue sur ce point car je connais des gens qui ont perdu un parent et qui s'entendaient que moyennement avec leur frères et soeurs et quand je vois que maintenant au lieu des e réconforter c'est la gueguerre pour l'héritage pfff
sinon pour ma soeur et moi c'est triste à dire mais je suis pas sûre qu'on sera plus proches si ça arrive au contraire même (là nos parents c'est un peu près la seule raison pour qu'on se tolère, quand on a perdu un grand-parent on n'était pas plus proches même le contraire...) et de ce point de vue là je trouve ça plus blessant de pas s'entendre avec ses frères et soeurs quand on doit aussi gérer la perte de personnes très proches

édit: c'est fou autant de gens qui ont du mal avec leur frères et soeurs

J'avoue que je trouve ça tellement dommage. Pour moi un frère ou une sœur c'est un cadeau. Une fratrie c'est super important... Quand je vois chez mon homme ils sont 5 et ca s'entend pas super top et surtout ils sont pas solidaires pour un sou... Je sais que je dois travailler sur ca à moins le prendre à cœur car aujour'dhui quand mes filles se chamaillent ca me fait mal au cœur...

j'ai un frère jumeau et un grand frère ...

clairement, on ne serait pas frère et soeur, on ne se parlerai jamais... on se voit chez les parents, pour les anniversaire et noel ...

Coucou, alors pour ma petite histoire je vivais avec ma mère sans connaitre mon père et j'etais fille unique. Je l'ai vraiment bien vécu et c'est vrai que j'ai été pas mal gatée (mon premier cheval a l'age de 14 ans, maintenant j'en ai 26 et j'ai 6poneys que j'ai fait naitre pour la plupart)
je suis tres proche de ma mere encoe aujourd'hui j'habite a 10kms de chez ma mere et on se voit plusieurs fois par semaine.
J'ai appris a l'age de 19 ans que j'avais 3 demis frères et 1 demi soeur du coté de mon père, mais ils sont beaucoup plus agés que moi ils ont environ la quarante ans. je m'ente,ds très bien avec ma soeur e je n'ai jamais encore rencontré deux de mes demis frère.

J'ai deux sœurs, une plus jeune de 5 ans et une jumelle.

A mon adolescence, je les haïssais, vraiment. Tous leurs faits et geste me mettaient hors de moi, même le bruit de leurs respirations. J'avais envie de les étrangler, je ne pouvais plus les voir.

Depuis gamine, rien de m’exaspère plus que les gens qui avec leur air débile et leur voix niaise, viennent me dire "Haaaan j'aurais adoré avoir une jumelle, ça doit être trop bien"[/i] ou qui pose pleins de questions stupides comme [i]"vous parlez par télépathie ?"[/i] ; [i]"quand l'une est triste, l'autre l'est aussi ?" ou le pire du pire, ceux qui ne font aucun effort pour nous différencier, et qui me nommait "les jumelles" ou qui nous comparait.
Ça me donne envie de les gifler avec une pelle, mais enfant ça me donnait juste l'impression ne n'être personne, de n'être qu'un demi-humain, qui valait moins que les autres.

Franchement, si dans votre entourage il y a des jumeaux, ne leur posez pas vos questions débiles, et surtout, par pitié, faites l'effort de les appeler par leurs prénoms ! En tant qu'enfant, ça m'a énormément blessé, et ça a émincé encore plus mon peu de confiance en moi.

Bref, aujourd'hui, même si je ne les déteste plus car on vit séparément, il ne faut pas que l'on se voir toutes les 3 plus de 2 jours d'affilée (et encore), sinon ça redevient comme avant.

Donc, même si j'aime bien mes sœurs (de loin), j'aurais bien aimé être fille unique (chose que je revendiquais à mes parents à chaque fois qu'on m'engueulait pour mes sœurs -souvent-).

Je suis également fille unique et étant plus petite jusqu'a mes 11/12 ans je regrettais de ne pas avoir de frères ou de soeurs je me souviens même qu'a 4/5 je commandais un petit frère a Noel
Aujourd'hui je me dis que je n'aurai pas aimé partager ma maman mais c'est parce que je n'ai pas été habituée ca Je me dis aussi que le fait d'être fille unique m'a apporté le "privilège" de peut être plus être gâtée, je pense surtout à ma jument si j'avais eu un frère ou une soeur mes parents n'aurait peut être pas eu les moyens de me l'offrir et je considère ca comme une chance! J'ai malgré tout toujours rêvé d'avoir un grand frère quelqu'un qui me protège et c'est chose faite depuis mes 8 ans ou j'ai un demi frère que je considère comme mon vrai frère, bien qu'il soit âgé de 15 ans de plus on s'entend parfaitement bien et je regrette qu'il n'habite pas avec nous car je l'aime énormément et lui confie tout !

kiomee


Comme tu le dis oui ca risque d'être très dur, moi je l'ai dit j'ai un demi frère et je sais qu'il sera la pour moi mais ceux qui n'ont vraiment personne c'est horrible. Je connais un garcon unique a mon lycée qui a perdu ses parents dans un accident de voiture à l'age de 11 c'est tellement triste..

tekkenyo
Tu sais, j'ai un petit frère (19 ans) avec qui je suis hyper fusionnelle et malgré cela j'ai toujours détesté les travaux de groupe
Je pense que ça n'a rien à voir avec le fait d'être enfant unique ou pas, juste une question de façon de voir les choses - et en effet, jamais je n'apprécie d'être en binôme ou +