lau88 a écrit le 23/08/2016 à 08h58:
certains éleveurs en profitent pour refourguer un lapin sans donner la moindre information
C'est pour ça que je dis qu'il y en a qui font n'importe quoi des deux côtés.
Pour faire écho au couple, j'ai connu une famille (des amis) qui avait lâché le lapin de la fille aînée avec la lapine de la benjamine... et qui se sont étonnés que la lapine s'isole, puis qu'un matin il y ait "quelque chose" au fond de la cage. La lapine était complètement out, elle titubait, grognait... trois petit morts, un survivant pas bien vaillant. Bref. J'ai embarqué la mère dans une caisse de transport pour chat, son petit survivant dans une serviette tiède et un petit sac de voyage pour chien, direction la clinique vétérinaire du coin. Le copain a sauvé la mère de justesse mais nous avons été obligés d'euthanasier le petit en fin d'après-midi.
Les deux parents voulaient garder le petit s'il survivait...
Personnellement, j'ai été soulagé de le voir partir car d'une, ça aurait été la ménagerie ; de deux, ça aurait été la guerre pour savoir à qui appartenait le petit ; de trois, j'aurais été emmerdé trois fois par jour pour les soins, parce que le petit ne bougeait plus, etc.
Ce sont des expériences comme celle-là qui me font dire que d'un côté il est impossible d'imposer quoi que ce soit, parce que les gens n'ont aucune conscience des "risques" encourus ; que d'un autre, ça me semble être aux acquéreurs de se responsabiliser parce qu'un tel niveau de méconnaissance, rapporté à des situations de la vie courante, c'est ahurissant ; qu'en somme, nous n'y pourrons rien le temps qu'il y aura cet effet de mode et des imbéciles pour y succomber.
Après, ce n'est pas non plus une raison pour voir, comme certains, des abrutis en puissance dans chaque propriétaire de lapin. J'ai un petit bélier et, un jour où je me trouvais en déplacement, j'ai du l'emmener chez un vétérinaire parce qu'il s'était griffé au sang et que je n'avais pas tout ce dont j'avais besoin pour le soigner. Le praticien m'a pris clairement de haut, gueulant que le lapin devrait être castré, que son carnet de santé était une feuille blanche, que c'était honteux, que je n'y connaissais rien, etc, etc. J'ai eu vite fait de le remettre à sa place.
La pharmacienne (qui me connait) m'a rassuré sur l'odieuseté de ce type.
Sauf qu'à un moment, il ne faut pas non plus déconner.