Je voulais justement ouvrir un sujet sur l'angoisse mais après avoir cherché un peu j'ai trouvé celui la donc je mets ma contribution (même si le sujet a déjà un peu sombré tant pis).
Je suis donc une grande angoissée, et ce depuis toujours. J'arrivais à le gérer, certaines échéances me stressaient mais j'arrivais à me débrouiller et puis un jour j'ai basculé du côté obscur de la force si je puis dire. Je pense qu'une accumulation de changements pas forcément voulus (la fac, nouvelle ville, la solitude, abandon de repères ...) a causé chez moi une éruption de stress et ça s'est transformé en trouble panique : crises de panique d'une violence inouïe à tout va, il m'était devenue impossible de conduire de peur de faire un malaise en voiture, impossible de rester seule chez moi au cas où je ferai une crise et que j'en mourrai. Parce que oui la peur dans le fond c'est la peur de mourir.
Au bout d'un an et demi de calvaire et au fond du trou j'ai décidé de faire quelque chose : c'était soit j'arrête là soit je me fait soigner, j'ai choisi la 2ème solution. J'ai été dans une clinique privée pendant 3 semaines, j'en suis ressortie bien avec un traitement adapté et le temps (et ma jument) à fait son affaire, j'ai enfin pu revivre.
L'histoire aurait pu être belle sauf que j'ai sûrement dû arrêter mon traitement trop vite et puis cette année n'a pas été des plus facile pour moi, voilà que l'angoisse refait surface. Ça a commencé par de la tachycardie (je me réveille avec un pouls a 100 minimum, parfois 120, jusqu'à 135 le soir donc j'ai rdv avec un cardiologue quand même au cas où

) et comme j'ai fait une grosse crise de tachycardie au volant mêlée au stress et bien les crises de panique reviennent en voiture. L'anticipation négative des choses à refait surface, les scénarios catastrophes, la mauvaise estime de soi ... enfin tout ce qu'on aime quoi est revenu frapper à ma porte. La solution n'étant pas de me gaver de Lex***l il faut trouver une solution. Sauf que maintenant j'ai une jument (qui m'a d'ailleurs sauvé la vie littéralement en sortant de clinique), un chien et un super chéri donc la décision de retourner en clinique est beaucoup moins facile à prendre...
Il existe des traitements, qu'ils soient médicamenteux ou thérapeutiques, on peut sortir de tout ça, il faut "juste" avoir de la volonté et du courage mais après tout ce par quoi on est passé quand on est victime de crises d'angoisse on est capable de beaucoup, de beaucoup beaucoup plus que ce que l'on croit.
Alors FORCE à nous les angoissé(e)s !
Merci de m'avoir lu et désolée pour le pavé ...