Toutes les infos sont ici :
http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=59122
L'équitation n'est jamais sur la
]liste nationale. Néanmoins, dans n'importe quel lycée, un professeur peut choisir l'équitation, dans le cadre de l'enseignement obligatoire ou dans celui de l'enseignement "complémentaire", si cette discipline figure sur la liste académique. Le plus souvent, l'évaluation se déroule sur un cycle (il y en a quatre par an) mais le lycée peut faire le choix de l'étaler sur l'année.
Côté épreuve facultative, sur le papier tout va bien aussi : le candidat doit choisir deux activités dont au moins une sera issue de la liste nationale, l'autre piochée dans la liste académique.
Pourtant, en pratique peu d'académies portent l'équitation sur leurs listes, car le coût d'organisation de l'épreuve est (souvent) trop élevé par rapport au nombre de candidats qui choisissent cette discipline. En clair, ce n'est pas rentable. Alors ils ne l'organisent pas.
Le souci sera le même avec le canoë-kayak ou la via ferrata (au pif).
Alors oui, ça fait mal à lire/entendre mais il faut arrêter de croire au Père Noël quand on est dans un lycée de l'éducation nationale. A part quelques "exceptions exceptionnelles", qui relèvent d'ailleurs plus souvent de choix entrant dans les enseignements obligatoire ou complémentaire d'EPS, l'équitation n'est pas proposée au Bac.
Les lycées agricoles dérogent à ça.
Il existe une option hippologie et équitation au Bac Scientifique mention Ecologie Agronomie Territoire et Citoyenneté (S-EATC), qui ne se prépare que dans les lycées agricoles. La même option existe aussi au Bac Technologique série Sciences et Technologies de l'Agronomie et du Vivant (STAV toutes spécialités), dans les mêmes formes et au même endroit.
L'horaire hebdomadaire de cette option se décompose (normalement) comme suit :
- 1 h d'hippologie
- 2 h d'équitation
Pourquoi les lycées agricoles ont une option "garantie" et pas les lycées lambdas ?
Parce qu'il y a longtemps, il fallait bien que les gamins d'agriculteurs qui en avaient les capacités puissent préparer un Bac général et continuer dans l'enseignement supérieur, sans pour autant devoir émigrer à la ville ; qu'il fut alors créé un Bac général calqué sur le modèle du Bac D (sciences biologiques) mais adapté au cadre rural, que l'on a nommé D' (sciences biologiques et agricoles) et dont on a logiquement confié l'organisation des parties spécifiques et optionnelles au ministère de l'agriculture ; que l'option hippologie-équitation s'est imposée comme une originalité de l'enseignement agricole, à laquelle ce dernier tient comme à la prunelle de ses yeux.
Ceci étant, quand on a un très bon niveau d'équitation, il vaut mieux laisser l'option hippologie-équitation de côté, se contenter de ce que l'on a déjà à l'extérieur et se concentrer sur ses études. Sauf à entrer dans les dispositifs "sport scolaire de haut-niveau" (SSHN ou HNSS selon les littératures) ou être inscrit sur la liste nationale des sportifs de haut-niveau ; et là c'est une autre histoire.