Je rejoins les avis sur les doigts moëlleux, avec des bras qui accompagnent le mouvement (bras=bras/coude/avant-bras), et qui peuvent s'ouvrir et se fermer au besoin, selon le cheval, ses réactions etc.
En effet, quand le cheval demande le mors, c'est bien de relâcher la pression, de lui faire comprenre que quand il recherche du confort, on le lui donne.
Par contre, l'idée des doigts ouverts me turlupine un peu...Ou alors je ne comprends pas ce que vous voulez dire
J'ai eu un moment ce petit défaut d'avoir les doigts très ouverts, parce que je trouvais ça "cool et joli" d'avoir les rênes à peine tenues. Car c'est finalement l'effet lorsqu'on a les doigts trop ouverts.
Il faut du contact, du contact. Ca n'est pas en tenant les rênes entre pouce et index et rien en dessous, que le cheval va avoir de quoi nous parler

Un de mes instructeurs me disait une fois, quand j'étais un peu trop timide: "N'hésite pas à lui rentrer dedans avec tes mains!". Non pas en mode brutal, évidemment, mais il m'incitait à être plus ferme dans mon action. Ferme ne veut pas dire dur, mais il faut que le cheval arrive à capter ce que nos mains disent. Je n'ai donc pas été brusque, j'ai été plus ferme, et le cheval a compris ce que je cherchais à lui faire faire.
Si on a les doigts ouverts et un contact quasi inexistant, ça ne va pas trop fonctionner longtemps ^^
Et pour une question pratique, si le cheval tire, fait un écart ou autre, on se retrouve avec....rien dans les mains, car il aura tout arraché d'un coup de tête

(c'est du fréquent vécu jusqu'à ce que je change ma manière de tenir mes rênes )