Me revoilà...
Bonjour,
Il y a déjà eu des réponses à pas mal de questions.
J'en ai complété certaines.
Je reviens juste sur quelques points.
Citation :
seulement 30% de la promo peut être composée de non-résidents.
Apparemment, c'est 20% depuis peu.
Citation :
Et comment est réglementé ce diplôme en France?
Citation :
Peut-on exercer comme si on avait fait ses études dans l'une des ENV françaises?
Le diplôme belge est concerné par la directive 2005/36/EC, portant reconnaissance des qualifications professionnelles au sein de l'UE. Les diplômés belges peuvent exercer en France après autorisation délivrée par le Ministère de l'Agriculture et l'inscription au tableau de l'Ordre.
L'
habilitation sanitaire permet d'effectuer des actes de santé publique, sur initiative ou sur réquisitions des autorités. Elle est facultative quoique conseillée.
Citation :
Donc question pratique la France serait plus adaptée?
Citation :
Et en général il y a plus de retours positifs pour la France ou la Belgique en terme de qualité d'enseignement?
Personnellement, je pense qu'il n'y a pas un cursus plus adapté qu'un autre. Comme dans tout domaine d'étude, les cursus sont avant toute chose adaptés aux contextes locaux. Il est clair que tu n'étudieras pas tout à fait de la même manière (pas avec les mêmes moyens pédagogiques) en France et en Belgique, en Suisse et en Allemagne. Ce sont pourtant deux "couples de pays" proches à maints égards, mais dont les principes de formation peuvent différer selon les territoires, les populations, l'économie, etc.
Je ne connais pas bien la Belgique sous son angle vétérinaire mais il semble que les belges consacrent moins d'argent que les français à la santé vétérinaire, qu'ils sont plus comparatifs dans leurs choix de praticiens, et que les pathologies rencontrées soient plus homogènes qu'en France (à confirmer auprès des concernés).
Après, le socle de connaissances fondamentales et les techniques de manipulations restent identiques. En Belgique ou au Portugal, nous savons tous comment évolue une maladie et quels en sont les symptômes aux différents stades, comment vacciner un chien ou attraper une vache, etc.
A la différence des écoles espagnoles, je n'ai jamais trouvé que les universités belges soient mauvaises dans leur enseignement. La qualité du praticien dépend énormément de ses expériences durant ses études et de la valeur qu'il accorde à son diplôme. J'ai pour habitude de dire qu'il n'y a pas de bon ou mauvais vétérinaire, mais des vétérinaires aux affinités différentes ; que ce sont ces affinités qui guident la pratique et font que tel vétérinaire peut mieux répondre à une situation donnée, que son confrère situé 500 mètres plus bas.
Voilà.
Si tu as des questions, n'hésite pas.