yannick62
Tentative de réponse
Pour bien muscler un cheval il existe …. Suspens…. : l’équitation !
Avant d’être utilisable pour toutes activités de loisir ou de compétition, le cheval doit être préalablement dressé. C’est-à-dire préparer physiquement et mentalement afin de pouvoir porter le cavalier sans se faire mal et se mouvoir avec aisance.
Toute la base de travail sur le plat, c’est-à-dire de basse école, a cet unique objectif. C’est le tronc commun de toutes disciplines. En tout cas, ce le fut et ce devrait l’être encore.
La recherche de la cadence et de la décontraction, sans négliger l’impulsion, sont la première pierre de l’édifice. Bien avant de chercher une quelconque attitude qui flattera l'oeil.
On ne le répétera jamais assez, ce n'est pas l'attitude qui produit un bon travail, c'est le bon travail qui produit une bonne attitude et cela ne se fait pas en une semaine ni même un mois.
Pour faire dans les grandes lignes : on prépare le cheval sur des grands cercles, au pas et au trot, puis plus tard au galop. En utilisant les changements de mains et la variation des diamètres du cercle pour le cadencer, le décontracter, l’assouplir gentiment, l’amener à descendre son nez et tendre son dos. On utilise les transitions simples, les cessions, Les épaules en dedans et contre-épaules en dedans, croupes en dedans, le reculer pour solliciter la ceinture abdominale, apporter de la force à l’arrière-main et de la mobilité aux hanches et aux épaules.
La ligne droite, la descente d'encolure sont un peu des moyens de contrôler le bénéfice des exercices. Un cheval bien équilibré et assouplit latéralement va partir impeccablement sur sa ligne droite. un cheval bien décontracté avec un dos tendu va descendre sans problème.
Le cheval doit développer sa force propulsive vers le haut et l’avant pour gagner en équilibre, légèreté et mobilité. Ce qui signifie qu’il ne sert à rien de courir s’il ne se soulève pas. Autrement dit : il doit fléchir toutes ses articulations, autant qu’il doit avoir envie d’avancer. La musculature la plus importante à développer est celle de la posture, c’est les muscles profonds qui permettent de maitriser l’énergie dans la lenteur et donc, de porter sa propre masse et celle de son cavalier avec aisance.
Le cavalier doit donc soigner la qualité de l’exécution des exercices. Une EEd mal exécutée ne sert à rien. Un cercle dans lequel le cheval ne se tient pas ne sert à rien. Un arrêt ou une transition pour faire obéir ne sert à rien. Bref, il ne sert à rien d’enchainer les figures en soumettant le cheval. Par contre, il est utile de donner progressivement au cheval les moyens d’arriver jusqu’à l’exécution correct de la figure. C’est ce travail sur le long terme, un travail de construction très progressif qui va muscler le cheval jusqu’à être capable d’offrir la figure telle qu’elle doit être.
Le cavalier a le devoir de soigner et de maitriser du mieux possible ses aides afin de donner des indications claires au cheval. Si le cheval ne répond pas correctement, c'est que l'aide n'est pas juste (mal dosée, au mauvais moment, imprécise, contradictoire, ...)
La longe fait partie des moyens de muscler mais elle ne doit pas être utilisée abusivement (trop souvent ou avec enrênement systématique). Elle ne remplace pas le travail monté, elle le complète. Tout comme l’extérieur (trotting, marche longue et tonique, utilisation des dénivelés).
AMHA