Cheval très froid a la jambe

En tout cas merci pour tous vos conseils

louxy

Si, si, elle a dit qu'il était froid aux jambes : un temps de réaction avant de répondre, leçon de jambe sans effet (après la leçon de jambe c'est une technique très précise), pas de réaction à la jambe isolée...

Donc un problème de mouvement en avant qui, pour moi, est principalement lié à cette opposition d'une main armée et d'un talon armé, un cercle vicieux dont lucietrx semble vouloir sortir

couagga oui je vais le monter sans éperons pour l'instant juste en lui demande d'aller vers le bas, et D etre un peu plus réactif au jambes ce sera deja un bon pas vers l'avant !

Je trouve ça logique. Pour moi ça relève du conditionnement. Et quand le conditionnement est inhibant, les choses peuvent aller loin. Tous les éléments du contexte négatif participent à l'inhibition. Bride, selle, éperons forme un carcan qui "saucissonne" le cheval. en quelque sorte.
A cru, la sensation de plus de liberté est bien présente. en fait, c'est plutôt encourageant, ça veut dire qu'il est capable. Il faut qu'il retrouve un peu cette sensation de liberté malgré la selle, le mors, les actions de jambe ou de mains. Donc il faut lui parler autrement avec ces aides et qu'il se sente entendu, encouragé, récompensé sans avoir à subir des choses désagréables et contraignantes.

J'ai hâte que tu nous dises comment se passeront les prochaines séances lucietrx

couagga

Zut autant pour moi !

J'ai une jument réellement mouligasse et qui a tendance parfois à avoir un temps de réaction dans la réponse à la jambe.

Le seul moyen d'enclencher les choses ( outre les leçons de jambes) est de détendre avec des transitions rapprocher et de varier énormément le travail.

C'est à dire jamais deux séances de plat d'affiler. Souvent je fais plat/extérieur/travail à pied ....

couagga oui A cru il ne doit pas voir Ca Comme du travail je pense, mais plutot Comme un jeu !

louxy

Oui d'un cheval à l'autre la réactivité ne s'obtient pas forcément dans les premières secondes du travail. Parfois même avec un cheval qui a potentiellement du sang.
Ma jument a besoin d'un long échauffement tout en douceur pour se déverrouiller, se détendre, se livrer. Si on l'attaque par la leçon de jambe au début alors qu'elle semble molle, en fait, on la braque, elle se fige complétement et rétive. Par contre si on y va doucement, qu'on l'attend, elle est exceptionnelle ensuite et d'une très grande finesse. et comme la tienne, elle s'ennuie facilement, il faut l'intéresser aussi, sinon elle ferme la boutique !

louxy oui C est important de varier, moi j'essaie de varier de carrière ( mon centre en A 4 à disposition, praticable en fonction de la météo ) et le bois aussi, Ca leur change ! C'est comme si nous nous faisions toujours la même promenade ..

couagga Vu comme ça c'est vrai que ça paraît plus logique

Holà !
Au vu de ton problème, disons que je suis assez d'accord avec feu Pierre Pradier, qui disait que la façon dont on sollicite l'impulsion chez le cheval c'est la raison pour laquelle on doit revenir régulièrement sur une leçon de jambes avec une cravache ou un stick, à la Baucher.
Ce que lui préconisait, c'était de cesser d'associer de façon mécanique ''jambes : sollicitation de l'impulsion'', déjà parce que le cheval se blase, et puis parce que vient un moment où on a besoin de ses jambes pour autre chose qu'avancer. Il proposait de rendre la bouche ''volontariste'', en gros de faire comprendre au cheval que quand il part, il part pour emmener son mors. Du coup l'impulsion devient une idée, et y'a plus besoin de revenir régulièrement sur le système. A partir de là, c'est un travail essentiellement basé sur l'extension d'encolure, qui est la position naturelle de la mise en mouvement chez le cheval.
A pied ou monté, tu fais progressivement associer l'idée de ''se porte en avant'' et celle de ''je baisse la tête, donc je monte mon dos, donc je le tends, donc je récupère mes postérieurs que j'engage sous la masse en créant la propulsion, donc je me porte en avant''. Là c'est en une phrase mais dans la vraie vie c'est en longtemps, hein.
Ensuite, le cheval est dans une situation de déséquilibre vu qu'il est sur les épaules, donc il pousse de devant, ce qui tend le dos, mais pour avancer il faut bien qu'il engage les postérieurs, donc il engage les postérieurs, par traction des muscles abdominaux. Et là, il se met naturellement sur la main.
Encore une fois, dans la réalité c'est plus long que ça.
Désolé, c'est un peu un pavé et en plus c'est compliqué et je vais me faire taper sur la gueule par les pros du dressage qui vont passer derrière moi, mais du coup la solution que je propose c'est de faire un travail d'extension d'encolure. En gros tu vas suivre la bouche de façon exagérée, sans être non plus dans les coups qui font mal hein, juste tu suis la bouche à fond, mais avec des rênes très longues. A ce moment là, il va demander à descendre, et tu le laisses faire, en continuant de faire un mouvement de ''peigne'' avec tes doigts sur les rênes, de bas en haut. Et là tu verras qu'il sera bien plus réactif, et si tu prends soin de coordonner ton assiette avec le moment où il passe dans l'impulsion en baissant la tête, après il te répondra même à l'assiette pour avancer. En faisant ça, non seulement le cheval n'est plus dans un réflexe pavlovien de ''j'ai peur des jambes'' (pour citer Pradier) mais dans un délire de ''j'ai envie d'avancer parce que naturellement c'est comme ça que je me déplace'', et en plus tu tombes sur l'amplitude naturelle du pas de ton cheval, à partir de laquelle tu vas pouvoir avancer ton travail
Voilà :)

Faudrait que tu sois dans le même état d'esprit en selle ! Ne cherche pas trop à le placer pour l'instant. Vraiment aborde ça comme de la rééducation au début : donne lui de la liberté, oublie la réalisation académique des choses, concentre toi à lui donner envie et lui rendre les choses faciles. Et lorsqu'il aura retrouvé envie et confiance, qu'il sera réactif et plus ouvert à tes action, alors doucement, tu reviendrais avec douceur à une exécution plus académique,

truthisgrey je n'ai pas trop compris
En gros il faut le travailler en extension d'encolure ?:)

lucietrx Il ne faut rien du tout, moi je te donne juste un conseil.
Je mets un lien : https://www.youtube.com/watch?v=kmbvBOEUuFo d'une vidéo qui va peut être t'éclairer, c'est toute la partie sur l'impulsion à partir de 2:48 :)

couagga Ca me semble etre pas mal, par contre il a de l'arthrose dans le dos donc interdit de se desmuscler le dos sous peine de devoir l'infiltre! Donc il doit tous le temps allait vers le bas afin de monter le dos, mais de toute façon iil se met vers le bas facilement donc dans un premier temps je travaillerais les variations d'allures, en faite je vais faire Comme A l'époque où je montais des jeunes chevaux, reprendre à zéro

truthisgrey

Ce que tu dis est tout à fait logique. En même temps Pradier ce n'est pas n'importe qui et il était très apprécié par des grands noms du dressage
Comme tu l'as dit aussi; ce que tu expliques s'accomplit sur un temps très long. Je pense que la première étape pour ce cheval, pour qu'il descende, s'étire et se pose plus tard, c'est en priorité d'ouvrir la porte devant lui, qu'il sorte de son carcan, retrouve l'envie de bouger et de s'exprimer. ET puis ensuite, tout ce que tu as exposé sera la grande étape d'après