Cavalière préparateur de jeunes chevaux au cso..

MERCI!!

On est bien d'accord!

flosca, tu es ostéopathe ?

louiz

Non! C'est justement pour ça que j'aime m'entourer de professionnels compétents! Ce qui est malheureusement de plus en plus rare....

flosca, ok.

J'aime aussi m'entourer de gens compétents. Mon père assure l'essentiel du suivi locomoteur de mes chevaux, en collaboration avec un de ses amis et confrère, vétérinaire équin "exclusif". J'en suis très satisfaite mais, comme je suis aussi très curieuse, j'ai essayé le shiatsu, les massages californiens... autrement dit des trucs différents. Je dois t'avouer que, shiatsu mis à part (mais j'ai mis du temps à dénicher ma perle rare), j'ai été vraiment déçue. Mes pollux ont sûrement adoré mais ça restait du papouillage. J'aurais pu le faire moi-même.

J'ai eu la même déconvenue à titre personnel, avec des masseurs en tous genres, aux théories fort intéressantes mais aux effets tout à fait similaire à ce ferait que n'importe quelle personne un peu douée de ses mains.

C'est dur de trouver des gens compétents.

D'ailleurs, pour revenir sur la question initiale, la préparation physique des chevaux est aussi un domaine où il est compliqué de trouver des professionnels de qualité. Le milieu équestre regorge de personnes aux CV sportifs longs comme mes deux bras mis bout à bout. Par contre, la qualité ne suit (souvent) pas. Ce n'est pas la seule raison mais, comme pour l'ostéopathie, ce qui bouche dans le milieu de la valorisation des chevaux de sport, c'est la présence de rigolos. Là aussi il serait bon de faire le ménage.

Là aussi il faut sortir des sentiers battus !

La seule nana que je connais qui fait ça est fille d'éleveur. Donc elle sort à haut niveau depuis toute petite, elle a des infrastructures chez elle... C'est en sortant les chevaux de l'élevage familial qu'elle s'est faite "repérer".
Maintenant elle forme et valorise pas mal de jeunes chevaux. L'élevage de mon poney lui a "confié" leur 6 ans.
Disons qu'elle est polyvalente, dans le même week-end elle peut faire une 130 et une Poney E Élite.

Autrement dit, soit t'es dans le milieu grâce à ta famille, soit t'as un porte monnaie bien rempli

Soit tu as une armée de mécènes et sponsors.

louiz tiens, je devrais faire une demande de sponsoring auprès d'Antares ah on me dit dans l'oreillette que pour faire de la prepa 50 avec un poney en surpoids c'est pas possible...

Pour avoir des sponsors il faut déjà bien tourner... On en revient encore au "famille dans le milieu / porte monnaie bien rempli"

En grandissant, tu apprendras sans doutes que vie professionnelle et passion ne font pas forcément un bon ménage :)
J'ai tenté de bosser dans le milieu de mes "passions" (dont le cheval, et ma famille est dans le milieu) et le résultat a été mirifique: j'ai perdu le mojo pendant un certain temps face à la réalité des choses, car il y a un fossé immense entre ce que l'on imagine comme cool et la découverte du travail en lui même.

Depuis? je suis devenue terriblement pragmatique: je fais un boulot que je ne déteste pas (ce qui est déjà énorme) avec des avantages qui selon moi, compensent les inconvénients, et un salaire qui me permet d'avoir mes passions à côté.
Faire le métier de ses rêves, c'est bien, mais sincèrement, c'est bien souvent moins le rêve que prévu: faire un métier qui nous convienne et nous apporte ce dont on a besoin à côté pour vivre nos passion, c’est mieux (selon moi :D)

il faut croire en tes rêves (citation Bisounours)

C'est généralement le cas, mais ce n'est pas une "vérité vraie".

J'ai choisi de travailler dans les chevaux, car je ne veux pas faire autre chose, je ne sais pas faire autre chose !
Une fois, j'ai failli tout lâcher à cause d'un enfoiré d'employeur, mais cette idée m'a traversé la tête une soirée seulement ! Les chevaux, c'est toute ma vie (citation de bisousours ).
Je travaille pour la filière équine, mon hobby c'est d'élever des chevaux, je monte à cheval quand je ne sais pas quoi faire en vacances, je suis bénévole pour plusieurs groupements hippiques, je passe mes week-end sur les hippodromes pour suivre la passion de mon mari... Bref, ma vie tourne autour des chevaux, sans que ça me dégoûte.

A l'inverse, mon mari a travaillé dans des écuries pendant 10 ans, puis a tout quitté pour obtenir de meilleures conditions du vie. Aujourd'hui, il garde les chevaux pour loisir.


Certains n'arrivent pas / ne veulent pas concilier vie professionnelle et passion, c'est un fait. Mais heureusement qu'il y a encore des gens passionnés et dévoués dans leur métier !
Après, tant qu'on n'a pas réellement été confronté au métier comme l'auteure du poste, il est évident qu'on ne peut pas savoir.

[i]J'ai choisi de travailler dans les chevaux, car je ne veux pas faire autre chose, je ne sais pas faire autre chose !
Une fois, j'ai failli tout lâcher à cause d'un enfoiré d'employeur, [/i]

Si ton profil est juste, tu as 25 ans ... ça fait combien de temps que tu bosses dans le monde du cheval ? 5 ans ? 7 ?
Il faudrait reprendre cette conversation dans 10 ans pour voir combien "d'enfoirés qui te donnent envie de tout lâcher" tu auras croisé, ou pour tes 40 ans quand le corps commence à montrer quelques signes de baisse de régime ;)

tekkenyo, certains sponsors savent repérer les talents en ponam et club. Par contre, Antarès ne compte pas parmi ces experts de la détection. Je pense que ça ne les intéresse pas.

Après, avoir de la famille dans le milieu ne fait pas non plus un futur champion. Tout au plus, ça donne la possibilité de commencer tôt, donc d'évoluer vite et prétendre un jour à faire plus que de la Club. Pour autant, si les chevaux ne suivent pas, impossible de faire plus. C'est alors que, soit on a de l'argent et on se paye des chevaux et des coaches à la hauteur, soit on est repéré par quelqu'un choisit de nous faire confiance et nous donner une chance. Tout n'est pas toujours binaire.

pcql
Il est évident que vu mon âge je ne côtoie les chevaux que depuis quelques jours seulement.

Je pense très sincèrement qu'il faut arrêter d'être sans cesse médisant sur la filière. Oui, c'est difficile, mais oui, on peut aussi aimer ça. Et heureusement que certains continuent d'y croire encore et encore !
Le week-end dernier, je mangeais avec des éleveurs. Nous étions 13 et je suis de loin la plus jeune ; les autres ayant 55 ans et plus (jusqu'à 70 ans). Et bien malgré leur âge, malgré la longévité de leur élevage, ils vont continuer à faire saillir leurs juments cette année encore.
Ô oui ils râlent parfois (souvent même !), mais l'élevage (ou leur écurie), c'est leur vie.
Je suis dans les courses, et avant les drivers devaient arrêter leur carrière à 70 ans. Mais certains ne pouvant stopper, la règle a été modifiée. Et heureusement, car pour certains, arrêter les chevaux est synonyme de mort à petit feu.

Alors peut-être que dans 10 ans, j'aurai changé d'avis, mais pour l'instant j'ai envie d'y croire, je m'imagine comme mes amis/connaissances beaucoup plus âgés, tout en étant consciente des difficultés.

Après, nous sommes d'accord que tout le monde n'est pas fait pour bosser dans la filière ! J'en vois chaque jour des élèves bisousours !

louiz J'ai jamais vu trop de sponsoring en club et en Ponam... Sur la tournée des as oui, mais c'est tout...
Moi je suis pas interessante de toute façon et puis Poney en est à sa troisième séance à l'obstacle, on est encore loin de la poney élite

C'est vrai que dans mon entourage les seuls cavaliers qui sortent à bon niveau sont des fils / fille de, ou les parents ont le porte monnaie bien garni. Je ne connais pas de "chanceux" à qui on a fait confiance.
Dans le premier cas, enfant d'éleveur / de moniteur / famille de cavaliers... Même si on roule pas sur l'or, je pense que c'est plus facile de mettre de l'argent dans une passion commune

Mais je suis bien d'accord, tout n'est pas toujours binaire