Cavalière préparateur de jeunes chevaux au cso..

tekkenyo, il n'y a pas de sponsoring en ponam/club (dans le sens où les boîtes ne payent rien pour ces catégories là) mais les gars sont sur le bord des carrières pour faire le repérage. Pour en connaître, je t'assure que c'est un métier à part entière.

louiz j'en avais encore jamais entendu parler... Je me coucherais moins bête

pauline02, le saddle/bit fitting est assez controversé. Notamment parce qu'il n'existe pas de formation en France et, à la différence d'autres professions, pas de véritable référentiel(s) de métier. La porte est un peu ouverte à tout le monde, pas forcément le bon monde, pas toujours du moins...

Je doute que l'on puisse en vivre actuellement.

mouffu + 1000

tekkenyo, il va sans dire qu'il n'y a aucun intérêt à sponsoriser Pompon et Sophie, stars de la Club 3 en Creuse... Le repérage se fait sur des épreuves où il y a déjà du niveau. Autrement dit, sur des P1 et plus. Effectivement, rarement plus bas.

D'accord, pour sortir en P1 et plus, il faut un poney de qualité. Néanmoins, ce genre de monture se trouve largement dans des clubs avec de l'expérience, une cavalerie sélectionnée et travaillée... sans forcément que ce soit des usines à bourrins. Puis ce sont généralement des poneys qui sont mis entre les mains de cavaliers avec de réelles capacités.

Ce type d'épreuve reste accessible pour un cavalier de club sans grande fortune, moyennant le prix de la saison de compétition. Après, c'est clair que sur 1000 cavaliers observés, il n'y en a jamais plus de 5 qui sont repérés. Beaucoup d'appelés, peu d'élus. C'est le jeu et c'est partout pareil.

Bien entendu, il y a aussi les gamins qui sortent en AS parce qu'ils sont suivi financièrement derrière par les parents. Là encore, c'est partout pareil dès qu'on parle de sport de performance. Néanmoins, il n'y a pas que que le pognon. Les bons ont tous leurs chances.

ritajolie d'où l'utilisation du "sans doutes".

pour répondre à certain sur le sponsoring.
Je dois tout d'abord dire que j'ai été étonnée; j'ai une amie qui est sponsorisé pour des CSO amateur2 et 1. la personne ne fait presque pas de résultat et pourtant elle a un sponsors. Bon elle a des relations, elle fait de la pub sur son camion.

Par contre, pour compléter les réponses : il existe des formations privées formateur jeune chevaux c'est chère. il y a des sorties en CSO en CC. et vous avez un piquet de chevaux.

Mais il est vrai qu il y a masse de cavalier, et être bon cavalier ce n'est pas donné à tout le monde. il faut sortir du lot en principe.

Le spoonsoring, même en sortant en as 2 cso j'en ai jamais vu perso. Et pour la famille dans le milieu vous oubliez un paramètre, faut encore que la personne accepte que vous touchiez à ses chevaux. Parce que j'ai une tante éleveuse de kwpn aux pays bas et jamais au grand jamais je ne mettrais mon cul sur un de ses chevaux. (En même temps même me dire bonjour c'est compliqué pour elle).

Moi j'aurais bien aimé travailler dans le monde du cheval, sortir plusieurs poneys/chevaux par jours je savais ce que ça voulait dire, faire les boxes, nourrire, monter pour la première fois les jeunes... Mais il faut le dire c'était pas un choix raisonnable donc j'ai pris mon choix de secours j'ai fait un bac s euro allemand et maintenant je suis en école d'architecture.
Le cheval je le garde en passion à côté et quand j'aurai mon independance financière je m'acheterai un cheval pour me faire plaisir.

Ce qu'on oublie rapidement, à 14-20 ans, c'est que le milieu du cheval est intolérant aux santés déclinantes et fragiles. Nous ne sommes pas tous égaux face à la santé, certains seront fragiles depuis toujours, d'autres le deviennent en vieillissant, alors que certains seront RAS toute leur vie.
C'est la raison pour laquelle nombre de "gens du cheval" ont un autre travail à côté, tout simplement car un accident est vite venu, tout comme une maladie.

mouffu, tu es le Petit Dragon de la Sagesse Incarnée.

louiz j'ai faillis éclater de rire en lisant ça XD au boulot, ça ne le fait pas XD

Pour sortir des jeunes chevaux.. ou travailler dans un gros élevage, ou dans une écurie de compétition, et avoir des chevaux confiés par des propriétaires / élevages.. Mais il faut être (re)connu et être bon.. et ça, ça ne se fait pas facilement, il faut une technique impeccable pour monter les jeunes chevaux ( autant un cheval routiné, si tu lui fais une blague, ça passera, autant un jeune, si tu l'amènes sur son premier spa avec une foulée par terrible... Ambiance... ) et aussi le feeling.. Être patient, convaincu et convaincant, performant..

Et ça veut dire être en concours du jeudi ou dimanche, sous tous les temps, ça laisse quand même pas beaucoup de temps pour la vie " à côté "... Donc les métiers du cheval, pourquoi pas, mais comme l'ont dit les autres, quand même continuer les études pour avoir un plan B, en cas de lassitude ou juste de problème de santé.

greenhorse Je connais peu de club qui ont des poneys capables de tourner à ce niveau là... Jusqu'en P1 oui, après c'est compliqué. Après on te pousse à l'achat.
Mais je pensais plutot à la Tournée des As par exemple. Je pense que rendu à ce niveau là, doué ou pas, si les finances suivent pas c'est compliqué.
Je dis pas que l'argent fait tout, mais sans on est quand même vite limité malheureusement

lutecetje je parlais bien évidemment de famille proche, avec laquelle on s'entend
Enfant de gérants de CE, de moniteur, d'éleveur, de cavaliers...

tekkenyo, sur les As, je connais trois filles qui montent des poneys confiés, et qui sont, pour l'une fille, d'employés de mairie, pour les deux autres, filles d'agriculteurs. Les parents n'ont pas un rond, en tout cas pas pour acheter un poy de grand prix. Par contre, elles ont une équitation au top, irréprochable. Les proprios leur ont "juste" fait confiance.

Des cavaliers comme ça se retrouvent aussi en Pro, avec en amont, un cursus poney ou amateur.

Alors oui, pour beaucoup de cavaliers qui tournent en As et au-delà, c'est l'argent des parents qui fait tout. Mais pas pour tous. Il y a des jeunes qui sont là au mérite et c'est quand même heureux qu'il en soit ainsi.

Après, chacun a son expérience du sujet.