ladygodiva 
Bon je tente mais pas sûre de réussir à organiser l'idée à l'écrit 
 
Je pense qu'on peut dire qu'on se réfère aux réflexes de base du cheval, ce que j'appelle réflexe d'opposition. Par exemple quand on pousse un cheval sa première réaction est de s'opposer en poussant lui aussi, si on tire (sur la longe par ex) il tire à l'opposé, d'où l'apprentissage de céder à la pression. 
Quand on utilise le mors sans préalable sur un cheval novice son premier réflexe est d'avancer. 
On va donc associer la prise de contact à la mise en avant, de plus cela permettra par la suite d'avoir un cheval qui suit son mors. 
Donc prise de contact (la nuance difficile à mettre par écrit est que la main ne recule surtout pas, on ne prend pas le contact par traction) =mise en avant. Relâcher le contact = transition descendante (là  aussi la nuance est compliqué à expliquer à l'écrit, réellement il faut reprendre un peu de contact pour relâcher) 
Par extension on amène le cheval à s'arrêter de lui même et non par opposition au mors, il vient plus sous lui, et surtout il permet en travaillant le tact de la main à obtenir des transitions montantes Et descendante avec un cheval qui continue de porter son dos sans se creuser pour se soustraire au mors. 
La main impulsive se décline aussi sous la forme de la rêne d'ouverture, que ce soit à pied, même en longe ou monté, l'ouverture de la rêne amène l'engagement du postérieur interne sous la masse et declanche naturellement de l'impulsion. 
C'est un peu la même chose qu'une reprise de rênes en courses. 
Ce que j'apprécie dans cette façon de faire c'est la facilité de compréhension des chevaux, la décontraction que cela amène et le tact que cela enseigne aux cavaliers. On bannit tout rapport de force, on oblige le cavalier à doser ses demandes et surtout à attendre une réponse, on reinstaure le dialogue.