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Vos métiers
Posté le 06/01/2017 à 15h31
Je suis palefrenier, en ce moment je travaille pas, mais je peux vous parler de mes journées dans les différentes entreprises (écuries de courses, centre équestres ...) où j'ai travaillé.
D'abord, pourquoi est ce que j'ai voulu faire ce métier. Je voulais faire ce métier, du moins travailler dans les chevaux depuis au moins l'âge de sept, ou huit ans. Au départ je voulais être jockey, mais trop grande (j'ai toujours été la plus grande de ma classe), et du coup, trop lourde. Palefrenier, s'était le métier le plus "accessible".
Maintenant, les études. J'ai commencé dans le milieu équestre à dix sept ans, en CAPA (Certificat d'Aptitude Pro Agricole). En apprentissage, en centre équestre. Je faisait trois semaines en entreprises, et une ou deux semaines en formation. L'apprentissage, c'est bien pour se faire une première expérience professionnelle, mais il faut pas avoir peur de travailler, souvent on a les même horaires que les salariés de l'écurie, on a pas de week end, mes deux jours de repos étaient dans la semaines, oui on a quand même des jours de repos, s'est pas le bagne non plus.
Les horaires, en centre équestre, là où j'étais apprentie, je commençais à huit heures, j'avais une pause de midi à quinze heures, et je finissais à dix neuf heures. Dans d'autres centre équestres, ce sont à peu près les mêmes horaires, mais en commençant à huit heures et demi, ou à neuf heures.
En écurie de courses, au galop, on commence à six heures le matin, on finit vers treize heures et on reprend vers seize heures trente, jusqu'à dix neuf heures.
La journée type. On arrive, la première chose, on nourrit les chevaux. Puis ils sortent au pré ou au paddock. On fait les box, ensuite balayage, réparations diverses et variées, entretiens de l'écurie et des espaces verts. L'après-midi, il y a les soins à faire à certains chevaux, graissage des pieds, soins des blessures, etc... On fait les pailles (enlever les crottins des box), on met le foin, on balaie à nouveau. Puis on nourrit, et on a fini. C'est à peu prés pareil dans toutes les entreprises hippiques, à part dans les courses, où dans certaines écuries les chevaux restent au box.