Bonjour,
Je n'ai pas compris tous tes messages car ils sont trop mal écrits.
Je répondrai pour la partie que j'ai cru comprendre.
Je suis d'accord avec toi, c'est hyper pénible de ne pas pouvoir approcher son cheval au pré.
Certains viendront toujours même si on les maltraitent, et d'autres, si on a le malheur de les sortir 1 fois de leur pré pour bosser un coup, ils se méfient de nous pendant 3 semaines.
C'est comme ça. Je monte peu le mien parce que si j'ai le malheur de venir 2 fois de suite pour le monter (même s'il passe plus d'1 heure après le travail à brouter de la belle herbe meilleure que son pré, pour 35-40mn de travail léger avec récompenses à tout va), à ma troisième visite il se barre quand j'essaie de l'approcher. Donc quand je veux le bosser de manière un peu régulière, je dois multiplier les visites pour qu'il ait un pourcentage de visite agréables plus fort que le pourcentage de visites désagréables. Et ça me prend énormément de temps, donc ça ne m'arrive que parfois au printemps, et c'est tout.
Je pourrais en "profiter" beaucoup plus s'il était plus "sympa" de ce point de vue-là, mais il est comme ça, et je respecte ça au maximum.
Malgré ça, je ne lui donne pas le choix (à 90% de mes visites je ne viens que pour lui faire des papouilles et il adore ça). Pouvoir attraper son cheval n'importe quand, c'est très (pratique) important, pour les soins notamment, en cas de blessure, etc.
Au début que je l'ai eu, dans les premiers mois, j'ai mis 3 fois plus de 30mn avant de pouvoir l'attraper, dont 1 fois près de 2h. Il a appris plusieurs choses : je suis capable de rester très longtemps l'obliger à trotter (et c'est pénible, surtout quand ses copains sont en train de brouter dans la partie du pré avec la meilleure herbe), je le récompense
systématiquement une fois qu'il m'a
laissée lui boucler
complètement le licol sur la tête (je ne le piège pas), je le relâche assez vite après avoir fini de le papouiller.
Donc il a compris que c'était idiot d'essayer d'échapper à ma visite alors qu'elle peut être brève, voire agréable, alors que s'il ne veut pas, je deviens désagréable.
Du coup, depuis, même les jours où il fait mine de se barrer quand j'arrive, il capitule rapidement.
Ensuite, s'il a de la chance, c'est papouilles, sinon c'est boulot. C'est surprise
Mais les sentiments négatifs doivent rester à la maison. Oui j'avais envie de le tuer quand j'ai mis 2 heures à l'attraper (sous la flotte, un soir en semaine alors que je bossais le lendemain...), mais au moment de lui mettre le licol et de le récompenser, j'ai fait comme si de rien n'était et je lui ai donné sa récompense gentiment.
Je lui offre une retraite, je ne le monte que très peu dans l'année pour lui foutre la paix, je vais le papouiller alors que souvent j'en n'ai pas envie, etc etc.
Mais ça, il ne le sait pas, et je n'ai pas à lui faire sentir. C'est
mon problème.
Je n'ai pas compris en quoi le fait qu'il ne t'aime pas t'oblige à le vendre (rendre? pas compris) à je ne sais qui/je ne sais quoi ?
Quel est le problème, il ne peut pas vivre au pré à tes frais même s'il ne t'aime pas ?
Edit : bouts de phrases oubliés