Besoin d'aide, enceinte ou pas ?

Des nanas aux mains excessivement baladeuses j'en ai vu plus d'une

Le truc c'est que sous l'effet de l'alcool ou autre, on peut consentir à faire quelque chose que l'on aurait probablement jamais fait en temps normal...

J'en ai vu aussi des nanas du genre

Fille ou mec c'est pareil, du coup je pense que s'ils sont saouls pareil et les deux pas clairs pareil ben c'est leur responsabilité aux deux. Après si un force l'autre évidemment c'est autre chose.

Mais en fait c'est pas valable qu'avec l'alcool il y a plein de choses que tu peux consentir à faire dans un moment y de ta vie car la situation fait que, ou tes émotions font que ou que le moment fais que ou que sais-je alors que si t'étais dans un jour normal t'aurai pas consenti. Là encore je pense qu'il faut assumer et pas rejeter la faute sur l'autre quand on a pas été clairs ou consenti à contre coeur (je ne parle pas de contraintes de la part de l'autre là) parce que regrets etc. Les gens en face sont pas devins non plus.^^

Mais l'éducation d'un enfant c'est aussi le souci de sa santé. Et là il faut parler du sexe. Très jeune.
Et ça n'a rien de sale, graveleux ou vulgaire.
Ma mère m'a expliqué comment on faisait les bébés très tôt vers 3/4 ans. Avec des mots adaptés.
Parce que c'est quelque chose de naturel.
Pareil les règles. Du coup lorsqu'elles sont arrivées ça s'est passé sans problème et ma sexualite aussi.
Mais elle n'a commis aucune intrusion , ne m'a jamais posé de questions d'ordre "intime" . J'ai dû voir mon premier gygy vers 7/8 ans pour un problème d'ovaire et la seule chose que j'ai trouvé déplacée ce sont les regarss des personnes lorsque je suis entrée dans la salle d'attente
Une de mes amies à informé ses enfants ,garçon et fille dès leur plus jeune âge et c'est parfaitement normal.
Les enfants comprennent bien ce sont plutôt les adultes qui ne savent pas s'y prendre souvent.

Les adultes ont une légère tendance à faire du sexe quelque chose à cacher, voir de honteux. Un enfant n'a pas ce genre de notions, et on ne peut nier que les enfants ont une forme de sexualité, bien qu'elle n'ait rien à voir avec celles des adultes.
Le sexe c'est intime mais pas honteux. En faire un tabou et ne pas en parler peut avoir de lourdes conséquences. Que fait un ado qui veut se renseigner? Il va sur le net, parle avec les copains... C'est bien mais pas suffisant, en témoigne l'amie de l'auteur qui, sous couvert d'expérience, lui donne de fausses informations. Informations erronées ou manquants peuvent avoir de lourdes conséquences: grossesse non désirée, IST, viol (bah oui, ça s'apprend le consentement)...
Personne ne dit qu'il faut parler de sa vie intime en détail avec ses enfants. Comme son nom l'indique c'est intime et tout le monde se fout de votre dernier rapport sexuel. Mais il me semble que c'est le rôle d'un parent que de veiller à ce que son enfants ait toutes les bases pour avoir une vie sexuelle saine... Parce que tôt ou tard ça fera très probablement parti de sa vie Donc parler: de contraception, de consentement. Etre là en cas de besoin
Sinon on le laisse se démerder avec tous les risques qu'il pourrait prendre?

Ce n'est que du sexe. Quasiment tout le monde en fait à un moment dans sa vie. Alors arrêtons de dramatiser la chose. Vos parents ont eu des rapports sexuels et vos enfants en (aur)ont.
C'est pas grave.

Comment apprendre le consentement a un enfant / pré ado /ado ?

Je pense que le sexe est de moins en moins tabou et c'est une bonne chose je suppose. Cela dit, je ne pense pas que les parents soient responsables si leurs enfants commettent un crime ( le viol) mais bien les gens qui le comettent. Pour les questions de santé je suis d'accord leur dire que ca existe et où avoir de bonnes info etc c'est le minimum je pense .

littlevenus tu lui dis, tout simplement. "N'obliges jamais, n'insiste pas si l'autre ne veut pas, si tu vois de la gène ou de la retenue chez l'autre: demande lui. Le sexe c'est bien quand c'est partagé, jamais imposé. Tu as le droit de ne pas avoir envie, quoiqu'on te dise etc, etc..." Et dans le cas d'un enfant plus jeune "personne n'a l'endroit de te toucher". Je me souviens d'un petit livre que m'a mère m'avait acheté qui parle des abus sexuel aux enfants. Il est très bien, jamais cru ou culpabilisant.
C'est ce que mes parents m'ont toujours dit, je n'ai jamais forcé personne.
Il faut arrêter de penser que c'est compliqué à apprendre. Ça se voit si l'autre répond aux caresses, aux baisers...
J'ai déjà eu des cas d'ex qui n'avaient plus envie pendant l'acte mais se forçaient quand même pour être de bons amants, pour correspondre a une image de virilité ou je ne sais quoi... Ça se voit, ça se sent, même sans expérience, pour peu qu'on soit un minimum attentif à son partenaire.

Ce n'est pas difficile et ça s'apprend. Plus de 90% des violeurs n'ont aucune pathologie pouvant leur empêcher de comprendre... Le violeur de Stanford ne savait pas que ce qu'il faisait était un viol. Et quand son père a prit la parole au tribunal, ce n'était qu'un ramassis de culture du viol. Même lui ne voyait pas le problème dans l'acte de son fils.
Un ancien ami (qui ne l'est bien évidemment plus), a violé une fille. Même chose: il n comprenait pas que ce qu'il avait fait était un viol. Il a fallu le lui expliquer. Pourtant la situation était sans équivoque.
Même chose pour mon propre violeur.

On est d'accord: le violeur est le seul coupable de son crime. Mais à un moment il faut peut-être se demander ce qui a fait que ces personnes ne voyaient pas le crime dans leurs actes... Probablement une absence totale d'éducation sur le consentement. Quant on n'entend partout que "non=oui", qu'il faut "forcer" etc... Il n'est pas vraiment étonnant, quand on n'a pas de paroles allant dans l'autre sens, qu'on croit à ces bêtises.
L'école et les parents devraient être là pour éduquer, apprendre ce qui est faisable et ce qui ne l'est pas.
Nos parents nous ont tous appris à ne pas faire ci où ça, alors pourquoi ils n'apprendraient pas le consentement?

Merci pour l'explication. Je suis en partie d'accord pour parler de ça sauf que...

Pour moi dire ça n'est pas suffisant pour savoir ce que c'est le consentement car je pense que cela s'evalue le plus souvent au cas par cas et selon la situation.
Je suis beaucoup moins categorique, la zone grise existe helas et non c'est pas forcement evident de deviner que le/la partenaire ne veut pas. Dans certsines circonstances même les mots ne veulent plus rien dire ( on est sur la partie publique je vais pas m'etaler mais c'est possible).

Après la culture du viol bien sûr je suis contre l'inculquer aux enfants (la plupart des parents aussi je pense meme ceux qui parlent pas de consentement). Je pense egalement qu'il n'y a pas toujours de raisons à comment "devient on violeur" il y a des parents de violeurs en serie qui ont témoignés ( plusieurs documentaires) et qui pourtant n'ont rien fait pour que ça arrive, le dernier que j'ai vu une mere pleurait et disait qu'elle en pouvait plus que les gens l'accusent d'etre responsable des crimes de son fils. Tout comme a l'inverse les parents peuvent etre dans la culture du viol et l'enfant ne jamais devenir un violeur.

Concernant le viol rien que s’abstenir de faire des réflexions du genre "vu comme elle était habillée elle l'a bien cherché" par exemple, mais expliquer que oui une fille peut s'habiller comme elle veut sans "mériter" de se faire violer ça aiderai déjà beaucoup. Parce que mine de rien c'est le genre de petite réflexion très courante, dans beaucoup de milieu. Mais qui installent l'idée de se dédouaner d'avoir commis un crime, et de l'autre coté la culpabilité

Tout à fait d'accord avec Klavel... Dire qu'il faut respecter ses envies, ses non-envies et celles de son partenaire.

Je ne sais pas trop de quoi tu parles quand tu dis que les mots n'ont plus de sens.. Mais même dans les trucs " extrêmes " il y a un code, ou vocal ou gestuel pour dire stop.

Cherchour totalement d'accord, je trouve nos societes "hypersexualisés" beaucoup trop de choses sont vus comment des "invitations" et autres alors que cela n'a pas lieu d'etre mais aussi du coté des mecs :/

Badmonster : Je parle en general de certaines situations ( de zone grise) pas que de trucs "extremes" où même là il n'y a pas toujours un code clair pour tous donc aussi une possibilité de zone grise. Je pense que des gens peuvent tout à fait respecter l'autre et se retrouver dans cette zone là selon les situations. Je vois pas tout noir ou tout blanc.

littlevenus mais personne ne parle de tout noir ou de tout blanc.
Exemple très bête dont j'ai parlé plus tôt: mon ex qui se force pour me faire plaisir alors que je ne lui ai rien demandé. C'etait son choix, je lui ai demandé et il tenait à continuer donc il serait consentant... Peut-être, mais ça ne m'intéresse pas de coucher avec quelqu'un qui ne prend pas de plaisir. Donc pour moi c'est "stop" immédiatement.
Plutôt que de chercher ce qui est flou, ce qui signifierait une potentielle absence de consentement, pourquoi ne pas chercher ce qui manifeste une relation sexuelle désirée par les deux (ou trois, ou cinquante)? Parce que le consentement ce n'est que ça: une relation voulue par tout le monde.

Tu peux tout a fait vouloir un truc pour les "mauvaises raisons" ( je dis pas que c'est pas juste je sais pas le dire autrement) comme l'exemple de ton ex et là on en vient au truc du "vrai oui" ou du "vrai non " super comprehensible x) Tu peux egalement vouloir un truc et ne plus le vouloir la minute d'après ou être très convainquant pour ne pas le refleter. Je pense pas que c'est à l'autre de jouer en permanence au detective/devin sous peine de devenir ce que certains qualifieront de "violeur" je sais que des gens le font ( IRL je ne vise personne ici).

Evidemment que c'est pas tout noir ou tout blanc.
Et l'un des partenaires n'a pas à jouer au détective, mais s'il a un doute, c'est le minimum de demander

littlevenus je ne sais pas si on vit dans le même monde en fait. Je ne suis pas un génie des sciences sociales mais ça se voit franchement quand l'autre ne veut pas/plus. À part dans certains cas mais rares sont les bons acteurs pour peu qu'on soit un minimum attentif à l'autre.
Tout est toujours affaire de communication. Pouvoir dire "non je n'ai pas/plus envie" ou "est-ce que ça va/tu veux qu'on arrête ?". C'est pas compliqué, quand on a un doute, de demander.
Personne ne dit qu'il faut jouer au détective mais juste poser de bêtes questions si besoin. Et agir en conséquence.

J'interviens juste concernant le consentement.
iIl y avait un super truc qui tournait sur internet qui faisait le parallèle avec le fait de prendre un thé, ça doit facilement se retrouver sur le net, et je trouvais ça hyper parlant.

Dans nos sociétés hypersexualisées on parle beaucoup à l'école de contraception mais très rarement de consentement et de respect de l'autre...

C'est tout bête mais voir deux copines de collège s'appeler ma pute ou ma salope et que quand tu leur fais la réflexion que c'est déplacé, elles ne voient pas où est le problème bah ouais moi ça me gêne en fait...
C'est peut être des conneries d'ados de 14 ans mais je trouve que s'appeler comme ça pour ''déconner'' ça gomme déjà les limites du respect...