Entraineur en endurance

Entraîneur d'endurance, cela n'existe pas vraiment en tant que tel. Ce sont des cavaliers d'endurance qui gèrent des écuries (avec leurs propres chevaux et/ou des chevaux confiés pour valorisation et/ou bossant pour des propriétaires).
Pour cela, il faut du résultat, à haut niveau et sur du long terme. On peut commencer par être cavalier d'entraînement dans une de ces écuries et courir pour eux ou avoir son propre piquet de chevaux. Dans l'un ou l'autre des cas, quand il faut s'installer à son compte, c'est comme pour toutes les autres disciplines : il faut quelques moyens financiers en plus des résultats.

je comprends bien cela, mais à ce moment là savez-vous si si j'intègre la formation cavalier entraineur, est-ce qu'elle réserve uniquement ses places à ceux qui auront un maître de stage dans le trot ou le galop, ou bien si ils considèreront qu'un entraineur en endurance est valable et me laisseront accéder à la formation ?

bikouette le mieux est de poser la question au centre de formation.

je le sais le problème c'est que je n'ai aucune réponse par mail, et qu'en général les secrétaires sur lesquelles je tombe ne peuvent me répondre, j'ai donc réussi à avoir un rdv téléphonique mais seulement dans 2 semaines (je ne comprends pas pourquoi il faut tant de temps d'ailleurs c'est qu'une simple question, mais je comprends qu'ils soient débordés ces temps-ci).
D'où ce poste, je me demandais que peut-être quelqu'un le sait. Et ce n'est pas par impatience mais parce qu'il faut que je me décide au plus vite sur une formation, et cette info m'aiderai à me diriger plus facilement sur mes prochains choix.
merci

C'est ce que je fais dans d'autres disciplines, pour arrondir mes fins de mois. Il n'y a aucun diplôme mais j'ai un palmarès. C'est surtout ce qui intéresse les propriétaires.

Pour les questions purement administratives concernant les maîtres de stage effectivement envisageables, je suis bien incapable de répondre.
En revanche, pour ce qui est de faire sa place en endurance, diplôme ou pas, l'essentiel demeure tout de même l'expérience en course et dans la gestion/entraînement en endurance.
Alors, soit il faut monter dans une écurie d'endurance (que le patron de cette dernière soit ton maître de stage ou pas), soit avoir ses propres chevaux et (dans les deux cas) avoir des résultats.
Pour en vivre à peu près correctement en étant à son compte, il faut cartonner un peu, quand même! Ce qui rapporte le plus, ce ne sont peut-être pas les pensions travail/valorisation, mais plutôt le commerce de chevaux (que tu vendes tes produits, tes chevaux ou ceux qu'on t'a confié dans cet objectif et sur lesquels tu touches une commission).
Bref, tout ça pour dire que des "entraîneurs d'endurance", je n'en connais aucun... Mais, des cavaliers d'endurance qui vivent (plus ou moins bien!) de ce qu'ils font avec les chevaux en endurance, c'est déjà plus proche de la réalité. Et de leur capacité à fournir des chevaux à des clients?
Par exemple, en ce moment, un grand cavalier que nous connaissons (et apprécions!) tous dans le milieu, cherche des juments grises et des chevaux de 6 ans, gris, pour les Chinois... Il y a une grosse vente prévue dans pas longtemps au cours de laquelle seront présentés aux acheteurs chinois une sélection de chevaux dégottés par ce cavalier et d'autres.

Après, pour faire un peu son trou dans ce milieu, si tu as un cheval et au moins une qualif sur 40, il y a ce truc qui vient d'ouvrir :
https://lagalopadedelaromaine.ffe.com/?cs=dfebb59fab755ccf30a73fcbd072fc630a972570d41a3ca28d6b93c93c8f0f5c5533963994bda924c06f37b28b45c9cb

Mais avec seulement 5 places ouvertes, vu le nombre de mômes que je vois tourner en AM et Pro avec de bons résultats et de l'expérience, la concurrence risque d'être rude!

Salut !
Je suis d'accord avec Spirit Dancer.
On ne devient pas "entraîneur d'endurance" en ayant fait une formation particulière - en tout cas pour l'instant aucune formation ne prépare spécifiquement au métier de cavalier-entraîneur.
Comme elle, je te dirigerais vers des écuries pro, des stages, des saisons, monter monter monter et travailler travailler travailler.
Souviens toi que les vrais entraîneurs travaillent pour amener chaque cheval au meilleur de ce qu'il est capable de donner. Aucun cheval n'est mauvais; il est par contre peut être mal orienté. Ne te laisse pas déstabiliser par tous ceux qui descendent les chevaux.
Sache aussi que dans le milieu tu ne seras pas seule. D'autres montent énormément et partout. Ce n'est pas un métier, c'est une vie.

merci pour vos réponses !
d'un côté vous me rassurez car je sens que la formation cavalier entraineur n'a pas l'air de convenir avec mon projet, mais de l'autre ça me stresse qu'il n'y est pas de formation un minimum spécifique à cette orientation, car malgré tout et malgré mon expérience je n'ai aucun diplôme qui "prouve" mes connaissances et mon expérience... Et ça me stresse de me dire que je me lance dans un métier sans un diplôme... (merci l'éducation nationale...)
et il est aussi vrai (c'est peut-être un choix qui va m'handicaper mais cela reste mon avis) que je n'ai aucune envie de repartir sur un bac pro ou même un monitorat car je n'ai jamais aimé le dressage, le cso ou autres, et donc au jour d'aujourd'hui (à part les bases de dressage nécessaires) mon niveau dans ces disciplines est vraiment nul donc en plus du fait que je ne n'ai pas envie de partir sur ce genre de formations, je n'ai pas non plus un niveau assez bon pour les intégrer.
Le mieux serait donc d'utiliser tous les moyens pour se faire de l'expérience dans le métier et y accéder avec le temps : stages, stages rémunérés, emplois ?

Et merci pour ces paroles passionnées Cheval_Provence ! ça fait chaud au coeur !!!

Dans ce milieu, un bon palmarès vaut mieux qu'un beau diplôme.

Ce qui va prouver ton expérience et tes connaissances, ce sont des résultats. Il va falloir sortir beaucoup (ce qui sous-entend aussi plusieurs chevaux) et sur des épreuves autres que de la 40 ou de la 60. Et même avec cela, rien ne t'assure de percer et de te voir confier des chevaux. On est quand même quelques uns à sortir sur de grosses épreuves avec nos propres chevaux, pour notre propre plaisir, sans véritablement sortir du lot, soyons honnêtes!
Il faut savoir aussi que beaucoup de pros ont un bpjeps et une solide formation classique. Tous ceux avec qui tu pourras faire des stages ou chez qui tu monteras te l'expliqueront et te feront travailler sur le plat, complément essentiel pour le cheval d'endurance comme pour toutes les autres disciplines.

Tu es qualifiée sur combien pour l'instant?

d'accord, donc de mon point de vue, je trouve ça positif, car c'est vrai que c'est quand on a besoin d'expérience et de résultats qu'on se bouge et qu'on essaie toutes les possibilités avec tout type de personnes et de chevaux, et c'est comme ça qu'on apprend le plus !!

pour l'instant 20 km, mais vu que je ne travaille pas (uniquement des remplacements de temps en temps), je passe la plupart de mon temps avec un "entraineur" qui a son écurie où des chevaux lui sont confiés pour la valorisation, les courses et la vente. j'apprends donc beaucoup de chose et vais continuer à me qualifier au moins jusqu'en 60km pour cet été avec lui et ses chevaux !!

Dans ce cas, je pense qu'il est préférable d'envisager une autre porte de sortie. Tu ne peux pas penser réorientation professionnelle dans un domaine que tu connais si peu : cela risque d'être sacrément long avant de pouvoir gagner sa vie en sortant des chevaux en endurance. Il va falloir avoir quelque chose d'autre à côté.
Ou monter dans une très grosse écurie d'endurance comme cavalier d'entraînement, mais là aussi, la concurrence est rude. Et la plupart des écuries font souvent appel à des gens qu'ils connaissent, de leurs réseaux pour sortir les chevaux en compét. Des gens qui ont déjà fait leurs preuves.
Désolée d'être abrupte, mais pour quand même bien connaître le milieu, je ne peux être que sur la réserve.

ta franchise me va bien c'est cela que je recherche, je suis d'accord avec toi !
après il est vrai que mon projet est d'entrainer des chevaux, et plus tard si possible à mon compte, mais je me doute bien que claquer des doigts ne me suffira pas =)
après je sais de mon caractère que je suis très têtue et acharchée quand je choisis de faire quelque chose, même si je dois galérer des années pour finalement m'en sortir (mais c'est vrai qu'une solution back-up peut toujours compléter ce projet, un 'gagne-pain' ou une formation qui m'assure du travail)

c'est vrai que cela ne fait pas longtemps que je me suis lancée dans la compétition en temps que cavalière, mais ça va bientôt faire un an que je monte avec cette personne pendant les entraînements, et que je fais l'assistance pendant qu'il court. j'ai pu rencontrer des personnes de ce milieu et je pense que petit à petit je peux essayer d'avancer doucement en continuant de faire ça .
mais je pense que tu as raison, c'est peut-être risqué de se lancer complètement dans le vide au risque de n'arriver à rien. c'est donc sans doute mieux d'avoir une formation qui m'assure de manger pour pouvoir continuer à avancer dans ce milieu.
merci =)