Et pour répondre à Ladygodiva, mes mains elles font rien, elles l'ignorent, rênes longues et n’interviennent que quand elle passe à l'allure supérieur par des pressions discontinues pour la faire redescendre.
C'est à mon avis une erreur que de ne rien faire et rester rênes longues. je suis tout à fait d'accord avec le fait d'avoir des actions discontinues, ça oui, c'est bien mais abandonner le contact avec la bouche c'est renoncer au dialogue. Lorsque le cheval n'est pas assez "posé" dans son comportement, Il faut stabiliser le contact, qu'il soit accepté, qu'il participe à l'encadrement du cheval dans les aides. Ceci ne signifie pas qu'il faille monter rênes courtes avec de la tension, mais plutôt avec des rênes ajustées, sur une longueur moyenne si tu veux, afin qu'elles ne ballottent pas dans le vide. Tant que le cheval n'est pas capable de se gérer seul dans l'allure demandée, il faut rester présent et dialoguer. Même si on monte avec l'assiette et le dos, la main et la qualité du contact transmettent aussi les actions plus centrées.
Ne pas toucher aux rênes, c'est comme poser le téléphone sur la table et partir faire autre chose alors u'on était en conversation avec une personne... la laissant seule dans un monologue
Il ne faut pas que tu focalises sur la tête mais sur la cadence des allures et la décontraction. Sachant que, comme cela a été dit, un cheval un peu enivré par l'extérieur se montrera toujours plus ou moins remuant dès qu'il sortira. Il faut lui apprendre à respecter les aides, à se poser dans ses allures, à ne pas partir totalement en vrille mais en échange il faut aussi prendre en compte ce tempérament et ne pas chercher absolument à obtenir un petit trot calme d'un cheval dans le sang... Enfin pas tout de suite, tout de suite