liardenne
Oui, pour moi littéraire, c'est tout ce qui sort en maison d'édition et est payé en droits d'auteur. Donc ça peut être un roman, un livre scolaire, un guide pratique, un guide de voyage, un recueil de recettes de cuisine... Et tout le reste, pour moi c'est du technique, c'est-à-dire qu'on te demande généralement une spécialisation (droit, aéronautique, tourisme, médical...) et que tu n'es pas considéré comme un auteur. Et en général les traducteurs techniques se doivent de maîtriser des outils du genre Trados ou s'y connaître en localisation (sites web).
J'ai deux copines qui ont fait le M2 JET de Lille, elles ont trouvé du travail à l'étranger. D'autres ont tenté de bifurquer vers le littéraire, d'autres encore ont trouvé du travail en France, mais soit des tout petits contrats, soit des trucs plus larges que la traduction pure (voire pas de la traduction du tout).
En littéraire, ceux de mon M2 qui ont du taf sont soit ceux qui avaient déjà de l'expérience avec pas mal de traductions publiées avant de passer le diplôme, soit ceux qui avaient des pistons. Pour les autres, c'est vraiment plus difficile, j'en sais quelque chose. Le choix du stage de fin d'études ne fait pas tout, mais il est primordial. Sans ce stage, je pense que je serais encore à la case départ et mon copain (issu de la même formation et dans les mêmes galères que moi) aussi. Grâce à cette première expérience qui nous a permis de rencontrer des gens, on a quand même déjà un peu avancé
Se faire embaucher dans une agence de traduction, je ne sais pas si ça existe en France, pour moi c'est plus être intérimaire (tu es embauchée pour une mission, mais pas à durée indéterminée). Sinon, tu peux aussi passer par des plate-formes de traduction en ligne, comme OneHourTranslation, ça m'a bien dépannée fut un temps. Mais faut accepter de traduire de la crotte en étant mal payée pour faire tes preuves et gravir les échelons. Ensuite, on te propose des projets un peu moins dégueu. Mais ça reste à la limite de l'esclavagisme :p.