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Symptômes de coliques avec transit normal ?
Posté le 27/06/2017 à 10h57
sudest1
Posté le 27/06/2017 à 10h57
Je te conseille d aller qur le wite de reverdy qui ont beaucoup d'informations sur les ulcères équins ;)
Je vais te noter quelques infos importantes se trouvant sur le site qui confirment le fait que "nous" pensons que ce sont des ulcères :
(Un large éventail de signes cliniques est associé aux ulcères gastriques )
- appétit capricieux : prise alimentaire lente, appétit sélectif ou diminué ;
- diminution de l'abreuvement ;
-diminution de l'état général : amaigrissement, poil piqué ;
-intolérance à l'effort, contre-performances ;
-changement de comportement : manque d'enthousiasme à l'exercice, manipulations et entraînements difficiles ;
-coliques de faible intensité, notamment après les repas.
Des signes cliniques associés à la douleur peuvent également être observés dans le cas de lésions aiguës. Cette douleur est notamment provoquée par une stimulation mécanique exercée sur la muqueuse endommagée (comme l'arrivée d'aliment et d'eau, ou lors de l'augmentation de la pression intra-abdominale(à l'effort par exemple).
Si la présence de signes cliniques oriente le diagnostic, en revanche l'absence de symptômes ne permet pas d'écarter une hypothèse d'ulcération gastrique. En effet, certains animaux peuvent avoir des ulcères sans exprimer aucun signe clinique, c'est pourquoi l'EGUS est souvent sous-diagnostiqué .
Les différents types d'ulcères:
lésions squameuses primaires, qui touchent surtout les chevaux adultes en entraînement intensif, sans prédisposition d'âge, de race, ni de sexe ;
les lésions glandulaires et/ou de la muqueuse duodénale proximale primaires, consécutive à une altération ou à une insuffisance des mécanismes de protection de la muqueuse glandulaire. La toxicité des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) est mise en cause, en particulier en cas de sensibilité individuelle ou de surdosage. Les lésions sont préférentiellement localisées au niveau du pylore ;
les lésions squameuses secondaires, surtout rencontrée chez le poulain suite à une maladie ulcéreuse gastro-duodénale. Presque exclusivement rencontrée chez le poulain sous la mère ou juste après le sevrage ;
les lésions primaires de la muqueuse glandulaire cardiale (sous la margo plicatus), rencontrée chez le nouveau-né soumis à un stress intense suite à une affection sévère ou un traumatisme.
Chez le cheval athlète, ce sont donc principalement les lésions squameuses primaires qui sont rencontrées.
Alimentation (à éviter) :
Chez les chevaux de compétition, les glucides très digestibles et donc rapidement fermentescibles (flocons de céréales, blé, avoine) sont souvent distribués en grande quantité. Ces derniers sont aisément fermentés par la flore de l'estomac en acides gras volatils (AGV) et entraînent une baisse du pH gastrique. Or, en milieu acide, ces derniers peuvent pénétrer facilement au sein des cellules de la muqueuse même si elles n'ont aucune lésion. Ils acidifient alors le contenu cellulaire et entraînent une nécrose (mort de la cellule), conduisant à l'ulcère.
Les repas d'aliments concentrés sont souvent peu nombreux (2 à 3 par jour) et sont par conséquent plus volumineux : l'estomac est alors plus rempli, la muqueuse squameuse risque donc plus facilement d'être exposée au contenu acide et corrosif [7]. De plus, il a été démontré que plus les repas étaient volumineux et pauvres en fibres, plus ils séjournaient longtemps dans l'estomac [20]. Ainsi, lors de gros repas d'aliments concentrés pauvres en fibres et riches en amidon, l'estomac est trop rempli, les fermentations bactériennes productrices d'AGV sont intenses et la vidange gastrique est retardée. Il en résulte un contact prolongé d'une grande partie de la muqueuse squameuse avec un contenu gastrique très acide. Tout est donc réuni pour la formation d'ulcères squameux.
Si du foin n'est pas mis à disposition des chevaux entre les repas, des périodes de jeûne prolongées peuvent survenir, notamment la nuit. Or, le jeûne fait rapidement chuter le pH gastrique et entraîne une exposition prolongée de la muqueuse squameuse au contenu acide.
Éviter les périodes de jeûne
Pour ce faire, le meilleur moyen est de distribuer du foin à volonté, y compris pendant la nuit. En effet, si un cheval n'a pas de foin à disposition pendant la nuit (fréquent dans les écuries où le dernier repas de foin est distribué à 16-17h), il est susceptible de rester à jeun pendant 12h soit une demi-journée ! Pour s'assurer que ce genre de situation n'arrive pas, il est conseillé de mettre du foin à disposition dans un filet à foin (à l'extérieur du box) ou à l'intérieur du box.
Alimentation et comment soigner les ulcères :
l'incorporation de lipides permet de diminuer la part de céréales dans la ration.
une ration composée d'une quantité modérée d'amidon lent (orge) associée à une faible fraction d'amidon très digeste donc très fermentescible (flocons de céréales, avoine) ;
soit une ration constituée d'amidon très digeste (avoine) en petite quantité, mélangé à des matières premières ayant un très bon pouvoir tampon comme la luzerne. Cette dernière possède un effet tampon important grâce à sa forte teneur en calcium, en protéines et en fibres. Cependant, il est déconseillé de distribuer du foin de luzerne à volonté, autrement on risque de perturber le rapport phosphocalcique de la ration globale et d'apporter un excès de protéines avec toutes les conséquences néfastes que cela comporte chez le cheval au travail (surcharge hépatique, transpiration excessive, déshydratation, etc.).
A l'inverse, les rations composées exclusivement d'avoine ou contenant des quantités importantes de blé, de flocons de céréales et de mélasse sont totalement déconseillées car très ulcérigènes.
en tapissant la muqueuse, l'apport d'huile renforce la barrière protectrice contre l'attaque acide. De plus, si elle est riche en acides gras essentiels, c'est-à-dire en acide linolénique (oméga 3) et en acide linoléique (oméga 6), l'huile joue également un rôle de nutrition des membranes cellulaires de la paroi gastrique.
argiles qu'il contient participent à la neutralisation des sécrétions acides de l'estomac ;
les prébiotiques contribuent à limiter les fermentations bactériennes indésirables produisant des AGV et de l'acide lactique.
De plus, les argiles ont un rôle de pansement digestif et protègent la muqueuse gastrique
Mauvais pour ulcères : (Flocons de céréales, blé, avoine, aliments pauvres en fibres, riche en amidon, pas foin ou jeûne, pas de luzerne a volonté, blé + flocons de céréales + mélasse )
Bon pour ulcères :
(Lipides, quantité modérée amidon lent (orge) + faible fraction aliments très digestes (flocons de céréales avoine)+ luzerne (calcium protéine fibres), huile oméga 3 et 6, prébiotiques et argile).
En espérant avoir aidé et bon rétablissement,
Sudest