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Atteindre un niveau pro sans en faire son métier
Posté le 20/07/2017 à 23h23
dreamy_33
Pas de parents cavaliers en ce qui me concerne, mais une inexplicable passion chevillée au corps. Selon ma mère, c'est dans mes gênes en raison d'un arrière-grand-père que je n'ai jamais connu et qui avait apparemment des chevaux de course. Mais, ça, ce sont les délires de ma mère! J'ai débuté en club à la fin des années 70, comme la majorité des gens. Et ai eu la chance d'avoir des super profs au cours de ma formation. J'ai fait du CSO et du dressage avant de passer à l'endurance. Alors, oui, clairement, le bagage était là et les rencontres qui m'ont menées jusqu'aux CEI aussi. C'est clair que je ne ferais jamais un podium en international car, même si j'ai un chouette poney, on est très loin des avions de chasse qui trustent les podiums. Mais, on rentre proprement et cela me suffit. Un jour, une copine qui a souvent été en équipe de France m'a dit que je faisais "de jolies choses" avec mon cheval. Cela m'a beaucoup touchée. Je ne suis pas sûre de sortir en international plus d'un an ou deux, mon poney a déjà 13 ans et je ne crois pas avoir dans mes près un autre cheval comme lui. Parce qu'il y a ça aussi : la relève ! Pour l'amateur comme moi qui va se frotter aux épreuves internationales, c'est souvent l'histoire d'un couple avec un cheval. Mais, voilà, c'est beaucoup de temps, beaucoup de travail et pas mal d'argent aussi.