Citation :
Aimer étant totalement impossible pour lui.
Sur quoi te bases- tu pour affirmer cela ?
Aimer : apprécier, être attaché à, … Ce n’est pas le propre de l’homme. Nous avons, d’une espèce à l’autre, des motivations différentes (ou pas) et des façons différentes de manifester nos appréciations (ou pas) plus ou moins fortes, pour des choses, des situations ou des êtres…
En fait je pense que tu es « encombré » par le sens subjectif que tu mets derrière ce mot, omettant du coup la simplicité de ce qu’il définit. J’aime les frites. J’aime mes animaux. J’aime la vie, j’aime mes amis et ma famille…. Mais tout ça pas n’a pas le même enjeu même si on comprend très bien ce que ça signifie. Le mot est simple. Et il n’est pas à confondre avec « amoureux ». Même si on peut user d’assertions poétiques.
La science a depuis longtemps maintenant apporté la preuve qu’il n’existe plus trop de sentiment/émotion qui soit le propre de l’homme justement. Même des notions comme l’humour et l’altruisme ont été mis en évidence chez d’autres espèces que l’homme. D'ailleurs pourquoi ririons nous des mêmes choses les loutres, les chevaux, les corbeaux et nous ?
C’est dommage, en tant que non scientifique s’interrogeant sur le sujet, de ne pas aller approfondir ces questionnements en cherchant les réponses là où elles sont les plus étayées, plutôt que de s’en remettre encore à des croyances encore très imprégnées par la religion et al philosophie. Où l’animal n’aurait pas de « compétences » affectives et émotionnelles identiques à nous.
L’article n’a pas grand intérêt sur le sujet. Il est terriblement anthropomorphique. Il faut se référer aux spécialistes reconnus du monde scientifique.
Citation :
Un animal ne me semble pas avoir " d'amis " au sens littéraire de la chose
Si tu regardes un chien, un chat, l'affection qu'il te porte, vient par cette domestication
as du tout. Voir un spécialiste bien connu sur le sujet, Jean-Pierre DIGARD.
Les interactions au sein d’une même espèce, comme en inter-espèces, génèrent des relations d’attachement et de collaboration. Le partage d’un environnement, d’une situation génère des coopérations. Le siège des émotions est la zone la plus primaire du cerveau. L’attachement s’opère autant sur des apprentissages que sur les émotions vécues.
De plus, on ne s’entend pas avec tous les animaux domestiqués. Et tous les animaux domestiqués ne s’entendent pas avec tous les humains. Il faut faire la part des choses entre ce qui relève d’un conditionnement, d’une collaboration artificiellement obtenue et ce qui relève d’une appréciation réciproque. Au sein d’un groupe de chevaux (ou tout autre espèce sociale), pour prendre un exemple, il existe des affinités plus ou moins marquées entre certains individus qui peuvent aller jusqu’à la dépendance. La perte d’un compagnon (inter ou intra espèce) peut déboucher sur des états dépressifs, suicidaires… La domestication n’a rien à voir dans ses expressions d’affection pure.
Citation :
Le cheval est un animal cognitif.
Je ne comprends pas cette expression. Peux-tu préciser ton idée stp ?
Citation :
l’intérêt au sens 1er, c'est bien la domestication de l'animal par l'homme ?
Sauf pour le chat ! c’est lui qui a domestiqué l’homme !
Citation :
Nous sommes deux espèces différentes, humain - animal.
Des structures de cerveaux complètement différentes.
Bien au contraire. Ils sont très similaires
Nous sommes deux espèces d’animaux différentes. L’humain est un animal. Les structures cérébrales des mammifères sont identiques. Seule la couche cérébrale la plus récente est plus développé chez l’homme que chez d’autres espèces de mammifères. Mais on observe également chez de nombreuses espèces la présence d’organes ou de fonctions absentes chez l’homme. 1 partout la balle au centre. Pour certains le corps caleux est très développé, pour d'autres moins, c'est comme ça en focntion des espèces et certaines sont quasiment identiques.
Citation :
Les animaux ne sont pas venus vers l'homme pour utiliser l'homme mais bien l'inverse.
Très discutable au regard de ce que les connaissances actuelles en éthologie et en anthropologie nous apprennent. A nouveau on peut se référer à Digard. Les rapprochements par opportunisme sont un fait. Et toutes les espèces que l’homme a tenté de domestiquer n’ont pas été réceptives. Il y a au départ un profit mais sur l’évolution de cette domestication n’a pas toujours été fructueuse. Des espèces résistantes, incompatibilité avec l’humain, échec…
Énormément d’espèces profitent de l’activité humaine, des ressources, des déchets, de l’empreinte de sa civilisation, sans lui demander son avis. Pendant que certaines disparaissent sous son irresponsabilité, d’autres prolifèrent. Pour autant, ce rapprochement opportuniste ne débouche pas toujours sur une relation affective. Oh que non. Mais certaines espèces animales savent exploiter l'activité humaine.
L’attachement affectif est favorisé par la proximité mais il n’est jamais de fait. Il ne relève que de la compatibilité et de l’entente. Comme entre humains.
Citation :
Le sentiment d'aimer ou de perte ( deuils ) sont très humains.
Non, ce sont des sentiments qui existent dans de nombreuses d’espèces mais l’expression, la manifestation de cela, n’est pas obligatoirement identique à la nôtre, et donc nous est rarement perceptible. On n’y fait en général attention quand on y reconnait nos comportements. Tous le reste nous échappe et ça ne signifie pas qu’il n’y en a pas.
Là encore, il faut se tourner vers les éthologues pour découvrir ce qui se passe chez nos frères animaux.
Citation :
Associer des sentiments ( je n'ai pas dit émotions ), un comportement d'humain, un ressentit d'humain à une espèce animal est appelé anthropomorphisme:
La définition de l’anthropomorphisme au départ c’est prêter ce qui relève du divin à l’humain. Puis c’est projeter sur les choses ou les (autres) animaux des
réactions humaines. donc c'est l'interprétation subjectif que l'on fait qui est de l'anthropomorphisme pas la réalité ou non de leurs sentiments, pensées et émotions.
Par exemple dire qu’un cheval aime qu’on lui achète de nouvelles affaires parce qu’il y réagit d’une façon inhabituelle, c'est un anthropomorphisme. Certes, son comportement sort de" l’ordinaire" mais rien ne peut permettre d’en faire cette interprétation. Sa réaction est peut-être pour tout autre chose, une pensée qui lui appartient.
Citation :
Oui la hiérarchie d'un groupe. ce n'est pas du sentiment, ni des affinités, mais de respect, du plus fort au plus faible. c'est basé sur une émotion. la peur.
Ça c’est anthropomorphique parce que c’est une distorsion de la connaissance réelle de l’attachement, et ça repose sur des notions réductrices dominant/dominé. Or le cheval ne vit pas dans la peur de ses compagnons. Ce n’est pas un bête stressé, au contraire, c’est à la base un bête paisible et pacifiste que la notion de groupe rassure. Le groupe stable est source de connaissance réciproque, d’attachement, de stabilité. La sensibilité au stress et à la peur sont des mécanismes de survie en situation d’agression, pour déclencher des fuites instantanées, c'est propre aux espèces herbivores notamment. La cohésion du groupe est super importante car la réussite de la fuite ne repose pas sur l’isolement mais sur le collectif. La peur au sein du collectif n’a pas sa place, l'attachement et la confiance réciproque oui.
Citation :
L'homme est il un animal ?
Oui, il l’est. Il existe à présent quantité d'ouvrages issus de la recherche qui font de cette question un interrogation obsolète.
Citation :
Nous sommes devenus des hommes ( Hominidés ) le jour ou nous avons commencé à avoir des rituels spirituels vis à vis de nos morts. c'était il y a 300000 ans. Sans parler de nos capacités intellectuels, de communications, de réflexion, d'analyses.
L’homme s’évertue à tort à vouloir voir chez les autres espèces ce qu’il est lui-même pour leur reconnaitre intelligence, langage et capacité d’analyses. C’est un biais cognitif terrible car il s’auto proclame maitre des autres avec droit de vie et de morts du les autres espèces qu’il classe en nuisibles ou utiles, qu’il aime savoir inférieur à lui. Il se fait la référence universelle en terme d'intelligence. Je doute que le cheval le trouve si intelligent parfois !
Darwin à dit que si l’homme n’avait pas été son propre classificateur, il est fort peu probable qu’il se soit attribuer une branche propre dans la classification des espèces.
En fait tu sembles aborder ta réflexion avec une approche purement philosophique et culturelle. L’approche scientifique a fait tomber tant de ces préjugés et ce n’est pas fini.
je trouve d'ailleurs toujours étrange qu'existe encore ce genre de débat au regard de tout ce que la science à mis noir sur blanc depuis 50 ans.