Hello CA
Petit post (ou futur grand post

) consacré à ce film absolument superbe qu'est Valérian, de Luc Besson, sorti ce 26 juillet en France.
J'ai eu un énorme coup de coeur, et pourtant ça ne partait pas forcément à ce point au vu de la première bande annonce -plutôt nian nan- que j'ai vue.
Besson m'a totalement hypnotisée, et littéralement transportée à travers son -ses- monde.
Notamment la population Pearl et leur planète, totalement à part, empreinte de très belles valeurs que je partage.
Les acteurs m'ont vraiment épatée, le duo principal évidemment, notamment Dan Dehaan, avec son regard hypnotique et un vrai beau jeu d'acteur déjà fort d'une belle expérience. Cara m'a bluffée, bien plus que le mannequin, elle a démontré je trouve un réel potentiel d'actrice. Quand à Rihanna, je suis encore admirative. On oublie totalement la chanteuse, qui s'efface pour laisser place à la créature charmante et attachante qu'elle incarne à la perfection.
Les décors quand à eux, sont juste magnifiques. Ils ont leur propre histoire, un univers bien particulier et l'atmosphère s'en ressent jusque dans le siège de la salle de cinéma.
Les créatures sont carrément dingues, folles de réalisme et tellement originales.
Quelques critiques pêle mêle que je partage :
Télérama :
"Le spectacle est hors du commun : décors, espèces galactiques, effets spéciaux, poursuites à travers les systèmes solaires, tout étonne et ébouriffe, à commencer par le Big Market, cette ville hypermarché invisible dans le désert, et qui n'apparaît aux touristes clients dans sa folle dimension que lorsqu'ils chaussent des lunettes spéciales. Cette cité marchande n'a rien à envier à l'univers de Tatooine dans Star Wars. Mais Besson sait aussi créer un monde de pureté, une bulle écologique : il donne une grande beauté élancée et nacrée aux Pearls, peuple androgyne et pacifique menacé par le genre humain et son orgueil militaire. Et puis il y a Laureline, cette voyageuse de papier qu'il admirait tant dans sa jeunesse, et qui fut à l'origine de toutes ses héroïnes — Nikita, Leeloo dans Le Cinquième Elément, ou même Princesse Sélénia d'Arthur et les Minimoys. Grâce à la délicieuse Cara Delevingne, cette tête brûlée a vraiment une féminité d'aujourd'hui, mélange d'indépendance boudeuse et de tendresse agacée pour Valérian, bravache quand il s'agit de se battre contre des trolls baveux mais nettement plus hésitant à s'engager sentimentalement ! Au coeur du film, encore une créature féminine, et pas n'importe laquelle : la chanteuse Rihanna, dans un superbe numéro transformiste qui finit en une belle métaphore sur les apatrides et les sans-papiers. Alors, oui, peut-être, comme souvent chez Besson, le scénario est simpliste : le bien, le mal, avec des flash-back pour être sûr que tout le monde a bien compris. Mais il y a quelque chose qui fait un bien fou dans ce blockbuster : la candeur. Des rétifs dans la salle ? Dans l'espace, on ne les entendra pas ricaner... "
L'Express :
"Et, avant tout, même s'il respecte la lettre et l'esprit de la BD, un pur film bessonien. Comme si, du Cinquième élément (largement inspiré par Valérian) à Nikita, tous ses films n'avaient été que les très chics brouillons de ce projet jamais disparu de son esprit. Avec, comme point commun majeur, la place accordée aux femmes. Aux héroïnes qui prennent leur destin -et celui des autres- en main. Chez Besson, ce sont toujours elles qui dominent le monde et le récit. Au point de pouvoir rebaptiser son film "Laureline et la cité des planètes".
À l'écran, le résultat fascine par le souci apporté à chaque détail dans la création d'un univers d'une richesse foisonnante. Comme le symbolise la participation de Rihanna. Loin d'être confinée au rôle de caméo de luxe, Besson développe un personnage avec une évolution et des enjeux, lui permettant d'exprimer de véritables dons de comédienne.
La direction d'acteurs a d'ailleurs toujours tenu un rôle essentiel chez Besson. Et si l'on connaissait le talent de Dane DeHaan depuis Chronicle, on découvre celui, réjouissant, de Cara Delevingne, qui crève l'écran par sa vivacité et son espièglerie. Voilà pourquoi, même si cette épopée futuriste baisse un peu de rythme dans sa dernière ligne droite, l'impression d'enthousiasme général qui l'entoure traverse l'écran. Et lui donne une saveur à part.
Et vous, l'avez vous vu?
Qu'en avez vous pensé??