5 j'aime
Attelage sans mors
Posté le 14/08/2017 à 15h09
Un cheval qui n'a jamais connu le mors réagi autant en licol, dans une situation d'urgence ou délicate, puisqu'il ne connais que ça, le dressage est fait de manière à ce qu'il le respecte.
je suis pas d'acord. Le jour où mon cheval a agressé le véto, j'ai mis un tord-nez.
Mieux vaut 1 minute de tord-nez, des soins bien faits en sécurité, et un cheval soigné, que le cheval révolté, le véto blessé et finalement le souci de santé laissé en plan.
Pourtant mon cheval est éduqué, j'y passe du temps, je fais le maximum que je peux.
Et la gourmette d'un mors à levier (les mors d'attelage en font partie) agit sur le nerf mandibulaire, et rênes tendues, gourmette en appui ça crée une douleur qui peut rappeler au cheval, s'il a un moment d'égarement, que STOP faut qu'il se ressaisisse là maintenant..;
Les fouets ou cravaches aussi : ça ne sert à rien de taper... Mais le jour où un coup de baguette aux fesses t'évite de finir dans le fossé, tu es content de l'avoir à la main, et de t'en servir vigoureusement :(
A partir du moment ou le cheval connaît le slimites et surtout à un dressage correctement fait, mors ou non, ne fait pour moi aucune différence
Ca c'est ce que je croyais aussi...
jamais eu de pb avec mon mérens, je l'emmène partout, tout va bien, super randonneur, jsuqu'au jour où, va savoir pourquoi, lors d'une balade organisée, il m'a trimballée pdt 30 km, j'avais jamais vu ça, un comportement de pur-sang de 3 ans juste débourré... !!!
j'ai juste tenté de gérer au mieux mais à 18 ans ça a été la douche froide du siècle... pourquoi il a fait ça ce jour-là et pas avant ni après ? mystère, en tout cas ce jour-là c'est pas les années de dressage, de respect, d'obéissance à la voix, qui lui ont rappelé ma présence sur son dos, c'est hélas le mors et des actions vigoureuses dessus... :(
D'habitude je suis plus têtue que lui, mais là le seul truc qui l'a calmé, c'est la fatigue, à force de cavaler comme un taré, j'ai fini les 3 derniers km "tranquille"..;
A partir du moment où un animal a un cerveau, il peut y avoir contestation, et si c'est au mauvais moment, ou au mauvais endroit, faut pas lui laisser le choix, pas le temps de discuter.