Quelques notions de réflexion

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Patooo

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Quelques notions de réflexion
Posté le 15/08/2017 à 12h01

Bonjour,

je vous partage aujourd'hui un texte très bien écrit, sur la longévité d'un cheval qui est d'une cinquantaine d'années et non pas 15 ou 20 comme beaucoup peuvent le penser

A bon entendeur ! et à votre réflexion !

ESPÉRANCE DE VIE DU CHEVAL

Longévité de 50 ans mais espérance de vie moins de 15 ans! Un grand écart qui fait mal ! Le constat est amer. Le décalage entre la longévité programmée et l’espérance de vie est accablant. Il semblerait qu’en fréquentant l’homme, le cheval a du mal à s’assurer un bon avenir.

L’âne s’en sort visiblement mieux en vivant le plus souvent en extérieur. Sans doute la considération sociale sauve l’âne mais tue le cheval. L’âne est considéré comme « vulgaire » alors que le cheval assure une place sociale à son propriétaire. Le cheval est soi-disant « choyé » dans son écurie alors que l’âne vit dehors. Poussons encore plus loin les comparatifs : le poney, qui n’est autre qu’un robuste petit cheval que l’homme a modelé pour travailler dans les mines, bénéficie lui aussi d’une espérance de vie supérieure à celle du cheval. Les centres équestres constatent une vie plus longue chez le poney, qui est plus rarement dans un box et très souvent sans fers. Où que l’on se tourne, nous constatons que les équidés qui échappent à l’intervention humaine s’en sortent mieux en ayant une espérance de vie plus longue ! Le cheval libre en espace ouvert s’en sort beaucoup mieux que le cheval « soigneusement » entretenu dans son box, ferré et soumis au mors. [...]

Alerté par cette incroyable constat, nous avons cherché à comprendre comment nous en étions arrivés là. Le cheval moderne aurait-il un défaut récurrent? Serait-il à ce point mal « conçu » par la nature? La sélection naturelle n’aurait-elle pas fait son travail au point de laisser survivre des individus fragiles ?… Bizarre, bizarre. En 2001, la thèse des docteurs vétérinaires LEBLOND A., LEBLOND L., SABATIER P. , SASCO A.J., observait qu’il y avait, pour un cheval, 11 fois plus de chance de mourir de coliques que de vieillesse…Troublant mais explicable.

Devant un tel constat, comment ne pas préconiser un remède simple et efficace : libérer les chevaux enfermés ! [...] Les chevaux libres que nous côtoyons depuis plusieurs décennies ne sont pas touchés par ce type de désordre. Lors d’un voyage sur l’île de Barbuda, où circulent librement les chevaux, pas de signalement significatif… D’où vient donc cette « maladie » qui tue les chevaux les plus surveillés? En effet nous constatons que les chevaux les plus « choyés » sont mystérieusement frappés par ces coliques et autres désordres, véritable hantise des propriétaires.

Y AURAIT-IL UNE CALAMITÉ QUI FRAPPE LES CHEVAUX AU POINT DE LES FAIRE MOURIR SI JEUNES ?!?

Oui, il y en a une… c’est bien l’inadéquate intervention de l’homme dans la vie du cheval qui le fait souffrir systématiquement et mourir prématurément ! Dans toutes les études sur les problèmes digestifs que nous pouvons consulter, à aucun moment le quotidien de vie imposé par l’homme n’est mis en cause de façon primordiale. C’est pourtant lui qui génère un processus destructeur et déclenche un véritable engrenage infernal. Seule une approche holistique peut déterminer l’origine de cette catastrophe pour le cheval. Deux éléments majeurs sont légèrement abordés et souvent ignorés dans les thèses et études diverses consacrés au problème des troubles digestifs : 1- la sédentarité 2- l’alimentation

Quand une étude arrivant du Texas révèle que les chevaux présentant des « tics à l’air » sont particulièrement sujets aux coliques, elle dit sans le dire que des chevaux enfermés, donc sujets à des dérèglements comportementaux et soumis à l’immobilisme, sont incapables de s’assurer un transit intestinal conforme. Était-il vraiment nécessaire de produire une longue étude sur le sujet pour constater que l’enfermement d’un individu qui doit parcourir 10 à 20 kilomètres quotidiennement pose un problème induit de transit? D’autre part, il existe bien un lien direct entre la distribution de la nourriture et les coliques.

Un cheval libre sur un espace ouvert passe 70 % de son temps à manger. En box ou en paddock, le faible nombre de repas incite le cheval à une rapide surconsommation qui génère inévitablement des problèmes gastriques mais aussi un ennui certain. Le cheval n’a plus rien à faire entre les repas. En milieu libre et ouvert, le cheval prend 12 à 15 repas par 24 h. L’estomac, « poche chimique » d’une dizaine de litres, petite par rapport à la corpulence du cheval, le contraint à fractionner la prise d’aliments. Cette fonction l’occupe en permanence. La lente mastication stimule les glandes salivaires et le fonctionnement de l’estomac. En box, pour compenser, le cheval n’hésite pas à « manger » sa porte ou sa litière et risque avec la paille et les copeaux une « impactation » au niveau du gros intestin. [...]

La qualité de l’eau est aussi un élément important. Nous avons tous observé que les chevaux vivant en milieu ouvert préfèrent l’eau saine d’un ruisseau à l’eau « trafiquée » du robinet. Nous n’aborderons pas ici l’influence de la qualité de l’air respiré –poussières, pollution…- qui elle aussi peut porter préjudice. Voilà pour les implications majeures d’un confinement et d’une douteuse alimentation « contrôlés » par l’homme. Avec 2 ou 3 repas par 24 h, nous sommes loin de ce que réclame le métabolisme du cheval. Immobile et contraint en un espace restreint et monotone, le cheval développe des pathologies diverses qui s’empilent et le font mourir jeune. Comme pour le ferrage qui participe à une mauvaise élimination des toxines et provoque de graves désordres, l’alimentation désastreuse ainsi que les néfastes conditions de vie au quotidien détruisent lentement mais sûrement notre animal favori. Sordide évidence.

La réalité sociale et économique est-elle en capacité de supporter un changement d’attitude et de pratique. Pas sûr ! Trouver des espaces pour le bien des chevaux demande une organisation qui risque fort de perturber « le juteux marché du cheval ». Et puis on désire tant avoir son cheval à sa porte, sous nos yeux comme pour nous rassurer. On le rentre la nuit alors que le cheval a principalement une activité nocturne. C’est un noctambule que nous contrarions en l’enfermant la nuit. [...] Les « spécialistes » équins devraient avoir une obligation de conseil et de résultat, ce qui changerait les données du problème. C’est eux qui devraient imposer la mise au vert des chevaux en définissant un protocole de transition entre box et espace ouvert. Tout ceci serait bien plus gratifiant et surtout plus efficace en termes de soin ! [...]

Trop peu veulent de cette mutation pourtant bénéfique pour notre relation avec le cheval. Et puis, il faudrait, pour monter à cheval, se rendre sur son lieu de vie. Inacceptable pour l’homme qui a la fâcheuse habitude de tout ramener à lui. Je veux voir un orque, je l’installe dans un bassin, voir un lion, je le met en cage, monter à cheval, je l’installe en boxe. Véritablement, le cavalier joue à l’enfant gâté et tant pis pour le cheval. Il souffrira et mourra plus jeune pour son seul bon plaisir. Un cheval va mal ? Pas de souci, tout est sous contrôle… Un « professionnel » va le réparer : « J’attends les pièces, mais repassez vendredi, vous aurez votre cheval en état de marche. » Un coup d’anti-inflammatoires, une névrectomie, deux talonnettes, une facture salée et c’est reparti. Pas pour longtemps car souvent, au mieux ça détruit lentement l’organisme au pire ça craque sans délai d’un autre côté. Avec force interventions vétérinaires, beaucoup d’inquiétude et des résultats contestables, les choses se dégradent sans espoir de rémission.

Seul un traitement à la source peut ouvrir la voie vers une guérison. Dans le même temps, soigneusement, de savantes thèses oublient la véritable cause des désordres qui tuent les chevaux. La simple vérité est-elle trop difficile à entendre, le changement de comportement trop troublant ? Convient-il de ne surtout pas proposer des solutions alternatives à des propriétaires trop naïfs, trop dociles, trop sourds ??!!? Décidément, la transition du cheval machine de guerre ou agricole au cheval compagnon de « loisir » est bien longue et difficile. Les mauvaises habitudes perdurent. L’armée a su transformer sa « cavalerie » en passant des chevaux aux véhicules automobiles, mais nous a laissé les pratiques anciennes : ferrage, box... Funeste héritage. Ceux qui choisissent d’avoir un cheval enfermé dans un garage se trompent. Aujourd’hui, il y a des motos tout terrain pour remplir la fonction qu’ils souhaitent. Ils pourront ainsi tout à loisir changer un pneu usé, des pièces endommagées et surtout tenter de modifier le carburant. En ce qui concerne le cheval il n’est pas correct, ni possible de le réduire à une mécanique que l’on équipe. Malheureusement il est à craindre que le « cheval tuning » ait encore de mauvais mais nombreux jours devant lui. Nous ne cherchons évidemment pas à culpabiliser mais quand on dit aimer son cheval cela impose un certain nombre de démarches, entre autre connaître et respecter ses besoins vitaux…

MOURIR AVANT 15 ANS ALORS QUE LA NATURE EN OFFRE 50, C’EST TROP DUR !

Devant cette triste réalité, nous ne pouvons qu’être révoltés par notre propre bêtise. Nous avons du mal à garantir le minimum vital aux individus des espèces animales mais aussi à ceux de notre propre espèce. Il semble bien que l’homme – imbéciloprédateur -agit par manque de lucidité. Tous les appels semblent vains. Comment vaincre les blocages psychologiques ? L’homme ne serait donc pas « équipé » pour mettre fin au désespoir des chevaux, ni à celui de l’humanité, ni à celui de la vie sur cette planète que nous aimons. Nous devons devenir une espèce responsable. Répondre à cette espérance serait la plus noble conquête de l’homme!

Édité par patooo le 15-08-2017 à 15h27

Patooo

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Posté le 15/08/2017 à 18h32


inextenza a écrit le 15/08/2017 à 16h37:

Parce que, perso, si j'achète un cheval, c'est
- pour le monter sportivement un peu plus de 5-7 ans. Au delà de 22 ans (+ ou - selon son état) j'aurai des scrupules à l'envoyer sur un CCE, à cause des risques cardio respiratoires et osseux liés à sa perte naturelle de capacité de récupération et fragilité croissante.
- pour évoluer avec lui (sous entendu que, à 15 ans, normalement, son éducation est faite)


À ton avis? Tu crois vraiment que les assurances ont des préjugés??? Ben non, ils font des calculs de risques et ont établis des abaques à partir de données factuelles, réelles et précises: celles des sinistres durant toute leur activité.
Mais ça, bien sûr, tu ne le liras pas sur je ne sais quel profil facebook ou blog auto-proclamé expert.


pour te répondre inextenza par rapport aux assurances, je suis bien au courant, c'est pour cela que je l'ai évoqué

mais personnellement, j'emmène ma réflexion plus loin que tout ça, et c'est pour cette raison, que je vous ai fait part de ma lecture dans le sens où, si on commençait la carrière plus ou moins "sportive" de notre équidé plus tard, forcément l'âge "de la retraite" si je puis dire, serais reculée également
ensuite forcément cet âge où ils commencent à vieillir vraiment dépend de leurs conditions de vie de 0 à x années

je rebondis sur les propos de corleone
Citation :
C'est la moindre des choses que de ne pas faire le maximum pour soigner nos chevaux, pour des blessures causées par leurs conditions de vie.

Citation :
Les douleurs aux dos ne sont pas naturelles mais dues aux selles et harnachements....c'est donc normal de payer un ostéo pour atténuer les douleurs qu'on lui cause.

en allant plus loin dans la réflexion, est-ce que l'on met tout en oeuvre pour lui éviter ces douleurs qu'on lui cause ? à notre animal que l'on aime tant ?
irait-on nous sportif courir ne serait-ce que le footing du dimanche avec des chaussures trop grandes et un pantalon qui serre ?

je suis d'accord avec toi fandada
Citation :
on en change pas les choses en traitant les gens de monstres mais en leur indiquant comment faire autrement
faut-il encore que les personnes soient réceptives aux propos et assez ouvertes d'esprit pour se remettre en question et éventuellement penser que si elles faisaient autrement leur animal ne s'en porterait que mieux
mais beaucoup de gens sont ignorants et malheureusement on ne peut pas en vouloir aux ignorants qui pensent bien faire

corleone
Citation :
Je plussoie. Et si on en envoie à la retraite vers 16-17ans, c'est qu'ils ont assez ramassé pendant toutes ces années, pas qu'ils sont au bord de l'apoplexie et un sabot dans la terre.
et pourquoi accepte-on de suivre cet enseignement ?

Édité par patooo le 15-08-2017 à 18h34



Klavel

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Posté le 15/08/2017 à 18h32

kokowete24 en l'occurrence, tu rejoins en partie les avis de tous le monde: offrir à un cheval des conditions de vie adaptées à ses besoins physiologiques est la base d'une bonne santé physique et mentale...
On va pas en refaire la liste, si? De l'espace, des échanges sociaux, de l'eau, de la nourriture... Sauf qu'il faut savoir faire la part des choses.
Oui, les chevaux à l'état sauvage ont au moins une bonne partie de ces besoins qui sont assouvis grâce à leur mode de vie: espace, contacts sociaux intra-espèce... Maiiiiis... Se pose la question de l'eau et de la nourriture. Il n'y a que dans Spirit que les chevaux sauvages vivent dans des plaines aussi verdoyantes, dans les faits, les Mustangs vivent plutôt dans des zones arrides en été et souvent dans un froid mordant en hiver, voir dans la neige.
D'ailleurs, les Mustangs sont des chevaux dits "marrons" et non pas sauvage. Les chevaux sauvages ont disparu du continent américain il y a 10 000 ans. Les Mustangs ("mestengos" = animal errant) descendent des chevaux des conquistadores espagnols.

Alors oui, se pose deux questions...
La première étant: pourquoi les Mustangs peuvent survivre à des conditions de vie aussi difficile pour beaucoup de chevaux "domestiques" (je rappelle que le cheval, à l'instar du chat, est considéré comme "apprivoisé" plutôt que comme "domestiqué")?
Et qu'arrive-t-il aux chevaux malades, trop faibles, trop éloignés d'un point d'eau ou mal nourris?

La réponse est la même: la sélection naturelle.

Oui, la domestication des animaux induit souvent un gain de sensibilité, en particulier si ces besoins fondamentaux ne sont pas respectés. Et là, je m'appuies sur l'étude texane dont j'avais trouvé le lien sur le blog "demi volte face" (WordPress): les chevaux qui vivent enfermés en boxes développent des tics nerveux (à l'ours, à l'appui) lié à un mode de vie inadaptés à leur besoin de contact social et de mouvements. On peut aussi citer les bandes de repos utilisées à outrance et bien d'autres...
La surprotection, qu'elle soit sur des humains ou sur n'importe quel animal, quand elle s'oppose aux besoins basiques de l'espèce (humaine ou animale) est délétère. Parfois autant que la négligence.
MAIS, tout n'est pas tout blanc ou tout noir. Tout comme nous sommes plus "fragile" que nombre de nos aïeux, la science et la technologie développés au cours du temps ont permis le recul de la mortalité... Chez les hommes comme chez les animaux.

Un exemple simple... Avant, une crise d'appendicite vous envoyait dans la tombe. Maintenant c'est un acte chirurgical basique.
Après une opération, en cas de cystite, de bronchite infectieuses etc... On prend des antibiotiques pour éviter les infections ou les soigner. Il n'y a pas si longtemps, une cystite vous envoyait AUSSI dans la tombe. Mais des antibiotiques donnés à tort et à travers sont délétères.

C'est la même chose pour nos animaux.

Tout n'est pas noir ou blanc tout est nuancé.

Kokowete24

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Posté le 15/08/2017 à 18h35

inextenza Le titre est juste un moyen d’exagérer la chose.. Ça s'appelle un métaphore.... C'est souvent comme ça que les choses sont dites dans les bouquins... Evidemment que je crois pas au fait qu'un cheval peu vivre jusqu’a 50ans..... Et évidemment un cheval qui est dans un prés n'importe quel taille raisonnable il fait il auras besoins de son "humains". La je dirait que ce texte s'adresserait plus au centre équestre mal famée, écurie de demi pension dégoûtantes ou même écurie de sois disant professionnel qui se demandent tous pourquoi les chevaux leurs coûtent aussi cher et se permettent de donner des cours a des prix faramineux pour payer des infiltration a leurs chevaux ou je ne sais quel produits pour éviter qu'il engorgent plutôt que de nettoyer comme il faut les boxes et surtout les mettre au prés au minimum la moitié de leurs journée.....

Apres bien heureusement c'est pas une généralités non plus... Mais si des fois sa peu faire réagir quelqu'un sur le fait que peu être il fragilise son cheval c'est une bonne intention( même si de toute façon c'est surement déjà trop tard...)

D'ailleurs un exemple entre ma jument de sport et mon poney, ma jument ne peux plus supporter les mouches (le premier été ou je l'ai eu elle trotter dans les branches affaisser, sous 35°...) et mon poneys qui reste bien tranquille a l'ombre il y a quant même une question a se posé.....

Fandada

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Posté le 15/08/2017 à 18h40


Citation :
La je dirait que ce texte s'adresserait plus au centre équestre mal famée, écurie de demi pension dégoûtantes ou même écurie de sois disant professionnel qui se demandent tous pourquoi les chevaux leurs coûtent aussi cher et se permettent de donner des cours a des prix faramineux pour payer des infiltration a leurs chevaux ou je ne sais quel produits pour éviter qu'il engorgent plutôt que de nettoyer comme il faut les boxes et surtout les mettre au prés au minimum la moitié de leurs journée.....


sauf que c'est justement ces gens la qui ne seront pas sensibles aux arguments développés de cette façon.
ce sont ces gens la qu'il faut convaincre autrement, en leur montrer qu'ils y ont aussi un intérêt économique, par exemple

Joypaddy

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Posté le 15/08/2017 à 18h44

pour l'esperance de vie des chevaux, pourquoi pas 50 ans ?? il y a une loi ( elle porte un nom, désolée de je sais plus qui ) qui calcule l'esperance de vie des animaux comme ceci:
durée de croissance X 5 = esperance de vie présumée de l'espèce...
A priori, ça marche bien! Juste prendre en compte que nous humains, avons tant dénaturé nos proches 4 pattes + les pollutions ect... bah là oui, on peut voir nettement à la baisse...

On parle d'entre 8 à 10 ans pour le temps de croissance définitif du cheval , du coup les 50 ans ne me choque pas...
Voyez nous, humains : notre temps de croissance est de 25 ans ( et oui!!! je peux l'accréditer car j'ai de bonnes connaissance physiologiques humaines ) , faites le calcul, connaissez vous beaucoup de personnes qui atteignent les 125 ans ? pourtant ça devrait être le cas, comme quoi nous aussi avec cette société nous trinquons...

Kokowete24

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Posté le 15/08/2017 à 18h48

klavel Je suis d'accord avec tout ce que tu as raconter! A part sur quelques point les chevaux sauvages ont beaucoup plus de force que tu ne le croit! Justement grâce a cette sélection justement qui se fait depuis 10 000ans justement aussi^^ c'est pour ça que les plus beau mustangs sont encore chasser au lasso plutôt qu'élever.... Beaucoup plus d’immunités, d'os et d'intelligence. Oui oui des chevaux sauvages il y a en a, les états-unis en sont truffés tels qu'ils sont obliger dans abattre dans certaines régions parce qu’ils vont sur les routes...)

Mais oui complètement d'accord avec toi sur le fait que tout est nuancer....

Patooo

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Posté le 15/08/2017 à 18h50


joypaddy a écrit le 15/08/2017 à 18h44:

Voyez nous, humains : notre temps de croissance est de 25 ans ( et oui!!! je peux l'accréditer car j'ai de bonnes connaissance physiologiques humaines ) , faites le calcul, connaissez vous beaucoup de personnes qui atteignent les 125 ans ? pourtant ça devrait être le cas, comme quoi nous aussi avec cette société nous trinquons...



et ça commence par notre alimentation et notre sédentarité (humain ou équin)

Inextenza

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Posté le 15/08/2017 à 18h50


kokowete24 a écrit le 15/08/2017 à 18h35:
Ça s'appelle un métaphore.... C'est souvent comme ça que les choses sont dites dans les bouquins...

Outch, mon Larousse pleure (mais ceci n'est pas une métaphore non plus… on ne sait jamais…)
Il va peut-être falloir rouvrir quelques livres…



kokowete24 a écrit le 15/08/2017 à 18h35:
Evidemment que je crois pas au fait qu'un cheval peu vivre jusqu’a 50ans.....

[…]

kokowete24 a écrit le 15/08/2017 à 18h35:
Apres bien heureusement c'est pas une généralités non plus...


C'est pourtant exactement ce que fait l'auteur ici, tout comme annoncer que un cheval vit un demi siècle. Et tu as écrit adhérer sans limite à son discours.

Bref, il serait bon de te poser et réfléchir aux mots (et à leur sens) que tu emploies, car tu vas de non-sens en contradictions

Kokowete24

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Posté le 15/08/2017 à 18h52

fandada Justement a supposer que sur cheval annonce beaucoup sont dans ce cas non?^^ Apres oui si ils le font pas c'est que ça intéresse pas.... Apres l'ignorance tu sais des fois....

Inextenza

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Posté le 15/08/2017 à 18h54


joypaddy a écrit le 15/08/2017 à 18h44:

Voyez nous, humains : notre temps de croissance est de 25 ans ( et oui!!! je peux l'accréditer car j'ai de bonnes connaissance physiologiques humaines ) , faites le calcul, connaissez vous beaucoup de personnes qui atteignent les 125 ans ? pourtant ça devrait être le cas, comme quoi nous aussi avec cette société nous trinquons...


Et du haut de tes «bonnes connaissances» serais-tu en train de dire qu'on vieillit moins bien au XXIè siècle qu'au XXè voire avant?


Bon, je vous laisse, ma récré est finie, j'ai du taff, merci pour ce tir groupé de trolls   Amusez-vous bien, pas le temps de revenir avant un bon moment

Kokowete24

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Posté le 15/08/2017 à 19h02

inextenza Oui le je suis assez d'accord mais le texte est quand même plus intéressant que le titre...

Et je suis pas sur que tu ai compris ce que j'ai écrit?

Joypaddy

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Posté le 15/08/2017 à 19h11


inextenza a écrit le 15/08/2017 à 18h54:


Et du haut de tes «bonnes connaissances» serais-tu en train de dire qu'on vieillit moins bien au XXIè siècle qu'au XXè voire avant?



Je vois bien l'ironie, voilà comment on déforme les dires de quelqu'un....Ai-je dit en ces termes ??

Ce que je vois c'est quelqu'un qui ne fait que citer....quand quelqu'un apporte sa petite contribution, on la ridiculise... Ce n'est pas constructif, et ce n'est pas dans le doute constant que l'on avance non plus...
Et oui j'ai des connaissances, comme tout le monde, je les partage avec plaisir et certainement pas " et du haut"...

Patooo

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Posté le 15/08/2017 à 19h20


inextenza a écrit le 15/08/2017 à 18h54:


Et du haut de tes «bonnes connaissances» serais-tu en train de dire qu'on vieillit moins bien au XXIè siècle qu'au XXè voire avant?


Bon, je vous laisse, ma récré est finie, j'ai du taff, merci pour ce tir groupé de trolls   Amusez-vous bien, pas le temps de revenir avant un bon moment


je suis d'accord avec joypaddy je ne pense pas que ce soit ce qu'elle est voulu dire,
tout ceux qui ont pris par à cette discussion n'ont pas l'air d'être des gamins et nous savons donc tous bien que l'espérance de vie de l'être humain a augmenté aux fils des siècles, notamment grâce aux progrès de la médecine
c'est dommage que tu braques et mette fin aux échanges de cette manière, ce n'est pas le but de ma réflexion de départ

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Posté le 15/08/2017 à 19h34


patooo a écrit le 15/08/2017 à 18h32:


je rebondis sur les propos de @corleone
Citation :
C'est la moindre des choses que de ne pas faire le maximum pour soigner nos chevaux, pour des blessures causées par leurs conditions de vie.

Citation :
Les douleurs aux dos ne sont pas naturelles mais dues aux selles et harnachements....c'est donc normal de payer un ostéo pour atténuer les douleurs qu'on lui cause.

en allant plus loin dans la réflexion, est-ce que l'on met tout en oeuvre pour lui éviter ces douleurs qu'on lui cause ? à notre animal que l'on aime tant ?
irait-on nous sportif courir ne serait-ce que le footing du dimanche avec des chaussures trop grandes et un pantalon qui serre ?

Certains oui, dont tout pour éviter ces douleurs. J'en parle dans le reste de ma réponse, au niveau des soins apportés au cheval.
Tout le monde ne choisi pas de selle adaptée à son cheval, et on ne pourra jamais forcer les gens à le faire. Quand on voit déjà le manque cruel de respect d'êtres humains envers d'autres, le respect des animaux est le cadet de leur soucis.

Alors après, si on rentre dans le sensibilisme avec des "cet animal qu'on aime tant", on devient vegan.
Tout le monde n'aime pas le cheval comme son voisin l'aime. Certains les voient en sportifs, d'autres en outils de travail, d'autres en tondeuse...cela ne les empêche pas de les respecter. Ça n'est pas l'amour qui pousse une personne à respecter un autre être vivant, mais sa conscience. Et dans le cas des chevaux: son budget.


Citation :
faut-il encore que les personnes soient réceptives aux propos et assez ouvertes d'esprit pour se remettre en question et éventuellement penser que si elles faisaient autrement leur animal ne s'en porterait que mieux
mais beaucoup de gens sont ignorants et malheureusement on ne peut pas en vouloir aux ignorants qui pensent bien faire

Le souci est que souvent, la méthode est mauvaise. Au lieu de proposer à la personne de se remettre en question, on va lui dire directement "Ce que tu fais est mauvais, t'as pas honte?" ... En bref, rien qui ne pousse quelqu'un a accepter un retour sur soi-même.
Je ne parle pas de toi, mais de ce que je vous en général.

Oui, tout est nuancé et aujourd'hui, on a du mal à accepter de faire un mix, un compromis.


Citation :
et pourquoi accepte-on de suivre cet enseignement ?

J'ai pas compris ta question. tu parles du fait d'envoyer systématiquement un cheval en retraite à 17ans, ou d'accepter d'aller dans ces clubs?
Pour ma part, si justement je respecte mon cheval, si j'ai du le faire vivre dans un environnement pas super bon pour lui pour X raisons (box, peu de pré, manège...), je ne voudrais pas le voir finir ses jours dans le même lieu, à le voir trimer juste parce qu'il "n'est pas vieux" en âge.
Il y a vieillesse physique et vieillesse mentale. Certains sont épuisés tôt, hélas.

Joypaddy

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Posté le 15/08/2017 à 19h41

mes 2 hongres vivent en ce moment sur 5 hectares avec 3 autres loustiques dont un pauvre loulou de 32 ans qui a trimé toute sa vie, arrêté vers ses 25 ans, dans un centre de rando à porter tous les cavaliers à forte corpulence parce qu'il est demi-trait....il est dans un état physique effrayant, le dos en cuvette comme j'ai rarement vu... et pourtant on voit chez ce cheval une envie de vivre certaine...malheureusement, il n'a pas reçu tous les soins qu'il aurait du recevoir jusqu'à présent, il y a des manquements que l'on essaye de combler, si tout se passe bien, il peut encore vivre quelques années..... et je me dis quelle résistance avec la vie qu'il a eu!
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