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Je ne suis pas libre de monter à cheval
Posté le 21/08/2017 à 22h06
Quand j'étais gamine, j'étais passionnée de chevaux, tout comme l'une de mes soeurs ainées. mes parents partaient du principe que ce que l'on fait pour un, on le fait pour les autres. A l'époque, l'équitation était tellement chère que ce n'était même pas envisageable. Je suis la dernière de 5 enfants donc s'il avait fallut que mes parents payent l'équitation pour deux et d'autres sports pour les 3 autres, on auraient sucer des cailloux au lieu de manger surtout que seul on père travaillait.
Comme toi, je voulais travailler dans les chevaux et tout le monde, conseillères d'orientation comprises, me disait que c'était impossible parce que je ne montais pas à cheval. Je n'ai pas lâché l'affaire, je voulais travailler dans les chevaux. Mon père a fait semblant de se bouger dans ce sens après avoir quand même tenter de me faire faire autre chose. Il a été voir un dirigeant de lycée agricole qui préparait au CAP palefrenier soigneur et au final, j'ai atterri dans un lycée agri bovin, en train de faire un BEPAgri Elevage bovin laitier. Ce n'était pas vraiment ce que je souhaitais faire mais bon, ça me mettait déjà un orteil dedans.
Et puis, en 2ème année, mon père s'est bougé pour que je puisse monter à cheval. En tant qu'ancien militaire et travaillant toujours pour l'Armée, il s'est trouvé que le régiment de la ville était un régiment de cavalerie et que cette cavalerie a été réimplantée(un régiment de cavalerie à pied et sans monture, c'est ballot quand même). J'ai donc pu monter à cheval, enfin, pour un prix modique, tarif militaire oblige. J'avais déjà 17 ans, presque 18. La suite, je l'ai déjà exposée ici, j'ai bossé dans les chevaux pendant 15 ans.
Tout ça pour dire que si tu veux vraiment faire ça, tu peux. Tes parents ne sont pas d'accord, qu'à cela ne tienne. Tu fais comme ils disent, tu courbes l'échine et quand tu seras majeure, tu auras tout le temps de t'y mettre. Un bac S, ben c'est toujours un bac et qui sait, si ça se trouve, il te servira. Rien ne t'empêchera, après, de faire ce que tu as choisi. Quand on veut, on peut. Prends patience. Je sais que ce n'est pas drôle, je l'ai vécu mais ça ne dure qu'un temps. Profite des moments où tu as l'occasion de monter même s'ils sont trop rares à ton goût et d'ici qq temps, ben tu pourras te faire plaisir.