lakchmi
Je suis désolée mais je suis en total désaccord avec ce que tu viens de conseiller
Certes il y a 36 000 façons de faire en équitation mais il n’y a pas 36 000
bonnes façons.
La position à cheval fait partie de ces choses qui admettent peu d’erreur et de marge de manœuvre pour rester dans la justesse.
Non, il ne faut surtout pas basculer son bassin,

il ne faut surtout pas s’assoir « sur les poches du pantalon » non plus. Ceci donnerait une antéversion exagérée du bassin qui, non seulement éloigne le cavalier de l’impact correcte de ses aides, du placement correct de sa jambe et donc de son dos, mais met aussi inutilement à rude épreuve les lombaires.
Techniquement, c'est une véritable impasse
Plus on bouge sur le dos du cheval, plus on le gêne (équilibre, geste, compréhension des demandes).
On peut rencontrer tout au long de sa vie de cavalier, des enseignants qui nous demanderont tout et son contraire, difficile de faire le tri, d’autant plus qu’il s’agit du prof, on hésite donc un peu à remettre en question la véracité de ses conseils. Et pourtant… Parfois…
Je rappelle que l’équitation dispose d’un héritage technique de plus de 2 000 ans, via la littérature équestre où les plus grands écuyers, anciens ou contemporains, on mit par écrit le fruit de leur travail, progressant sur la base du savoir de nombreux prédécesseurs dont ils avaient hérité eux-mêmes. Ces connaissances ont évoluées au fil des siècles, elles ont changées, parfois ont été réfutées, complétées, mais beaucoup ont surtout été confirmées. On retrouve donc des préconisations qu’il est dommage d’ignorer, notamment sur la position du cavalier.
Celle-ci, la première du schéma..
Sur le deuxième schéma, c'est la seconde position la bonne.
la première montre la bascule en antéversion, "sur les poches du pantalon", donc sur le coccis (aïe la colonne !)...
Le bassin doit donc être droit. Il repose sur ischions/périnée. Il faut se placer ainsi dans la selle. C’est une condition inévitable pour ensuite avoir une jambe correctement mise, un dos correctement tenu et par conséquent un équilibre juste à cheval permettant d’acquérir ensuite l’indépendance des aides.
Droit, ne signifie pas rigide.

Le mouvement est donc ensuite absorbé, et surtout maitrisé à partir d’un certain temps d’entrainement du cavalier, par : la souplesse contrôlée de son rein et des articulations de ses jambes. La principale étant l’articulation coxo-fémorale car c’est grâce à son bon fonctionnement que le cavalier va rester collé à sa selle aux 3 allures.
Donc en résumé : pas de bascule du bassin, ni en antéversion, ni en rétroversion. Pas de cirage de selle. Pas d’ondulation exagérée des lombaires, dorsales ou cervicales. Ce sont les articulations des jambes, leur décontraction, qui travaillent à suivre les mouvements de rebond du cheval. C’est la souplesse, le relachement ou la contraction des muscles fessiers, des adducteurs, du rein, qui vont travailler pour suivre et contrôler des mouvements de projection vers l’avant ou de rétrogradation.
Il faut suivre le mouvement du cheval, sans le subir, ni l’exagérer.
Cette position et ce fonctionnement ne sont pas facile à acquérir, ils sont par contre faciles à comprendre et mettre en œuvre, si l’enseignant sait guider le cavalier. Ensuite, il faut s’entrainer. Comme pour tout. Mais autant le faire sur une base juste et le plus tôt possible. Car tôt ou tard, une mauvaise construction de la position limite la progression, du cheval comme du cavalier.
unepititelicorn
Après un an d’équitation, il est tout à fait normal d’avoir encore des difficultés à être bien assis au trot et au galop, surtout sur des chevaux ou poneys peu confortables. Tout le monde n’a pas le même rythme pour y parvenir. Certains y parviennent en prenant de mauvaises positions. Elles donnent l’illusion d’avoir une bonne assiette, mais la bonne assiette ce n’est pas seulement rester collé à sa selle. On peut avoir une excellente assiette au trot enlevé
Mieux vaut mettre plus de temps et faire les choses correctement.
Bassin droit, profondément assis dans la selle.
Ne pas pousser sur ses étriers mais avoir des jambes bien relâchées.
Les épaules relâchées, ouvertes.
Ne pas bloquer la respiration, c’est très important et laisser le bassin suivre le mouvement.
Et ça viendra au fil du temps.