jeza
Non, pas complétement à côté de la plaque
Le travail sur le plat c’est comme les gammes du musicien, les vocalises du chanteur, l’échauffement du sportif, … indispensable et préalable à tout…. Quand on a une carrière à dispo pour le faire c’est le top mais on peut prendre un peu de temps régulièrement en extérieur pour travailler ces bases. Soit dans un chemin propice, soit dans un carré de friche, de prairie ou une clairière… Du moment qu’on a un bout de terrain à peu près plane.
Pour que le cheval puisse reporter son poids sur ses hanches, donc libérer ses épaules, il faut d’abord développer ses capacités physiques pour le faire. Donc renforcer musculairement abdos, postérieurs, arrière-main, dos, base de l’encolure sur la ligne supérieure, et assouplir, beaucoup. Il va donc subsister un temps pendant lequel le cheval reste pesant (quelques jours, quelques semaines, voire quelques mois), puis un temps dans lequel il est instable, va sur ses hanches ponctuellement, discute plus, a une attitude de tête variable, déroutante… Il faut bien que les choses s’installent et c’est important d’accepter cette période de désordre sans renoncer à son objectif et donc en poursuivant le même travail avec patience et rigueur. D’autant plus si les conditions de travail ne sont pas optimum, donc sans carrière.
Les dénivelés forts sont à utiliser en extérieur pour solliciter l’arrière main et les abdos (donc par conséquence à moyen terme, la ligne supérieure). Au pas calme et lent dans les descentes, au pas calme et lent, puis au trot dans les montées.
Les dénivelés plus doux et sur de plus grandes distances : trotting cadencés et lent en descente, galop cadencé et lent en montée.
Dans les chemins de bonne qualité (donc sans ornières ou trop caillouteux), il faut mettre le cheval régulièrement sur deux-pistes et alterner quelques foulées à chaque main en veillant à faire travailler équitablement des 2 côtés. Alternance d’épaules en avant, puis d’épaules en dedans, alternance de hanches en dedans. Alternance EED / HED. Effectuer ses exercices en respectant les grands règles de leur bonne exécution, sinon, il n'y aura aucun bénéfice. A savoir, à mon sens, si on ne devait en retenir qu'une : l'importance primordiale de la rêne extérieure dans l'incurvation pour canaliser/retenir l'épaule externe, afin de laisser le travail au postérieur intérieur. Si ce mécanisme ne se met pas en route, le 2 pistes ne trouvera pas grand intérêt.
Lorsqu’on galope sur de belles distances, on peut aussi prendre le temps parfois de quelques transitions au trot pour alterner le pied sur lequel on va. En ne trottant qu’une ou 2 foulées entre, pour inciter le cheval à travailler sur son équilibre et sa rectitude. Car pour pouvoir enchainer un galop à droite et un galop à gauche dans la ligne droite avec seulement une ou 2 foulées de trot, sans rupture de cadence entre, il faut que le cheval soit très soigneux sur son équilibre latéral et longitudinal. Donc travailler cela dans cet objectif est bénéfique.
Je ne suis pas trop une adepte de l’arrêt pour contenir un cheval qui accélérè, mais plutôt la mise sur le deux-piste qui consomme de l’impulsion en mettant à l’effort sans contrarier ou chauffer le cheval qui peut s’énerver encore plus si on cherche à l’arrêter totalement, l'impulsion spontané c'est de l'or, il faut transformer cette matière précieuse brute en bijou

mais en pas la contrarier, même si elle s'exprime mal. Enfin, c'est ce que je crois. Et si en plus l’arrêt n’est pas correct, …bof bof.
Les bons arrêts c’est tout de même des exercices difficiles, très difficiles. Donc, je l’utilise peu en fait …