Devenir belle mère/ famille recomposée

lanamour cela serait bien si on avait un petit nom pour belle-mère comme l'est mère avec maman.

Aka, la femme russe de mon frère appelle ma mère maman. C'est courant chez eux. Cela ne me gêne du tout ni mon frère. Il me semble que petite j'ai aussi entendu belle-maman. Mais ce fait un peu long à dire.

Dans de nombreux cultures qu'en on se marie les parents du conjoint deviennent nos parents et ses enfants le cas échéant nos enfants aussi. Sauf biensure lorsque le nouveau conjoint refuse les enfants de l'autre ou qu'ils sont cachés. Ce qui entraîne même parfois un abandon. Ce qui hélas et bien triste.

Mon grand-père lorsqu'il a appris que ma grand-mère avait un fils. Lui a ordonné d'aller le chercher. Il était de l'assistance sociale, du coup il ne pouvait supporter qu'on abandon un enfant. Et lors du divorce avec sa femme il a élevé ses 6 enfants seul.

mel312 ma BS d'origine polonaise fait de même avec maman, mais je pense qu'a l'âge adulte, ça ne renvoie pas la même chose.

Mes deux meilleures copines (une depuis la naissance, l'autre seulement fin d'adolescence) appellent ma mère "Mama" et un autre surnom dans le genre pour mon père x) alors pour une famille recomposée, ça ne me choquerait pas si c'est le souhait de tout le monde.

Par contre j'avoue trouver étrange de ne pas vouloir s'impliquer dans l'éducation des enfants de l'autre, mais c'est tellement personnel qu'il n'y a même pas de débat au final.

Pour le fait de s'impliquer dans l'éducation ou non, c'est vraiment un sujet délicat. D'un côté je me sentirais totalement incapable d'adopter la position de Lanamour si je me retrouvais avec des enfants sous mon toit qui par exemple regardent la télé H24, ne participent jamais aux tâches ménagères et mangent un repas différent du reste de la famille à table. Mes tout ça ça va surtout dépendre de la position du père ! Clairement la belle-mère qui décide de tout contre l'avis de la vraie maman et contre l'avis du père qui est aussi son conjoint, c'est pas possible quoi ! Donc soit le père est "critique" sur la façon de faire de son ex et décide que chez lui il éduque autrement, et donne l'aval à sa nouvelle femme pour appliquer ces règles, soit il est lui même totalement passif en termes d'éducation, auquel cas c'est compliqué que ce soit à la belle-mère de tenir ce rôle (la question étant : si on a des idées sur l'éducation aussi diamétralement opposées, est-on faits pour vivre ensemble ?).

C'est d'autant plus casse-gueule quand il s'agit d'adolescents qui vont bien plus avoir tendance a se rebeller ou à avertir leur mère pour la mettre dans la boucle. Si on considère deux ados ont toujours vécu de la façon que je décris ci-dessus et qu'un beau matin une espèce de connasse sortie de nulle part vient se permettre de remettre tout en question (j'exagère volontairement mais vous voyez l'idée de comment ça peut être perçu), euh... comment dire que ça risque de ne pas passer du tout ! Enfin j'essaie de me remettre dans les bottes de l'ado que j'ai été et franchement j'aurais pété une pile. Et d'ailleurs dans mon cas c'est un peu différent car mon père a accepté l'idée qu'on vivrait chez lui (chez eux, lui et sa nouvelle meuf) alors que lui serait très peu présent. Il a de fait accepté l'idée qu'elle serait responsable de nous sur un tas de choses du quotidien et seule maître à bord. J'ai pas le souvenir qu'elle en ait spécialement abusé, mais ca a été quelque chose de très dur à vivre pour moi, et avec le recul c'est à mon père que j'en veux d'avoir trouvé ca normal. Ca a foutu une merde monstre dans nos rapports, à tous (entre ma s?ur et moi, entre ma bm et moi, entre mon père et moi, entre mes demi-frères et moi, entre mon père et ma bm, etc.), et on en paie le prix aujourd'hui.

Donc dans une certaine mesure, le chacun s'occupe de ses fesses, c'est pas mal aussi. Dans le cas d'une famille ou l'un des parents est mort/absent, où les enfants sont très jeunes et /ou demandeurs, ça se nuance. Mais dans le cas où les deux parents sont là et pas démissionnaires, et plus encore dans le cas d'enfants déjà grands : attention où on met les pieds.

Pour le fait d'appeler la bm maman, euh... Vous vous douterez que personnellement ça ne 'ma jamais traversé l'esprit, je n'ai jamais utilisé autre chose que son prénom, et je fais en sorte que ma fille fasse de même (pour moi c'est même pas concevable qu'on lui choisisse un surnom mignon en tant que belle-mamie, mais bon je suis super butée/braquée donc pas nécessairement un exemple à suivre). Après je ne refuse pas le contact avec ma fille, si un jour celle-ci émettait l'envie de passer du temps avec ma bm, je m'y opposerais pas. Mais je vais pas forcer les choses non plus.
Je sais que la femme de mon oncle appelle mes grands-parents papa/maman, et ça me choque pas. Mais là on parle d'adultes avec des adultes, je le vois plus comme une marque d'affection assumée, c'est totalement différent.

Moi non plus je n'accepterai jamais qu'ils m'appellent maman puisqu'ils ont leurs 2 parents bien présents. Et je ne tiens pas spécialement à me prendre la véritable maman dans la tronche
Le concept de belle maman est trop compliqué à comprendre quand ils sont petits comme ça.

Perso, ne pas s'impliquer du tout je trouverais ça dérangeant, je crois que je me sentirais un peu comme un objet qu'on a posé là pour faire joli. Surtout si derrière il y a un enfant bien à nous qui arrive, ça ferait une trop grande différence entre les enfants. Je pense que des situations comme celles là sont déjà suffisamment déstabilisantes pour les enfants, ils ont besoin qu'on les rassure et qu'on les sécurise, ça passe par le fait de s'intéresser et de s'occuper d'eux.

Après, quand ils sont déjà grands, ça se questionne encore autrement. Ils ont déjà une vie bien installée, leurs opinions, leurs projets.... Difficile de rentrer là dedans et de leur dire fais voir ça que je m'occupe de toi, je crois que j'aurais bien envie de t'envoyer chier moi aussi