Devenir monitrice, mon niveau à cheval

De toute façon maintenant pour le bjeps faut un galop 7, en plus j'ai envie d'être cavaliere confirmé, je ne me force pas pour être monitrice

Petit HS, mais il y a plein d'autres métiers où on peut être dehors, si jamais ça ne marche pas avec les chevaux

Si tu n'y arrives pas, je suis d accord qu'il te faut une porte de sortie !
pense au milieu agricole par exemple, qui pourrait tout a fait te convenir : dehors, animaux, etc

Je suis d'accord qu'il faut que tu prévois un ou plusieurs plan B !
Tu pars dans une branche déjà bien bouchée avec en plus un retard de niveau ... c'est pas gagné .

Il est possible de progresser vite et bien mais encore faut il pouvoir s'en donner les moyens .
Il faut monter intensivement certes mais avec un enseignant de qualité et sur des chevaux de qualité . Il faudrait aussi que tu prenne de l'expérience en concours , Amateur minimum .

Car si tu montes Certes souvent , mais avec un moniteur qui est une quiche , sur une cavalerie limitée et mal dressée , tu ne progresseras jamais .

dolimos oui mais je sais tout ça et j'ai des plans b mais pour l'instant je préfère penser que je peux y arriver plutôt que de me dire que j'y arriverai pas

Bref le bilan si tout se passe bien ça serait de commencer par capa palefrenier soigneur (qui me permettra toujours d'être palefrenière si jamais j'echoue) normalement j'aurais mon galop 5 à la fin donc pour l'instant ça serait tranquille, si je réussi tout bien tout ça bah je pense partir dans le bac pro cgeh et avoir galop 7 à la fin, après si tout ne se passe pas bien et qu'il faut que je redouble par exemple bah je le ferais mais j'ai des chevaux depuis toujours et je suis vraiment passionné pour ça donc je ferais de mon mieux après si vraiment ça me correspond pas, je pars dans autres choses, enfin merci ça me motive encore plus je sais que je peux le faire et j'ai pas un niveau désastreux à cheval c'est juste j'ai pas passer mes galops , j'ai espoir et peut être que j'irais encore plus loin que ce que je pense mais pour l'instant je me lance là dedans et je verrai bien si ça marchera

Je rejoins Dolimos sur son analyse. Et des moniteurs qui galèrent à trouver un club qui les embauche, il y en a un sacré paquet. Et j'en connais quelques uns qui ont carrément changé de voie professionnelle après des mois et des mois de chômage, à tirer le diable par la queue pour remplir leur frigo.
En outre, il y a un paramètre que vous semblez occulter un peu : un BPJEPS, c'est un enseignant avant tout. Il est là pour dispenser des cours, pas pour monter à cheval. Il faut un peu la fibre et l'envie d'être prof, aimer les chevaux ne suffit pas. Et prof d'une clientèle qui, parfois, peut se montrer exigeante, sous prétexte qu'elle paie.

Ca, ça me fait un peu tiquer. Pour moi, un enseignant, il n'est aps là juste pour donner des cours et aps monter à cheval. Monter à cheval fait partie intégrante du truc parce que qui met la cavalerie si non l'enseignant? Donc oui, le bp il faut qu'il soit compétent dans les 2 domaines, monter et enseigner et c'est là que le bât blesse bien souvent.

domipac19

Je dis cela au sens qu'il ne faut pas que les jeunes filles qui rêvent de bpjeps s'imaginent à cheval toute la sainte journée... Des copines/copains monitrices/teurs j'en ai un sacré paquet dans mon entourage. Ceux qui arrivent encore à monter (j'entends sérieusement, en pro ou sur de bonnes épreuves Amat), ce sont ceux qui sont patrons de leur propre structure et qui emploient des salariés pour les cours.
Franchement, des gamines stagiaires bpjeps ou juste diplômées, elles se tapent les cours en priorité. J'en ai connu aussi quelques unes qui n'avaient même pas le temps (et plus l'envie et la motivation) pour bosser leurs propres chevaux et qui me demandaient de le faire.

OK, vu comme ça, on est d'accord.

Oui , voilà ! Ce qu'on essaye de dire , par expérience, c'est que , avoir son diplôme est une chose . Mais trouver un poste correspondant à ce diplôme , qui permette de vivre décemment tout en étant épanouissant en est une autre .....

Enseigner doit être une vocation si on veut s'y épanouir et être bon . Être un bon enseignant n'est pas donné à tout le monde .

Si c'est juste progresser et être avec les chevaux qui t'intéresse .... attention , ce n'est peut être pas la bonne branche Equestre !

Voila ! Donc pèse bien les choses , sans filtres , sans se voiler la face .

Je suis d'accord avec les commentaires ci-dessus.
J'ajouterais que je travaille actuellement avec une apprentie CAPA palefrenier-soigneur, et que franchement le niveau de cette formation est vraiment très bas.
Elle est très bien, motivée et bosseuse, galop 5 et envie de continuer derrière, mais c'est loin d'être le cas de toute sa classe. Selon elle, seuls quelques élèves comme elle montent vraiment à cheval dans leur entreprise.
Sachant qu'en CAPA, le temps en entreprise est quand même beaucoup plus important que le temps en centre de formation; et seuls quelques élèves sont vraiment motivés.

Ca semble être un peu la "voie de sortie" des élèves qui ne s'en sortent pas dans le système scolaire classique et qui "aiment bien" les chevaux. Beaucoup commencent la formation en étant galop 2 ou 3,... et le "cahier des charges" de la formation est très très loin de miser le galop 7 à la fin. Les évaluations ressemblent plus à - savoir nourrir (donc ne pas se tromper dans le nombre de patelles / dosage du grain à donner aux chevaux) - savoir longer, savoir panser un cheval, faire un box,.. c'est vraiment en CAPA PALEFRENIER SOIGNEUR comme son nom l'indique (d'où le fait que beaucoup d'apprentis travaillent en écurie de pension et ne montent que très peu à cheval).

Bref, oui pour la formation, à condition d'être motivé à fond et de ne pas se laisser tirer vers le bas par un niveau à ras les pâquerettes. Le galop 7, tu l'obtiendras si tu bosses à fond de ton côté.
Et deuxième conseil : choisir avec soin son entreprise... Le monde du cheval, c'est surtout un bouche-à-oreille géant, les très bons éléments s'en sortent; et en étant recommandé par son maître d'apprentissage, pour peu qu'il soit un peu reconnu dans le milieu, c'est super important et de plus en plus rare.

je peux te parler un peu du CAP et du bac CGEH, je monte pour un élevage où passent pas mal de stagiaires qui font ces formations.
Pour le CAP le niveau est vraiment affolant, la dernière qui est arrivée chez nous apprend à seller un cheval, elle se plante souvent pour mettre un licol. Elle a un galop 1 officiellement. Son niveau général (j'entends par là en français courant par exemple) est vraiment hyper bas. Mes élèves en cours particuliers qui sont en 4ème ont en général un niveau bien plus élevé. Après elle est hyper motivée et veut apprendre. Elle veut passer son monitorat la pauvre, mais elle commence à réaliser que le chemin serait long et compliqué.

Pour le bac CGEH j'ai l'impression que la majorité des filles qui le font y sont pour avoir un niveau bac, certaines rêvent de bosser dans le cheval mais très peu y arrivent. Quelques une font un BTS à la suite qui peut déjà d'avantage les aider. Celles qui sont chez nous (chevaux de loisirs donc pas les meilleures à cheval) ont en général un galop 3 à 5, mais elles n'ont strictement aucunes connaissances pour tout ce qui est en dehors du bac à sable et assez peu de curiosité (il y a des exceptions et des filles très motivée cela dit). Mais ce que j'ai remarqué c'est la faiblesse de leur niveau dans les matières plus générales (je suis en master 2 de droit donc bac +5, avec un galop 7 pour tout dire donc je suis sensible à ça). Je trouve que le niveau est vraiment très bas, que ce soit dans les matières techniques ou surtout générales.
Même à bosser dans le monde hippique vous aurez besoin de savoir écrire un minimum correctement et de ne pas confondre Louis XVI avec Charlemagne (c'est du vécu !), car niveau sérieux face à la clientèle c'est plutôt limite.

D'après ce que j'ai vu et des contacts que j'ai eu avec les enseignants, très peu de ces gamines finiront par bosser dans les chevaux, ces formations seules sont loin d'être suffisantes pour donner le bagage (équestre et autre) qu'il faut pour réussir.

Je vais me contenter de te donner le conseil que je donne à toutes les filles (ou quasiment) qui passent par l'élevage dont je suis la cavalière, si tu as les moyens scolaires de le faire, fais des études en dehors des chevaux dans un domaine qui te plais (je te promets que tu peux trouver un domaine qui va te passionner en dehors des chevaux tout en gardant un super contact avec eux en parallèle) et trouve un métier qui va te plaire et qui te permettra de garder les chevaux en passion, de la vivre à fond du coup vu que ton salaire n'en dépendra pas. Enfin c'est un avis personnel, que je suis en train de suivre sans aucun regret, pourtant à 17 ans j'avais déjà mon galop 7, des résultats sur des épreuves élites, j'ai commencé les concours avec mon propre cheval à 13 ans donc j'étais loin de ton niveau.

ponix entièrement d'accord avec toi sur tous les points !!

J'ai d'ailleurs moi aussi choisi un boulot hors chevaux , qui me permet de profiter de ma passion a 200% car temps libre et salaire correct . Je n'ai jamais regretté !

dolimos je me prépare à devenir officier de gendarmerie, donc je ne vais pas parler de salaire énorme mais il a fallu faire un choix entre un rêve et un salaire de rêve xD

Mais tous les gens de mon entourage qui ont fait le choix de bosser dans les chevaux ont fait une croix sur le côté passion de la chose.
J'ai préféré faire des études (qui ne me déplaisaient pas il faut le dire) pour assumer la passion, et la vivre en parallèle de mes études, en montant pour un élevage de chevaux de loisir, chose qui n'a été possible que parce que j'ai un niveau équestre qui me le permet et un niveau qui fait que je peux faire des ventes sans soucis (sans faire une faute de syntaxe à chaque phrase par exemple ...)