Baisse de licenciés dans les centres équestres

En même temps : ce n'est pas une nouveauté.
L'équitation, ça a toujours couté cher, ce n'est pas du foot

Lecomte a bien essayé de nous vendre la "démocratisation" depuis 20 ans, mais ça s'est fait en tirant sur les chevaux et le personnel, alors ça ne peut marcher qu'un temps ;)

Concernant le réaménagement des horaires scolaires... Ben je suis partagée.

L'équitation, sous toutes ses formes, est un sport et/ou loisir.
Comme toutes les activités, elle doit donc tenir compte du fait que, quelque soit l'âge du cavalier, il y a les contrainte des horaires scolaires ou du travail.

Par ici, je vois pas mal de club fermé le dimanche après-midi, voir le dimanche tout cours.
Et qui on des cours le soir, mais 1 séance.

Alors je sais bien que c'est pas le pied, que c'est un métier difficile (ça se savait avant de commencer, me semble), mais les activités de loisirs, le sport ou même la restauration et d'autres..... ça se pratique en dehors des fuseaux horaires des écoles et du boulo.

Oh mon dieu cette pub qu'est ce qu'elle était horrible

Pour ce qui est de la baisse des licences je pense que le soucis vient quand même pas mal du budget, faut avouer ce qui est ça reste un sport cher, entre la licence, la cotisation au club, le forfait cours et le matos ça chiffre vite, pour peu que les enfants est envie de faire de la compet c'est fini.
Perso j'ai arrêté car en tant qu'étudiante c'est plus possible, le seul moyen que j'aurais de monter à cheval c'est de monter via l'université mais bon faut que les créneaux horaires collent avec mon emploi du temps et comme je suis chiante je refuse de monter dans des clubs usines, bah ça réduit pas mal le choix aussi.

En parlant de club, il y en a plus qu'avant, donc peut être que les cavaliers sont plus répartie entre les différents établissement aussi. Puis les pratiques ce sont diversifié, même si le classique reste majoritaire, y a des clubs d'endurance, de western, même s'ils sont minoritaire ça participe à l'éclatement des pratiquants.
Après y aussi le fait que certain cavalier passé un niveau n'arrive plus à évoluer, la majorité des chevaux de club n'ayant pas les capacités pour les compétition amateur. D'ailleurs j'ai l'impression que les cavaleries se réduisent, on voit souvent les mêmes chevaux tourné en rond, peu de diversité au final. Et ça certain cavalier en on marre aussi de tourner toujours sur les mêmes chevaux blasé qui sont incapables de les faire évoluer. Si on veut une bonne cavalerie de club, ça coûte plus cher donc les tarifs pratiqué sont plus élevés.
Puis j'ai l'impression que y a de plus en plus de cavalier propriétaire. Dans le club où je montais la moitié si ce n'est plus des cavaliers ont un cheval.

L'ambiance de certain club peut faire fuir aussi, quand tu veux juste monter tranquille mais que t'arrive dans un club ultra compet où on te met la pression pour en faire et que si t'en fais pas t'es un moins que rien ça te refroidi vite un nouvel arrivant.
De même certain propriétaire te regarde de haut quand tu n'as pas de cheval à toi, comme si tu valais moins bien qu'eux.
Faut pas se leurrer l'équitation est pas le sport avec la meilleur réputation qui soit, beaucoup de personnes que je connais disent que c'est un milieu de c** égocentrique, peu ouvert aux autres et où l'argent est roi.
Puis on a pas le sport le plus médiatisé du monde non plus, peut être que ça joue aussi.

Je pense aussi que chaque région a des spécificités propres...ds mon coin, azur84 on est pas très loin semble t il, donc cela rejoint ce que tu écris , il y a une multiplication de petites structures, type pension de propriétaire parfois avec un peu d'instruction en parallèle et qui se font concurrence les unes les autres, une ouvre et celle d'à côté finit par fermer. Cela draine également une partie de la clientèle des CE plus traditionnels qui du coup se trouvent eux aussi en difficulté.
Et bcp de BPJEPS ont pour objectif de s'installer en créant leur propre structure, pas de travailler pour les autres. La plupart ferme après 2, 3 ans d'activité. Trop nombreux, ils auraient certainement intérêt à se regrouper.

Ensuite, il y a vraiment un manque de professionnalisme ds la filière , cela fait fuir en définitive pas mal de monde, des personnes qui arrêtent après avoir essuyé multes désillusions, réalisé un vrai parcours du combattant pour peu de satisfaction et de plaisir à l'arrivée.
Entre ceux qui sont pris pour des vaches à lait, ceux qui se font arnaquer et d'autres qui se retrouvent complètement livrés à eux même, ne pouvant compter réellement sur personne....il y a de quoi faire. Il suffit de lire le nombre de post sur CA racontant des mésaventures des uns et des autres, que ce soit juste pour pratiquer l'équitation en club, l'achat d'un cheval ou la tentative de progresser avec. Moi je dis bravo à tous ces cavaliers, qu'ils soient "en herbe" ou plus chevronnés, il faut une sacrée motivation pour endurer tant de déconvenues et continuer malgré tout.

Et pour la clientèle de club plus habituelle : les gamins et les jeunes...qu'y a t il pour eux une fois qu'ils ont passé leur G5... ? rien en fait. Comme dit plus haut, la cavalerie n'est souvent pas adaptée pour évoluer au delà, la compétition est réservée au plus nanti...et les autres en dehors de s'acheter un cheval ou d'en prendre un en DP (qui se passera mal le plus souvent vu que rien n'est cadré à ce niveau là, non plus), il n'y a rien pour eux.

En gros quand ils savent un peu monter à cheval... il ne leur reste plus qu'à faire autre chose ou investir ds un cheval s'ils le peuvent ou se professionnaliser en passant le BPJEPS ...Cela en fera un de plus sur le marché, souvent d'un niveau trop faible pour satisfaire qui que ce soit, il va galerer quelques années puis en sortira pour faire un autre métier. ...

Ce n'est pas toujours facile non plus pour les propriétaires.
Dans mon club, je paie le même prix pour les leçons (que ce soit particulière ou collective) que les personnes qui montent avec un cheval du club. Je ne trouve pas ça trop normal. On paie le maréchal, véto, foin, etc et en plus on paie le même prix que les autres qui ne se tracassent de rien. Cherchez la logique...
C'est pour celà que je ne vais presque plus au club, je préfère prendre des cours avec une indépendante, en extérieur même si je n'ai pas trop de structure adaptée.
De plus, pour trouver une DP (c'est sûr, j'en avais trouvé plusieurs) mais la mono n'accepte pas trop de donner des cours a une DP qui n'utilise pas un cheval de club.
Donc il ne faut pas qu'ils se plaignent après si les gens s'en vont car les monos et l'encadrement y sont souvent pour beaucoup. Moi je crois que j'ai donné. Je préfère encore laisser loulou au pré même si c'est un peu dommage...

Non licencié ne veut pas dire non pratiquant, il ne faut pas confondre.
Je crois que le nombre de pratiquants a dû rester sensiblement le même ( certains arrêtent, d'autres s'y mettent, ce qui compense), sauf que les pratiques ont changées.
Je suis pratiquante non licenciée parce que je monte chez moi et sans faire de concours.
Ainsi, dans leurs recensements ils ne me comptent pas. On est beaucoup à faire ça, à monter sans "cadre".
Sans compter les clubs associatifs non affiliés à la FFE qui ne peuvent pas délivrer de licence, donc eux aussi comptent pour du beurre.
Pour moi c'est juste que les clubs ne permettent pas la mixité sociale: il y a en quelque sorte des clubs de "riches", d'autres clubs de "pauvres". C'est triste mais on ne peut pas le nier.
Donc les clubs de "riche", qui filtrent les gens fortunés sont peut être de moins en moins fréquentés car comme dit plus haut les gens préfèrent mettre leur argent ailleurs. Donc ils vont sans doute dans des associations non affiliées qui ne filtrent pas

Je ne comprends pas bien certaines réactions:
Le systéme français démocratise l'équitation depuis quelques quoi? 50ans ? plus encore?; ça n'à pas attendu la pub télé pour se créer .Dans d'autres pays les clubs sont fermés ,juste élitistes. Ce sont des écuries de propriétaire et le péquin moyen n'y à pas l'accés.
Pour ce qui est de dire que les cours sont bondés pour payer le "mono", euh, sa\/ez-\/ous ce qui coûte un smicard? bon ben \/ous y ajoutez une poignée de centimes et \/ous aurez le coût du "mono".
Quand au "mono" propriétaires de leur structure ,Je crois pas que cela soit le plus courant . alors juger l'encadrement,je me demande juste si l'on pourrais imaginer de donner des cours comme "a\/ant" et donc est-il en\/isageable de laisser le temps au temps Même à ceu critiquant la pau\/reté de l'enseignement actuel.

rockypompon
"Pour moi c'est juste que les clubs ne permettent pas la mixité sociale: il y a en quelque sorte des clubs de "riches", d'autres clubs de "pauvres". C'est triste mais on ne peut pas le nier.
Donc les clubs de "riche", qui filtrent les gens fortunés sont peut être de moins en moins fréquentés car comme dit plus haut les gens préfèrent mettre leur argent ailleurs. Donc ils vont sans doute dans des associations non affiliées qui ne filtrent pas"

Je ne suis pas trop d'accord. En tous cas, par chez : je constate juste l'inverse.
les CSP les plus aisées continuent de monter, c'est dans les CSP les plus basses qu'on restreint.
D'ailleurs ce sont les structures "discount" qui souffrent ici ;) Et qui ferment !
Les structures qui proposent du haut-de-gamme s'en sortent beaucoup mieux (en tous cas, je n'en vois pas fermer ;) )

Je remarque cela également dans la structure où je vais donner des cours le samedi.

L'année dernière j'avais 6 cours à faire dans la journée du débutant au confirmé en passant du cavalier baby à celui à la retraite.
Les cours étaient composés de 6 cavaliers environ.

Cette année, je n'ai plus que 4 cours à 3/4 cavaliers voir seulement 3 cours certains samedis...

La gérante du CE remarque cette baisse sur tous ces jours et créneaux horaires.

Pourtant le club est familial, la cavalerie au top et adapté (bien dans leur tête, bien travaillé et en bel état), des activités proposés chaque weekend de l'équifeel en passant par des journées concours en CCE et CSO en amateur.

Et bien, malgré qu'ils se démènent autant, que la cavalerie est sécuritaire et de qualité, l'enseignement rigoureux, une baisse énorme.

On a remarqué que les gens ne veulent plus rien faire le weekend notamment les samedis après midi et les dimanches où ils préfèrent rester tranquilles chez eux. Comparé à avant où tous les gosses avaient leur samedi et dimanche de blindé en activité.
De même, il y'a un manque de moyen pour certains, c'est indéniable.
Mais beaucoup veulent tout sans verser un rond.

Il y'a aussi une nouvelle facette qui apparait dans la société en général: tout avoir dans la vie sans rencontrer la moindre difficulté. Je le vois avec certaines de mes petites cavalières: la moindre difficulté, le moindre échec, le moindre effort et hop ils arrêtent car c'est trop compliqué et il faut travailler...
De même, on a de moins en moins de gamins passionnées comme à une certaine époque. avant, la majorité des cavaliers passaient leur journée au club où ils avaient cours pour profiter des poneys, aider la préparation du cours poneys et j'en passe...

Maintenant, beaucoup d'enfants et de parents s'offusquent quand on les reprend sur le fait que le poney n'a pas été pansé et soigné après le cours.


Bref, il y'a un manque de moyens pour tout le monde, c'est indéniable.
Mais il y'a la mentalité de la société en générale qui change. Désormais, il ne faut plus de difficultés, les gens ne veulent plus 15 activités par weekend et préfère leurs activités digitales sur la tablette ou la TV dans le canapé...

J ai arrêté mon activité club il y a 3 ans .
ça été un dur moment , car ma petite structure était familiale (poney club)
il est vrai que , pour ma part , l 'école le mercredi matin a été un coup dur
mais il est vrai aussi que les mentalités ont changé , des parents qui ne comprennent pas que l 'heure c 'est l 'heure et qu 'un cours ne peut commencer en retard (souvent d 'ailleurs les plus sans gènes étaient profs !!!)
des parents qui râlent parce que leur petite tête blonde ont un poney qui "bouge " à la préparation , et qui s 'impatientent dans leur voiture à la fin du cours quand ils ne vous enguelaient pas car vous demandiez que le poney soit dessellé et brossé après le cours.
ou qui vous appellent à l 'heure de midi pour vous demander quel poney monte son enfant car selon le nom , il ne vient pas !
heureusement , j 'ai rencontré des gens géniaux .
mais certaines personnes qui pleuraient avec vous la fin du club en juin 2015, en qui vous pensiez avoir confiance , n 'étaient en fait que des hypocrites n 'hésitant t pas à vous salir quelques mois plus tard et ça quand vous ne l 'avez pas vu venir ça fait mal!!!