Équitation et études supérieures

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Nininelly

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Équitation et études supérieures
Posté le 08/01/2018 à 19h12

Bonjour à tous,
Si je suis ici, c'est car j'ai quelques questions. Je suis en ES et je commence a reflechir a propos de mon avenir et les etudes superieures. Du cote de l'equitation, je vais peut etre avoir la chance d'evoluer en competiton internationale. J'aimerais plus tard concourir au haut niveau et travailler dans les chevaux, mais il est hors de question pour moi de le faire sans avoir un bagage professionnel. Auriez-vous des conseils a me donner pour arriver a concilier etudes superieures et equitation en competition ? Et existe-t-il des programmes qui permettraient d'allier sport et études ? Je suis de la région lyonnaise. Je sais que tout cela est ambitieux mais je m'en crois capable.

Merci

Obsonine

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Équitation et études supérieures
Posté le 10/01/2018 à 14h22

lagirafe Okay . C'est génial que tu ais eu la possibilité trouver du temps pour continuer à te consacrer à ta passion pendant ta prépa (et je vois que tu n'est pas la seule dans ce cas) !

Mon avis n'est pas forcément objectif car, comme je l'ai dit dans mon message, je n'ai pas fait de prépa moi même mais je témoigne en fonction des retours que j'ai eu des gens de mon entourage. Notamment mes 2 meilleures amies de lycée qui ont fait MPSI et PCSI et qui ont toutes les 2 opté pour la stratégie "s'enfermer et bosser". On a justement passé le réveillon de nouvel an ensemble et quand on a abordé le sujet de la prépa, elles étaient d'accord sur le principe que si c'était à refaire elles ne referaient certainement pas de prépa (même si elles ont toutes les 2 eu de bonnes écoles et qu'elles sont dans la vie active maintenant).

Après, pour ce qui est de la BCPST, j'ai l'impression que c'est différent et que la pression doit être un peu moins forte car effectivement, les quelques fois où j'ai abordé le sujet avec mes anciens camarades de promo en école d'ingé, ils disaient juste que c'était surmontable sans s'y attarder plus que ça...

Bref, c'est pas facile de juger de l'extérieur et ça doit vraiment dépendre des personnes et des cursus :)

Vieuxtruc

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Posté le 10/01/2018 à 15h45

Si une fois intégrées les grandes écoles tel Centrale, Polytechnique et autres ont des écuries. Lors des prépas pour ces écoles est difficile sinon impossible pour le plus grand nombre de ne pas interrompre. Il s'agit d'une parenthèse dans la vie qui doit être assumée. Il existe des voies militaires entre autres qui permettent de monter sans interruption. (On peut très bien entrer à Saint Cyr et monter à cheval, j'ai passé par le prytanée et n'ai jamais arrêté de monter y compris en compétition.) Il existe des études longues qui permettent à une personne bien organisée d'avoir le temps de le faire même si par moments ils faut renoncer à certaines compétitions vu l'emploi du temps des examens. C'est une question de choix. Médecine par exemple ne donne pas cette latitude mais beaucoup d'écoles d'ingénieurs le permettent. Il est clair que celui qui va faire l'Ecole Navale ne disposera peut être pas du temps pour monter à cheval (LOL). J'ai un ami qui a fait l'Ecole des Arts et Métiers qui n'a jamais cessé l'équitation.

Museane

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Posté le 10/01/2018 à 16h10

Comme ça a déjà été dit, tout dépend du cursus choisi.
La fac, même de droit, laisse le temps d'aller faire du sport à côté. En revanche quand tu t'attaques à certains concours, là c'est révision matin midi et soir 7/j7 (magistrat, commissaire...)
Sciences-Po, c'est déjà plus compliqué.
Les classes prépa, c'est très dur aussi.
Médécine, on oublie de faire quoi que ce soit d'autre à part bosser le concours.

Obsonine

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Posté le 10/01/2018 à 16h28

vieuxtruc
museane
Pour ce qui est de la fac de médecine, c'est tout à fait vrai pour la validation de la première année (ce qui prend souvent 2 ans). Par contre, une fois passé cette étape, les étudiants en médecine retrouvent une vie "normale" d'étudiant. Dans mon CE il y a plusieurs étudiants en médecine. Une d'entre elle même a eu la chance de devenir propriétaire il y a quelques mois.

Lagirafe

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Posté le 11/01/2018 à 13h18

obsonine après ce n'était pas toujours simple de tout concilier! J'ai notamment eu la chance de faire ma première année (MPSI) en lycée militaire et j'ai trouvé le rythme plus soutenu qu'en prépa dans le civil. On avait plus de sport et plus de devoir sur table. Bon cette année là j'étais un peu moins assidu pour monter car les règles sont plus strict et on avait l'obligation de demander des permissions. Contrairement à vieuxtruc nous n'avions pas de structure attachée au lycée (donc dans mon cas obligé de demander des permissions).
Mes années prépa ont été mes meilleurs années de scolarité.

Par contre, pour avoir pu discuter avec des BCPST j'avais justement eu l'impression que c'était plus compliqué, comme quoi.

Badmonster

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Posté le 13/01/2018 à 15h38

obsonine une vie normale d'étudiant ? Pendant l'externat, peut être mais entre les stages et la préparation des ecn... et pendant l'internat n en parlons pas ! Les études de médecine sont quand même très chronophages. La première année est peut être la pire mais les ecn... c'est comme la première année mais contre des gens qui l'ont tous eu ( dans les cas où on vise une spécialité demandée ou une ville etc etc ). Alors oui on peut monter et avoir un cheval, mais c'est pas le club med

Kisberi

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Posté le 13/01/2018 à 16h08

Personnellement j'ai fait prépa BCPST, et à moins d'être surdoué où de viser l'école la moins demandée il me paraît impossible de monter 2 fois dans la semaine. Courir 2 fois par semaine oui mais l'équitation ça demande quasiment toujours un temps de transport (pas sur qu'il y ai des classes prépas avec des chevaux dans la cour !) plus la préparation du cheval et le cours, il compter minimum 2h30 (si tu as la chance d'habiter pas loin) donc un soir en semaine c'est impossible.
De mémoire je ne finissais jamais avant 18/19h et les cours de la semaine étaient au programme des colles et du devoir de la même semaine ><

Personnellement je montais aux vacances, et la semaine je m'étais mis au badminton, praticable dans l'enceinte du lycée donc moins de temps perdu, et en prépa le temps tu en cherches toujours !

Ensuite pour les écoles d'ingénieurs oui tu as beaucoup plus de temps (pas de soucis pour monter le we) mais la semaine ça peut être très compliqué sur certaine période où personnellement j'avais pleins de projets de groupes à rendre en même temps.... Mais il y a aussi des semaines vraiment cool, surtout quand on compare à la prépa

Obsonine

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Posté le 13/01/2018 à 16h54

badmonster Oui, c'est pour ca que j'y ai mis des guillements
Disons que médecine n'est pas le seul domaine où les études sont hyper chronophages (première année mise à part, et possiblement les ecn d'après la description que tu en fais).

Et puis la difficulté ne dépend pas uniquement du cursus mais aussi des individus. Certains ont une bonne capacité de mémorisation et s'en sortent dans des parcours réputés "difficiles" sans travailler plus que ca, alors que d'autres personnes ont besoin de passer beaucoup de temps à travailler pour réussir dans des parcours plus "standard".
D'où le côté très relatif de la "normalité" d'une vie d'étudiant.

Badmonster

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Posté le 13/01/2018 à 17h00

Heu, même avec une bonne mémoire, il y a énormément de trucs à savoir en médecine. Et c'est pas "possiblement" pour les ECN, c'est sûr, ou alors tous mes potes et les potes de potes en médecine sont des brêles qui doivent travailler 10x plus que les autres Non les ECN c'est une énorme pression... Alors oui tu finis médecin, mais si tu veux faire de la chirurgie et que tu te rates tu peux te retrouver en médecine du travail... Ou si tu veux une spé et que tu l'as que dans une ville à 1 000 km de là où ton copain/ ta copine vient de trouver un super travail... C'est vrai LE concours déterminant pour le reste de ta vie, donc c'est énormément de pression, énormément de connaissances à ingurgiter.

Mais oui il y a d'autres études chronophages, et ça dépend des gens :)

Obsonine

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Posté le 13/01/2018 à 17h12

badmonster Je dis "possiblement" car je ne connais pas (ma pote n'est pas encore passée par là). Je ne me permettrai certainement pas de juger tes potes, je préfère juste ne pas m'avancer de trop sur un sujet que je ne connais pas. Mais visiblement c'est ton cas alors je te crois

Par contre, le risque de se retrouver malgré soi dans une ville à 1000 km de son copain/copine n'est pas propre à la médecine pour l'avoir vécu

Badmonster

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Posté le 13/01/2018 à 18h18

Oui, c'est juste que là comme c'est ton classement qui détermine la ville, c'est une pression ++
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