Mort de mon cheval...
Posté le 03/02/2018 à 19h29
Bonsoir
Ce n'est pas dans mes habitudes d'écrire sur internet à propos de ma vie. Mais j'ai besoin de parler à des personnes qui sauront me comprendre et /ou m'aider à trouver une sorte de paix. Ainsi que d'autres qui auraient à peu près vécus ce que j'ai vécu, et donc comment ont-elles /ils surmonter ça.
Voilà, j'avais un cheval qui est mort, il y a 4 ans. Un cheval que j'ai eu très jeune, 10 ans. Disons que l'ancienne propriétaire me l"a léguer pour plusieurs raisons et aussi elle avait vu que nous nous étions choisi.
Malgré les pauvres moyens de mes parents, ils ont fait en sorte que ce loulou (et moi par la suite en grandissant)ne manque de rien... Nous avions un lien très fort, c'était mon maître d'école et mon meilleur ami, mon pilier. Nous communiquions avec nos propres codes à nous. Bref, mon âme soeur cheval disons.
Mais, ce cheval avait très fort caractère et moi aussi, très impulsive aussi. Mon loulou avait fait beaucoup de pension, 8 au total en 11 ans. Soit il cassait tout pour monter des juments (cheval castré mais qui avait gardé le caractère d'étalon) soit il s'enfuyait, ou encore dominait trop, donc les gens de pensions ne le voulaient plus, ou je n'avais pas les moyens lorsqu'ils augmentaient les tarifs (famille modeste mais limitée en moyen).
Bref, en grandissant et à court de moyens toujours, je le mis dans une pension qui avait l'air géniale. Arrivé là, un mois plus tard, je répartis en urgence de la pension, car ils l'avaient maltraité, n'habitant pas à côté à ce moment là, il était à plus d'1 heure de route de chez moi environ. Mon dernier recours, fut par ma marâtre de belle mère, qui convainc mon père que je le laisse chez ces petites filles (petite filles dont leur mère était en conflit avec elle, "conflits familiaux entre eux") mais, au désespoir de ne plus savoir quoi faire et par manque d'argent, je fis confiance à mon père...
Je visitais le lieu, qui était très peu adapté, mais la mère et ces filles qui était très gentille avec moi, m'avait proposé de le loger le temps que je m'en sorte. Je leur amène mon loulou à contre coeur, de ne plus savoir quoi faire et fatiguée de me battre pour lui trouver un toit où vivre.
Il était rejeté partout ou je n'avais pas les moyens. J'ai appris à ces filles comment s'en occuper, je venais souvent etc. Un jour, mon père m'appelle me disant qu'il avait eu des nouvelles et qu'il était avec deux juments, chez un agriculteur dont sa fille était la propriétaire des juments. La mère voulait avoir les papiers de mon cheval dont les propriétaires serait ces filles, mais que je n'avais pas à m’inquiéter, je verrais toujours mon loulou autant que je veux et m'en occuperait toujours, tout le tralala...
Elle voyait que je n'arrivais plus à supporter tout cela. Malgré que je ne voulais absolument pas me séparer de mon cheval (sur papiers puisqu'il était à côté de chez moi cette fois-ci), je fis les papiers que mon père donna. Mais, entre temps, je retrouve la barrière fermée et cadenassée. Elle m'avait dit que c'était pour sa sécurité.(mouais.).Ensuite plus de nouvelles, quand je venais, je ne le trouvais plus à l'endroit où il devait être, j'appelais. Plus rien, plus de nouvelles, mon père non plus n'arrivait pas à en avoir...
Je suis allée à la police et eux s'en fichaient "j'avais qu'à le reprendre et partir". J'avais trouvé des gens entre-temps qui voulaient bien m'aider. Mais je n'étais pas sûr de leur faire confiance, après tout ce que j'avait enduré et surtout mon cheval avait enduré aussi, je ne voulais pas qu'il souffre encore.
Les papiers furent donnés... Et après plus rien. Les gens qui voulaient m'aider m'en ont voulu, ne pas mettre battu pour lui (je m'en suis voulus et m'en veux toujours). Je n'arrivais plus à supporter, je suis venue un soir, une dernière fois, lui dire que je l'aimais plus que tout, qu'il sera mieux avec elles, car elles pouvaient lui offrir un endroit et des pâturages, que moi je n'avais pas. Je n'y suis plus jamais retournée, je le voyais au loin en voiture avec les 2 juments allongé, broutant au soleil.
Les 3 1er mois furent en ma compagnie où tout se passait bien. Les 2 mois qui suivirent furent ceux ou je n'y suis plus jamais retourner. Puis, les mois passèrent sans nouvelles, ou je souffrais de mes mauvais choix. En juillet, un après-midi, j'était venue voir mon père, il me regarde et je lui dis: " Comment va-il ?" tristement. et me répond directement et maladroitement " Il est mort en avril. Désolé je ne savais pas comment te l'annoncer..."
2 mois après que je n'y suis plus retournée. Il m'a raconté la version de l'histoire des filles, mais, je n'y croyais pas. J'ai mené mon enquête et trouvé celle qui s'en était vraiment occupée, la propriétaire des deux juments. Elle m'avait raconté qu'elles ne s'en occupaient pas, qu'il était dans un mauvais état (après que je n'y suis plus retournée) et donc elle leur avait proposé de s'en occuper et l'avait mis avec ces juments à plein temps disons où il était mieux.
Un matin venu, son père ( à la fille des 2 juments) le regarde et le vit tomber net, puis mort. Elle avait gardé des crins pour les filles, mais jamais elle n'étaient venues, elle me les a donc donner. La version de mon père était qu'il avait fait une crise cardiaque, que les filles l'ont trouvé et qu'elles n'ont rien payé, ni la prise en charge, ni le vétérinaire, faute de moyen. Peu après, qu'elles voulaient un autre cheval... Bref, depuis je suis en colère contre moi et ces infâmes filles et leur mère qui ont abusées de mon désespoir, pour broyer le lien avec mon cheval dont je n'ais même pas pu être là à sa mort.
Je suis atrocement triste, encore 4 ans après, car je m'en veux toujours. J'ai l'impression et pas que. Que tout est de ma faute, tous mes mauvais choix, jusqu’à donné une mort à mon cheval qui a vu que je n'étais pas là, auprès de lui les derniers mois de sa vie... Je souffre et le pire, c'est que je croise souvent ces c***** et je me sens mal .
Désolée pour ce roman je ne souhaite pas être jugée, car il y a eu beaucoup de choses qui se sont passées avant ça, pour que j'en arrive là.
Merci et désolée pour les fautes.