Trotter assis quand on a le dos plein d'arthrose

Comme pour pas mal d'autre pour moi la solution a été de ne plus trotter assise!

J'ai le dos poly-opéré, blindé d'arthrose avec des séquelles neuro donc pour le dos pourri je vois à peu près.

Je supporte bien le trot en levé mais m'asseoir est une torture. Je me contente de ce que je peux. Ma très chère monitrice étant coach de dressage elle ne me lâche pas grand chose sur ma position... Pour ce qui concerne les sensations, c'est peut être plus évident assis dans sa selle mais ça se réapprend.

Le seul truc qui rend ma prof folle c'est que je ne sais plus trotter que sur 1 bipède donc la moitié du temps je suis sur le mauvais. On a tout essayer mais je n'y arrive pas. Je ne peux physiquement pas

Pour la selle, il n'y a pas de règle absolue. Pour moi c'est interdit, ça me bascule trop le bassin. De plus, ça n'est pas très adapté au fait que je sois que très peu assise en selle. Bilan j'ai une selle d'obstacle avec un siège plat qui me laisse une totale liberté de bassin. Mais c'est peut être aussi car j'ai toujours monter sur des selles de ce type

Il faut essayer et d'adapter

Il y a plusieurs points à éclairer :
- Ta selle te va t-elle réellement ? Y'a t-il eu un contrôle saddle fitting récemment ?
- Ta position jugée '' nickel '' à été validée par qui ? Fais-tu des stages de posturologie à cheval (étirements, simulation, application montée ?)

Au bout de la longueur de trot assis qu'est ce qui change ? Un relâchement des muscles qui n'arrivent plus à suivre ? Des douleurs qui arrivent ?

Bonjour à tous !

Je suis ravie de tomber sur ce post ! J'ai moi-même une spondylarthrite ankylosante. Je ne monte quasiment plus depuis 3 ans. Donc 1 à 2x par mois. J'ai dis au revoir au niveau que j'avais auparavant pour ne plus être que G2/3 maintenant.
Pour moi ce sont les adducteurs et ishions (os des fesses) qui sont touchés.
Du coup tout ce qui est mobilisation des adducteurs pour les déplacements c'est dur pour moi, quand je motne trop j'ai des raideurs dans la région pelvienne et derrière les fesses/ cuisses.

Mais je suis contente de voir que certaines personnes arrivent à monter souvent :)

fafafrison désolée je ne te réponds que maintenant

Bonjour. Je suis poly opéré du dos et souffre de spondylarthrose ankylosante depuis 30 ans. Mes raideurs et douleurs ont été soulagées durant beaucoup d'année par des perfusions faites toutes les 6 semaines en hôpital de jour en rhumatologie à Strasbourg où l'un des plus grands spécialiste de la question à mis au point de nombreux traitement, aussi pour la polyarthrite rhumatoïde. Il est un fait que petit à petit on perd la mobilité du verrou lombo sacré puis du verrou dorso lombaire. Ceci fait que l'on suit de plus en plus difficilement le cheval au trot assis et qu'il devient vraiment quasi impossible d'arrêter le cheval avec son dos.
Aujourd'hui sans avoir des douleurs insupportables il m'est impossible de monter et de plus en plus difficile de mener un attelage.
J'ai la chance d'avoir pu pratiquer l'équitation durant de longues années comme militaire puis comme civil. Je pratique toujours le travail aux longues rênes avec les chevaux d'amis que j'entraine.
Je vous souhaite de bons thérapeutes (Médecins et Kinés) afin que vous puissiez encore pratiquer le sport qui vous passionne.

Bonsoir ,

Ne vous découragé pas , vous pouvez tres bien demander tous les exercices au trop enlevé , et donner ainsi une éducation correct à votre cheval .
jean .

poly-opérée du dos pour plusieurs problèmes avec séquelles dans la mobilité de mes jambes notamment, une arthrodèse dans le dos déjà révisée et avec une ostéopénie au même niveau pour ne rien arranger, je passe les détails multiples et les noms à rallonge qui feront de mon intervention un roman, je viens de reprendre l'équitation après 18 mois à toujours fréquenter le milieu équestre sans pouvoir mettre le pied à l'étrier (dont 6 mois à cause d'un détachement à l'étranger mais 1 an suite aux dernières opérations). J'ai eu ma dernière (pour le moment) intervention en décembre et j'ai repris ce mois-ci...

C'est tôt mais l'appel voilà ... Puis comme on ne sait pas comment ça va évoluer (mais que dans tous les cas ça n'ira pas mieux qu'aujourd'hui), je préfère profiter tant que je peux encore lever les jambes pour mettre le pied à l'étrier.

Toujours est-il que je ne connais pas vos niveaux initiaux ni vos pathologies propres (enfin si mais une même pathologie a des caractéristiques différentes d'une personne à l'autre). Cependant, mon neurochirurgien et le médecin de la douleur qui me suivent m'ont dit que même s'ils me déconseillent l'équitation, si je le fais quand même ma limite doit être ma douleur ... Après oui quand on a toujours mal au dos c'est compliqué mais ils entendent par là quand je sens que la douleur s'accentue à cause de la pratique ou d'un mouvement.

J'allais avant en concours de dressage à bon niveau. Maintenant n'ayant plus qu'une pouliche de 3 ans à débourrer, je remonte des chevaux d'amies qui ne sont pas les chevaux de dressage que je montais à l'époque mais je suis contente que malgré 18 mois d'arrêt je n'ai pas trop perdu de niveau les réflexes reviennent vite. Donc n'ayez pas peur de faire des pauses pour vos dos si besoin, vous ne perdrez pas votre niveau pour autant: c'est comme le vélo. On redevient pas le même cavalier directement évidemment mais (en tout cas en dressage, je ne suis pas cavalière d'obstacle où l'assurance doit aussi plus jouer) on retrouve vite ses réflexes après 2-3 sessions.

Donc si douleur il y a, n'hésitez pas à le voir comme une alarme qui est votre limite et à mettre vos limites d'ailleurs (éventuellement les imposer aussi à vos moniteurs pour celles qui en ont qui ne comprennent pas alors qu'elles sont poly opérées ou ont de graves pathologies lombaires, sacrum et/ou ischions).

Quant au trot assis; avant mon arrêt de 18 mois, au niveau auquel je sortais en concours je faisais du trot assis, pas mal de trot assis et j'avais déjà beaucoup de problèmes au dos. En travaillant sur ma respiration et sur ma souplesse ça passait mieux. Facile à dire mais c'est vrai que la douleur fait qu'on se crispe et que ça empire, le cheval se crispe, c'est inconfortable, on a encore plus mal; cercle vicieux. Mais au final une fois que je trouvais comment bien accompagner mon cheval en me calant avec une bonne respiration (en mode "pleine conscience") j'étais limite plus à l'aise au trot assis qu'au trot enlevé (faiblesse aux jambes à cause des atteintes aux nerfs).

Maintenant depuis ma reprise j'avoue ne pas encore avoir beaucoup trotté assis, il faut que je reprenne cette habitude et retrouve mon rythme pour être à l'aise. C'est évidemment plus évident lorsque l'on monte toujours le même cheval pour ça ...

Voilà en tout cas à l'époque ce que j'avais trouvé c'était vraiment faire une sorte de "relaxation" mentale par la respiration pour arriver à caler mon bassin en rythme avec le cheval comme si le mouvement du cheval devenait mon mouvement naturel. Evidemment à la moindre crispation, il fallait recommencer tout le travail "mental". Ça n'enlève pas la douleur on est d'accord mais le plaisir de bien monter et cette respiration "centrée" me faisait comme "planer" ce qui me faisait oublier la douleur.

Mais lorsque c'est trop douloureux je pense vraiment qu'il ne faut pas hésiter à se dire stop et reprendre quand la douleur devient plus gérable. De toute façon si on est crispée par la douleur le cheval le sent et sera in fine crispé aussi.

Et ne lésinez pas sur la kiné et la musculation pour soutenir tout ce dos en vrac! Ça ne peut que faire du bien (i) pour éviter l'atrophie des muscles autour du dos (ii) pour soutenir tout le dos (iii) ce qui aidera dans la pratique de l'équitation. J'ai pas mal de kiné. J'ai pris un kiné du sport et je fais régulièrement des séances de musculation (ou fitness c'est plus sexy si on veut) malgré les douleurs et l'handicap, dans le respect de mon corps et de ses problèmes bien entendu mais bien pratiqué c'est plus que bénéfique et ça n'importe quel spécialiste du dos vous le dira ;-)

Courage à toutes!

Il est certain que la kiné, avec les médicaments permet de reculer le moment fatidique où l'on ne peut plus monter. J'ai passé quelques années au trot enlevé ne pouvant plus suivre le cheval non du fait des douleurs, mais du blocage inévitable du dos en partant des hanches en allant vers le verrou lombo sacré puis en remontant jusqu'aux vertèbre cervicales. Les raideurs installées ne me permettent pratiquement plus de me baisser normalement et encore beaucoup moins de faire une rotation.
Il faut suivre les traitements, bouger et bouger encore mais ce type de maladie auto-immune est sans appel. Les raideurs s'installent comme l'akinésie chez les parkinsoniens.
Il faut donc profiter aussi longtemps que cela est possible de tous les bienfaits de la vie. Chaque cas étant légèrement différent il est quasi impossible de donner d'autres conseils.