gros coup de blues je ne sais plus quoi faire

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Plumesquivolent

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gros coup de blues je ne sais plus quoi faire
Posté le 14/05/2018 à 19h26

Bonsoir,

Je suis malheureuse et j'ai un énorme coup de blues... Mon entourage ne le comprends pas et c'est donc difficile pour moi d'en parler et de soulager ce chagrin qui me ronge d'années en années....

Assistante de direction marketing dans un très grand groupe et cela par dépits, je passe mon temps à me faire redresser les bretelles, à me faire ordonner de faire ceci de faire cela et cela sans aucuns mercis et sans la moindre marque de reconnaissance ou de gentillesse.

A 20 ans, timide, on vulgairement parlant ferme sa gueule, on prend sur soi...
Mais là j'ai la bonne trentaine et je ne le supporte plus. Je passe par conséquent tout mon temps à m'énerver, cœur qui palpite fort et résonne dans la cage thoracique, sueurs dégoulinantes, mal de tête jusqu'au vertige et très grande tristesse...
Je n'y arrive plus, alors je remets un tel et un autre à sa place, directeurs et autres, tous sont d'ailleurs choqués par cette sous-fifre qui ose ouvrir sa bouche et ne se laisse pas faire. En retour je m'en prends évidement plein la gueule.
Mais j'estime qu'à mon age on a pas à me manquer autant de respect et à si mal me parler. Ai-je tort?
Ok je suis à un poste ou je n'ai pas le poids face à la hiérarchie, mais croyez moi que je n'y parviens plus et la situation tourne sans arrêt à l'affront...

Ce boulot me sors par les yeux et tous ces gens prout prout tirés à quatre épingles qui y travaillent aussi. Je l'ai choisi pour pouvoir vivre, mes parents ne pouvaient pas m'aider financièrement alors j'ai du faire cette formation rapide pour payer mon loyer et mes factures au plus vite.

Pourtant moi je n'ai jamais rêvé de ça, je suis quelqu'un d'un tempérament calme et doux, réservée, qui aime par dessous tout se sentir libre. J'aime sentir l'air pur, l'odeur de la forêt, admirer la beauté d'un lac pendant des heures, me promener en pleine nature avec mon compagnon et nos chiens, parler aux chevaux oui oui les caresser les monter les papouiller, soigner et caresser les petits animaux blessés. ça ne me dérange pas d'avoir les chevaux en pagaille et les mains et vêtements plein de graisse à sabot ou de terre. J'aime la simplicité, les baskets, la simple queue de cheval et les jeans. La vie de village.
Les tailleurs et talons aiguilles ça n'a jamais été mon truc, je n'ai jamais été fascinée par ces grands directeurs qui se pavanent en costards de luxe et demande d'un ton sec un café à leur assistante pour se la péter devant les autres. Assistante (boniche...) qui obéis d'un trait tout sourire...

J'ai testé pleins de boites pendant une bonne dizaine d'années et à chaque fois c'est pareil. Je ne me sens pas à ma place, je me sens prisonnière, étrangère.
Je fais mon travail évidement mais toujours seule, les discussions sacs hermès ou coeur à prendre chez les directeurs c'est pas moi... et vu que je ne suis pas du genre hypocrite, je me retrouve la plupart du temps isolée. Les années passe et je trouve que je vieilli mal tant je suis angoissée par des années d'assistanat.. Le stresse ça ne préserve vraiment pas...

Heureusement j'ai ma maison dans ma petite campagne, mon homme, mes animaux. C'est ça qui a de l'importance. C'est mon plus grand bonheur.

J'ai heureusement pu négocier pour travailler de chez moi une partie du temps, au moins je n'ai plus les transports à prendre car j'habite assez loin de mon job.
Mais cela n'empêche en rien, voir je dirai que c'est même pire, le faite que les gens me parle de plus en plus mal. Surement parce qu'ils ne m'ont pas en face de moi, ou alors par jalousie? ba oui je bosse de chez moi ça les enragent. ou alors parce que je vieilli alors ils se permettent plus...
Enfin bon, je me dis que c'est grâce à ma volonté et ce maudit job que j'ai pu avoir mon crédit maison et que je peux payer mes cours d'équitation.
Mais croyez moi que ça devient vraiment difficilement supportable...

Je déteste l'administratif, alors faire une formation pour me spécialiser autant oublier.

Me réorienter j'ai essayer dans le secteur du bien-être, mais ça ne décolle pas...

Du coup je continue, je ne sais plus quoi penser ni faire, ai-je le choix?, j'ai le dos tendu et un très grand mal être... Pffffff...

Pourtant j'ai fais des études, mais dans un secteur bouché alors là non plus je n'ai pas réussi à trouver ma voix...

Mes amis m'encouragent à tenter la voix des chevaux, ils savent que depuis enfant c'est ma plus grande passion, mais malheureusement je n'ai pas un niveau équestre suffisamment bon pour me présenter à un quelconque concours...

Au finale je vais finir vieille et bossue avec des grosses lunette, lobotomisée par tant d'années de calvaire, à servir le café à l'un de ces grands directeurs blindé de fric...
Enchainée et esclave à vie...

J'aurais rêver avoir un job plus en adéquation avec mon profil, faire du cheval tous les jours et avoir mon propre cheval, me marier et avoir un petit ou deux petits bouts... voyager avec mon hommes visiter un pays puis un autre en buvant des cocktails . Mais bon ce ne sont que des rêves... Crise de la trentaine dirons certains..

Et là je risque surtout de perdre mon satané job à force de m'énerver contre ceux qui me parlent si mal...

Désolée d'avance à ceux qui m'ont lu... Au final je ne sais pas si je me sens mieux. Pfff... je me sens encore plus nulle pouaaaah.


p-s: désolée pour les fautes, c'est l'émotion...


Bonjour les modérateurs,

Merci de supprimer ce topic.


J'ai eu toutes les réponses et l'aide nécessaire des internautes pour m'aider.
Je remercie ceux qui m'ont apporté leurs aide et conseils et même partagé leurs expérience.
Cela m'a fait réfléchir et prendre du recul.

A tous je souhaite une belle journée ainsi qu'une excellente continuation pleine de bonheur, chance et de réussite.

Caresses à vos loulous à crinières et sabots.



Aux cocottes minutes je vous souhaite du courage! on va bien finir par y parvenir même si ce combat reste rude et n'est pas toujours facile.
Comme on dit la roue fini bien par tourner.
En attendant accrochons nous à ce qui nous tiens à cœur pour garder le sourire.
Je vous envoie des bisous.
Nous sommes fortes!

Édité par plumesquivolent le 17-05-2018 à 12h01

Loraline16

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Posté le 16/05/2018 à 09h48

Je te comprend aussi. Je suis juriste (en droit agricole), je ne peux pas dire que je n'aime pas mon métier, ce ne serait pas vrai; J'ai même la chance d'avoir des collègues sympa au service juridique (heureusement sinon je me serai déjà pendue avec le fil du téléphone lol, non je blague). Mais en revanche, des horaires épuisants (55h par semaine, énormément de déplacements), des clients toujours plus exigeants et prompts à attaquer en responsabilité pour tout et n'importe quoi alors même que tu essaie de leur apporter le meilleur conseil possible, un stress permanent d'oublier quelque chose d'important sur un dossier, car une surcharge de travail telle que tu enchaîne les dossiers comme à l'usine, le cerveau dans le brouillard, sans plus arriver à avoir du recul. La pression de devoir faire toujours plus de chiffre.

Pourtant en droit agricole ça reste plus humain que dans d'autres domaines juridiques! Mais voila je dors mal, je n'arrive pas à me détendre (en même temps quand tu rentres à 20h et que à 22h tu vas te couchée, épuisée, pas trop le temps non plus...tout ça pour au final faire des insomnies avec tout ce qui tourne dans ta tête), gros soucis de tension, d'estomac, de douleurs liées au stress.

Se reconvertir, je pense que comme l'auteur du post, on est pas idiot, on y a bien pensé. Oui mais voila, on est tellement à bout que savoir dans quoi, on est incapable d'y reflechir sereinement et concretement.

Et quand bien même, c'est facile de dire oh mais tu feras les efforts qu'il faut pour que financièrement ça passe. Et bien non. Dans mon cas mon mari touche mois que le SMIC, clairement c'est mon salaire qui nous permet de payer le credit immo, de la voiture, et ma jument. Je ne PEUT PAS me permettre de perdre en salaire., et clairement le chomage ne serait pas d'un montant assez élevé.
Faut pas se leurrer, si les gens ne reprennent pas de formation la plupart du temps c'est à cause de l'aspect financier. Alors on se tue à petit feu interieurement à rester mais c'est comme ça.

Beabcr

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Posté le 16/05/2018 à 10h08

quel niveau d etudes as tu ? pourquoi ne pas te pencher sur un concours de la fonction publique ? il y a plein de choses. Et quitte a gagner un peu moins, sans elever des abeilles, tu peux avoir un metier pas trop prise de tete ou tu as du temps pour toi. Apres je ne sais pas combien tu gagnes, la FP ca vole pas haut c est sur.....

Disons que c est rare de pouvoir vraiment faire son metier de reve, a cause de l aspect financier comme dit plus haut. Peut etre que ce serait plus simple de faire un compromis ?
Un autre metier moins horrible, quitte a ce que ca reste un metier pas dingue, mais qui te libere du temps et te libere l esprit...

Khady

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Posté le 16/05/2018 à 10h32


beabcr a écrit le 16/05/2018 à 10h08:
quel niveau d etudes as tu ? pourquoi ne pas te pencher sur un concours de la fonction publique ? il y a plein de choses. Et quitte a gagner un peu moins, sans elever des abeilles, tu peux avoir un metier pas trop prise de tete ou tu as du temps pour toi. Apres je ne sais pas combien tu gagnes, la FP ca vole pas haut c est sur.....


Je ne dirais pas ça... mais plutôt ça dépend où. Certaines grosses structures publiques ont des régimes indemnitaires vraiment intéressants. Là où je bosse, le salaire le plus bas est à 1500€ net (pour les catégorie C au plancher indiciaire), la moyenne est à 1800, et le quart haut s'en sort autour de 3000€ net par mois.
Bien sûr on est loin des 6000€ que certaines professions privées peuvent se faire (notamment en libéral), mais enfin, c'est pas la misère non plus ^^

Cela dit la FP hum pas forcément un bon plan quand on voit le nombre de candidats aux concours et le nombre de retenus au final... ça peut vite être démoralisant :/

La-rowane

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Posté le 16/05/2018 à 10h51

J'ai eu le même genre de problème, mais je bosse en cabinets d'avocats. Ton problème ici ça semble être plutôt les gens eux-mêmes que ton travail. Existe-t-il d'autres structures dans tes alentours qui te permettraient d'aller postuler ailleurs avec l'espoir de collègues/patrons plus respectueux ?

Beabcr

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Posté le 16/05/2018 à 11h06

khady ca depend du concours et de l academie pour l'EN par exemple. J ai deux freres et soeurs profs et une soeur SAENES. Franchement, pour cette derniere le boulot n est pas passionnant mais elle a les vacances scolaires, le mercredi aprem.... elle s y retrouve.

Si tu prends les PE a creteil ou versailles ou les profs de maths par exemple... y a de la place !
mais oui apres les salaires ca depend du point de vue, pour moi 1700 c est un salaire dont je me contenterai, mais pour certains ce n est pas un salaire qui permet de vivre confortablement. Moi avant je gagnais 1098 euros alors 1700 c est dingue a mes yeux

Elicendi

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Posté le 16/05/2018 à 13h10

et pourquoi ne pas changer de boite?

On peut être assistant administratif dans plein de sociétés.

J'ai travaillé côté industriel et côté distributeur, dans les services commerciaux/marketing, pour deux grands groupes français et maintenant un belge en produits de consommation, je n'ai pas rencontré cette tendance ultra chic sac hermes talons aiguille.

A moins que ton secteur ne soit la mode/beauté? Parce que là oui c'est un peu différent.

Mais ça pourrait être un changement facile à mettre en place pour toi ... et moins radical que de te lancer dans une réorientation complète.

Et qu'est ce qui t'empêche d'acheter un cheval et de le monter tous les jours? Ou de voyager avec ton homme?

Poulca

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Posté le 16/05/2018 à 13h25

plumesquivolent avec le CPF les formation que tu peux faire dépende de ta branche. Moi par exemple, je suis assistante administrative en coopérative agricole mais je suis considérée comme "commerce d'animaux en gros" il me semble donc y'a certaines formations qui m'étaient accessibles et d'autres non.

Personnellement, j'aimerais me recycler comme maître nageur (rien à voir du coup).

Avec mon CPF, je ne pouvais pas financer mes formations de secourisme alors que je trouve ça important le secourisme donc je les finance moi même (je n'avais qu'une semaine pour le pse1 et j'aurais une journée à faire pour le BNSSA). Par contre avec mon CPF je vais faire financer mon TOEIC qui n'a rien à voir avec le commerce d'animaux mais qui était accepté car j'aimerais bien bosser à l'étranger qui lui sera passé en une seule journée mais sur mon temps de travail par contre. J'avais la possibilité de le faire sur mon temps perso comme le secourisme et là pas besoin de prévenir le patron mais bon je voulais garder mes jours pour me reposer vu que j'en passe déjà pas mal en formation et que je m'en battais le coquillard que mon patron sache.

Plumesquivolent

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Posté le 16/05/2018 à 14h45

physis Arf bienvenue au club des cocottes minutes...
Il faut se dire que nous allons bien finir par trouver une solution et sortir la tête de l'eau.
Mais c'est vrai que garder son calme ce n'est pas toujours facile dans notre situation...
Courage! la roue va bien finir par tourner.


loraline16 a écrit le 16/05/2018 à 09h48:

Se reconvertir, je pense que comme l'auteur du post, on est pas idiot, on y a bien pensé. Oui mais voila, on est tellement à bout que savoir dans quoi, on est incapable d'y reflechir sereinement et concretement.

Et quand bien même, c'est facile de dire oh mais tu feras les efforts qu'il faut pour que financièrement ça passe. Et bien non. Dans mon cas mon mari touche mois que le SMIC, clairement c'est mon salaire qui nous permet de payer le credit immo, de la voiture, et ma jument. Je ne PEUT PAS me permettre de perdre en salaire., et clairement le chomage ne serait pas d'un montant assez élevé.
Faut pas se leurrer, si les gens ne reprennent pas de formation la plupart du temps c'est à cause de l'aspect financier. Alors on se tue à petit feu interieurement à rester mais c'est comme ça.

Comme vous mon conjoint ne gagne pas des milles et des cents. On gagne la même chose, mais à deux on a à peine ce qu'il faut pour payer nos crédits...
Alors c'est difficile et je prends sur moi depuis des années.
Par contre à l'inverse, mon compagnon a eu la chance de choisir des études en lien avec sa passion de l'art et depuis son diplôme il vit de sa passion. Pour lui jamais un jour ne se ressemble, il ne s'ennuie jamais et peut bosser pendant des heures sans que cela ne lui pose de problème, il est mordu! et je suis heureuse de le voir si épanouis.
Bien que je ne vous cache pas que parfois j'aimerais être un petit peu comme lui.
Enfin... Un jour viendra...
Gardons espoirs.

beabcr Je vais regarder ce qu'ils proposent, sait on jamais.
Merci de votre conseil.

khady oula je suis bien loin des 6000 moi.

la-rowane et elicendi ça demande de tout recommencer, pour aller d'un point A à un point A, alors que je déteste par dessous tout les tâches administratives...
Ce n'a jamais été mon profil et tout le monde y compris l'école où j'ai passé ce diplôme m'avaient mit en garde...
Mais il y a une douzaine d'année, il me fallait un job rapide. J'avais personne pour m'aider, je n'ai pas eu le choix.
Mais cela devait être provisoire, jamais une seconde je ne m'étais imaginer continuer dans cette voix... Et aujourd'hui une douzaine d'années plus tard me voici...
Alors en faire 10 ans de plus voir 20 voir jusqu'à la retraite...


elicendi a écrit le 16/05/2018 à 13h10:
Et qu'est ce qui t'empêche d'acheter un cheval et de le monter tous les jours? Ou de voyager avec ton homme?

https://www.youtube.com/watch?v=ETxmCCsMoD0

https://www.youtube.com/watch?v=jry9a9g90iE

poulca maitre nageur! ah oui rien à voir! mais c'est super!

Khady

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Posté le 16/05/2018 à 14h55

Pour les reconversions, il faut vraiment se renseigner sur les aides possibles... Je connais 2 personnes (une femme de 26 ans, une de 42) qui se sont reconverties (à l'âge cité), c'est à dire : démission, formation d'un an, elles touchaient le chômage + une aide à la formation / reconversion pendant l'année "à vide", elles ont perdu moins de 50€ de salaire sur l'année de reconversion, et ont retrouvé un boulot, dans leur nouveau secteur d'activité, juste à la fin de l'année, aussi bien payé voire mieux que ce qu'elles avaient avant!!

Bien sûr vous voyez la paye que vous avez aujourd'hui, car vous avez le nez dans le guidon.
Mais vraiment, pour vous toutes qui êtes malheureuses à cause du travail, ça vaut franchement le coup de se renseigner sur toutes les aides à la reconversion qui existent, car non, reconversion ne rime pas forcément avec trou budgétaire et perte de salaire! Si c'est bien préparé...

Cheval_nature

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Posté le 16/05/2018 à 15h44

Effectivement, j'entame une reconversion : de cadre dans la finance à massage équin.
Ça prend du temps: j'y pense depuis 5 ans et je bosse sérieusement dessus depuis 2 ans. Quelques parties de mon expérience si ça peut vous aider...

Pour les formations : il y a des aides, pas pour tous les domaines ni dans tous les cas mais il y en a (si le diplôme est reconnu c'est plus facile). Le CIF notamment est une excellente option (prise en charge de la formation + 100% du salaire - après X demandes l'employeur ne peut pas le refuser).

Pour le salaire : pour ma part j'ai "baissé" artificiellement mon salaire très progressivement pour en arriver à n'utiliser que 1000/1200€ pour vivre, 2 ans en arrière j'étais persuadée que c'était impossible, je me trompais. En revanche mon mode de vie, mes achats ont considérablement changé...

Pour moi l'aspect psychologique c'est le pire : la peur de perdre une sécurité financière, certes payée à grand coup de cachets pour dormir mais bon...la sensation d'être coincé et obligée (socialement, personnellement) de rester là où on est, la peur de se planter, de faire un "caprice" pour rien...je crois que je pourrais faire une longue liste!

Au final, j'ai pris ma décision de changer parce que malgré tous les risques, j'avais besoin de me respecter et d'être en accord avec moi même, et les dangers je me sens forte pour les affronter parce que ce que j'ai choisi a un sens pour moi...
Je crois que le cheminement ça a été de réaliser que si je voulais que ça change il fallait que je prenne ma part de responsabilité et qu'il n'y avait que moi qui pouvait le faire...

Et il est clair que ça a un coût : peut être déménager, vendre la maison ou la voiture pour rentrer dans un train de vie beaucoup plus modeste...si on est soutenu par au moins une personne c'est inestimable je trouve!

Voilà après je crois qu'il faut être prêt psychologiquement (pas financièrement etc...ça c'est un problème qu'on peut gérer si on y est préparé) et que ça c'est le plus dur, après rien n'empêche de se renseigner "pour voir" et d'avoir la sensation que ça peut être possible : moi c'est cette sensation qui m'a donné une énergie que j'avais perdue (gros horaires de travail etc) et grâce à laquelle j'ai trouvé la force de mener tout ça de front.
Et franchement je sais pas ce que ça va donner mais je suis super fière de le tenter et de me donner une chance de faire ce que je veux.

Voilà donc tout ça pour dire que vous souhaite sincèrement de trouver une vie qui vous convienne (que ce soit changement d'entreprise ou de poste) et si vous en avez envie, ne vous inquiétez pas, un jour vous ferez tout ce qu'il faut pour changer :)

Ps: je vous conseille le site ithaque coaching que je trouve excellent!

Elicendi

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Posté le 16/05/2018 à 17h55


plumesquivolent a écrit le 16/05/2018 à 14h45:

Mais il y a une douzaine d'année, il me fallait un job rapide. J'avais personne pour m'aider, je n'ai pas eu le choix.
Mais cela devait être provisoire, jamais une seconde je ne m'étais imaginer continuer dans cette voix... Et aujourd'hui une douzaine d'années plus tard me voici...
Alors en faire 10 ans de plus voir 20 voir jusqu'à la retraite...


https://www.youtube.com/watch?v=ETxmCCsMoD0

https://www.youtube.com/watch?v=jry9a9g90iE

@poulca maitre nageur! ah oui rien à voir! mais c'est super!


On a toujours le choix.

Et tu l'as encore aujourd'hui, on parle des voyages, avec Ryanair aujourd'hui tu pars pour 50€.

Tu as aussi le choix de travailler ailleurs, avec le confort de ne pas avoir la pression du chômage pour accepter n'importe quoi. Il n'y a pas forcément besoin de faire une formation intégrale pour trouver un autre job, surtout si ton salaire actuel ne met pas la barre haute.

Après il y a peu d'emplois à temps plein et contrat indéterminé qui sont pénards/cool/promenade dans les bois, faut être réaliste. L'animateur poney pour 2h avec les enfants il en passe 5 à faire les box...

Plumesquivolent

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Posté le 16/05/2018 à 20h08

elicendi oh mais vous savez ce n'était qu'une boutade. je sais très bien qu'un métier à se balader dans les bois et cueillir des fleurs puis observer les papillons, ou tout simplement bronzer en sirotant un cocktail devant une piscine en étant payé non pas 6000 mais 16000€ par mois ça n'existe pas.
Enfin sauf si on gagne à la loterie!

Zerofuel

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Posté le 16/05/2018 à 22h12


cheval_nature a écrit le 16/05/2018 à 15h44:
Effectivement, j'entame une reconversion : de cadre dans la finance à massage équin.
... Pour le salaire : pour ma part j'ai "baissé" artificiellement mon salaire très progressivement pour en arriver à n'utiliser que 1000/1200€ pour vivre, 2 ans en arrière j'étais persuadée que c'était impossible, je me trompais. En revanche mon mode de vie, mes achats ont considérablement changé...
... Au final, j'ai pris ma décision de changer parce que malgré tous les risques, j'avais besoin de me respecter et d'être en accord avec moi même, et les dangers je me sens forte pour les affronter parce que ce que j'ai choisi a un sens pour moi...
... Et il est clair que ça a un coût : peut être déménager, vendre la maison ou la voiture pour rentrer dans un train de vie beaucoup plus modeste...si on est soutenu par au moins une personne c'est inestimable je trouve!

+1

J'ai suivi le même chemin : après avoir gravi tous les échelons et terminé au siège parisien de ma boîte, j'ai arraché à 53 ans une rupture conventionnelle (en différant mon départ le temps de trouver et former mon remplaçant) et suis parti avec un an de salaire. J'avais fait le tour de ce que j'estimais pouvoir gérer et je n'ai pas voulu avoir la promo de trop , ni un infarct', une dépression ou un cancer comme mes voisins de box.

Quitter un boulot à 6500 € net mensuels peut sembler fou, mais comme l'a dit cheval_nature, on se crée des besoins qui n'existent pas vraiment. Consommer plus ne rend pas plus heureux, dès lors que les besoins de base sont satisfaits. Donc au "travailler plus pour gagner plus", j'ai préféré "dépenser moins pour travailler moins" et revenir aux fondamentaux : ce qui est vraiment important pour moi (et non aux yeux des autres). On vit à 6 sur moitié moins désormais et notre qualité de vie s'est améliorée, notamment par une plus grande présence (je partais bosser à 6h et je rentrais à 21h) et une sérénité retrouvée. Y a pas de mystère : quand t'as de l'argent, t'as plus de temps. Or on n'a qu'une vie ...

Etre ou avoir, là est la question ... Je ne vais pas crever juste pour avoir un i-phone 10 et un SUV cuir / carbone allemand !

Cheval_nature

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Posté le 16/05/2018 à 22h40

zerofuel je suis ravie de lire ce témoignage positif sur le "après" :) et tellement d'accord avec toi... félicitations, je trouve que c'est un bel exemple que tu montres à tes enfants

Plumesquivolent

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Posté le 16/05/2018 à 23h26

zerofuel et cheval_nature c'est pas que je ne veux pas réduire mes dépenses, c'est que je ne peux pas. Mon salaire trop juste, ne sert qu'à payer mes crédits et mes courses alimentaire.
On est pas de genre à partir à l'autre bout du monde 4 fois dans l'année, ni à avoir le dernier modèle High Tech entre les mains. Pour dire mon compagnon ça fait 10 ans qu'il a son même portable en fer et moi sûrement 5 ou 6 ans.
Nos dernières vacances au soleil datent d'il y a 4 ans et demi...
On vit avec ce qu'on a et en toute simplicité, de toute façon on aime pas le chichi alors on ne vit pas au dessus de nos moyens.
Si je garde ce job horrible depuis tant d'années c'est pas pour le plaisir de collectionner les sac Channel ou boire des litres de champagne. Mais sans ça on serait obligé de revendre notre maison et ce coin de paradis que l'on s'est au fur et à mesure construit.
Cette maison est tout pour nous, c'est un énorme coup de coeur, nous en séparer nous en sommes incapables, c'est un trop gros sacrifice.


Et puis si je réduis mes dépenses alors cela veut aussi dire arrêter l'équitation... Et ça non plus ce n'est pas envisageable. C'est mon seul plaisir, la seule chose que je m'offre par mois, la seule chose qui me fait du bien, qui me boost, qui me fait sentir libre.
Idem pour mon compagnon je ne peux me permettre de lui demander d'arrêter sa passion, il accepte la mienne, cela serait égoïste.


Mais vu que j'ai appris à "souffler" pendant la formation CIF, je vais mettre cela en pratique et prendre un peu de distance pour y voir plus clair, trouver une solution je l'espère car physiquement mon corps ne suit plus. J'ai tout le temps froid, je suis très fatiguée, terriblement pâle et j'ai des gros vertiges, des migraines épouvantables et parfois des grosses douleurs dans la poitrine qui m'empêche de respirer. Bref tout pour plaire!

En tout cas j'admire votre courage à tous les deux Bravo pour votre parcours et votre audace.
vous semblez tous deux comblé et ça fait plaisir à lire.

Qui sait nous les cocottes minutes notre tour viendra, je l'espère, aussi. Essayons de rester positif.

Belle soirée à tous
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