Pour s’arc-bouter et "tirer comme un damné", il faut un truc qui résiste à l'autre bout. Or la voiture ne résiste pas, justement : elle roule. Du coup, je ne comprends pas ce que tu veux dire
justement qu'il était à courir après son équilibre, marche trop rapide, trop de poids dans l'avant-main, bouche dure par appui de déséquilibre... Fallait perpétuellement le retenir, il trébuchait souvent, n'arrivait pas à gérer le "dosage" de traction, toute action pour lui était synonyme de "passer en force" .
Il a eu un temps d'adaptation pour comprendre que justement démarrer ce n'était pas se propulser en avant en pesant de tout son poids au risque de se casser la figure... Et dans les montées, pas obligé de forcer en arrondissant l'encolure, serrant les dents et les fesses... Juste marcher quoi...
Nous aussi on a eu un temps d'adaptation, c'était un cheval très grand avec des enjambées immenses, bien plus rapides que les nôtres donc gérer le grand machin qui avançait par à-coups en nous faisant bringueballer derrière ce n'était pas habituel pour nous.
En + il "parlait" flamand donc ne comprenait pas le Français...
Puis sur la photo de traction/debardage de fjords(ou haflinger ?)
ardennais
Et le "souci" de Caster, c'est bien qu'il lui a fallu une reconversion, de débardeur pro (8h/ jour à tirer des grumes) à cheval d'attelage, c'est un peu comme passer de trotteur de course à cheval de loisir...
Je sentais qu'il était désorienté quand il cherchait à appuyer les épaules sur le collier et ne rencontrait "que" la souplesse de la bricole...
Et il était dur à mener en guides car travaillé à la voix et au cordeau...
Ca ne sera pas le cas du poulain de Eleonore puisqu'il sera travaillé dès le début dans les deux façons.