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Cavalière et syndrome de gilles de la tourette !
Posté le 28/06/2018 à 19h56
plume88
Posté le 28/06/2018 à 19h56
Je trouve cela super de s'occuper de cette jeune fille, car ce ne doit pas être évident quand on ne connait pas cette maladie etc.
Je pense, que par rapport à la maladie, mais également le fait qu'elle vienne seulement de commencer, il ne faut pas s'attendre à une progression, mais faire entrer petit à petit l'équitation dans son mode de vie.
C'est à dire, la faire monter, la faire marcher, tout en rendant l'utile à l'agréable, c'est à dire, une fois qu'elle est sur le cheval, la faire marcher où elle le souhaite dans le manège ou la carrière tout en lui disant qu'elle doit aller devant tel et tel lettre, 2 qui soient à l'opposé par exemple, comme ça, elle pourrait avec un objectif réel, et être d'autant plus motivée, puis faire un petit parcours, toujours dans la simplicité, au pas. Que d'être dans une certaine monotonie du pas pour un débutant.
Quelques barres par là, des plots par ci, une petite barre à enjambée. Un départ, une arrivée, et voilà.
Rester dans le ludique et non dans le "travail'
Il suffirait de regarder un cours de débutant, le but ? Se faire plaisir. Et tous ne sont pas prêt pour le trot dès les premières séances.
Le trot, elle n'est pas prête ? Cela peut être frustrant, mais, rester au pas, et pourquoi pas, intégrer le trot dans une petit partie du parcours, histoire qu'elle ne se focalise pas sur cette allure, mais sur l'arrivée du parcours. Chaque élève à un potentiel, surtout un débutant, car, on a l'impression que les choses les plus simples (le pas, diriger, trotter…) il peut y arriver. Mais sur le dos de l'équidé, cela peut paraitre être un grand dépassement de soi, donc prendre le temps.
Lui faire faire des petits exercices sur le cheval, tourner autour du cheval au pas, s'allonger, le tout c'est qu'elle ne soit pas uniquement focalisée sur le fait qu'elle est au pas.
Même si après cela, elle a toujours envie de descendre, et bien, lui faire faire ce même genre de parcours, mais… à pied. Ce peut être tout autant enrichissant. Faire aller le poney au pas et même au trot.
Parce que je pense que pour n'importe quel enfant assez jeune, de plus ayant une maladie, leur truc, c'est monter ! Donc le "Tu veux faire du travail à pied ?" Bah, ils s'en fiche pas mal.
Donc lui expliquer les choses, type : "Prends les rennes, et maintenant, ça te dis de faire tel ou tel chose?"
Il faut rendre ce cours ludique, rigolo, sans prise de tête, et moins "scolaire".
Je ne connais pas cette maladie, donc ce ne sont que des exemples, des hypothèses, mais j'essaie tout simplement de me dire : Et si c'était moi, que je venais de commencer l'équitation, qu'est-ce que j'aimerais faire ?"
Et pourquoi pas, un de ces jours prendre un petit poney, si elle est assez calme sur le poney, cela la rassurerait niveau hauteur, moins compliqué à la faire monter, et ça a toujours une p'tite bouille toute mignonne.
Dans tous les cas, lui laisser le temps. Quand elle aura l'idée de "je veux monter" avant le cours, elle y mettra toute sa motivation, mais au début du cours, ne pas forcément vouloir qu'elle monte sur le poney, si elle en a peur ou ne veut pas
Cependant, je trouve cela super de s'investir à fond, et d'essayer de trouver des solutions pour les cours de cette jeune fille !