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Écoulement nasale jaune
Posté le 04/07/2018 à 17h11
kaskade
Posté le 04/07/2018 à 17h11
« Pour la gourme il est parfois conseillé de laisser le cheval se débrouiller seul (sauf si l'état se dégrade) pour vaincre la maladie et donc les antibios sont déconseillés car retardent la guérison. »
Sur les jeunes et si on a la possibilité on les laisse « faire leur gourme », ils acquièrent ainsi une meilleure défense immunitaire en cas d’épidémie, en revanche si le cheval suspecté de faire une gourme est entouré de chevaux bien portants, par solidarité envers les autres on attaque de suite avec la pénicilline qui reste encore de nos jours l’antibiotique de choix face aux streptocoques…
Il n’est pas correct de dire que ça ne les guérit pas, mais et les mettant sous pénicilline on risque que des ganglions lymphatiques face aux antibiotiques s’enkystent et laissent ainsi un foyer infectieux enkysté. Chose que l’on cherche à éviter.
Pour moi le diagnostic clinique de la gourme : jetage, température, toux grasse à rappel, enflure de la gorge, ganglions apparents et une « sale gueule » doit se distinguer des autres causes de toux.
Une fois posé, le traitement se discute avec le responsable de l’écurie.
Séparé / isolé un présumé gourmeux au milieu d’une écurie n’a aucun sens, si ce n’est que de disperser l’infection.
On boucle l’écurie où il se trouve, on régule l’accès, on se lave les mains et les chaussures et met une blouse. Affaires de pansage et autre matériel dont le cheval malade a besoin restent dans son écurie et personne d’autre n’y touche.
S’il a été transporté peu avant le déclenchement de sa maladie, on désinfecte le camion / van ! Ce le principal agent de contamination.
Chassez les curieux !
Contagieux c’est, mais ce n’est pas la « fièvre aphteuse“.