Bonjour,
Je vous rejoint mais je suis des 2 cotés de la barrière, j'ai une écurie de chevaux de sport (donc qui sortent tous les jours au travail ou paddock, nous distribuons le foin 2 fois par jour, les chevaux sont nourris 3 fois par jour, les box fais tous les jours, de l'aliment floconné pour tous les chevaux. A 650 euro TTC par mois par cheval (sans le travail des chevaux)nous sommes déficitaire....
Dans la construction nous avons aussi conçu nos box pour que chaque cheval soit en contact avec les autres en créant des ouvertures qui permettent une vie sociable indispensable à l’équilibre d'un cheval.
Bon courage
Oui, je comprends les contraintes des gérants évidemment. Je ne remets pas cela en cause.
Mon post initial était une réflexion que je me fais, car à force d'être dans ce milieu (depuis 35 ans maintenant), et ayant réalisé mon rêve de devenir propriétaire, depuis 3 ans seulement, je me rends compte qu'on a considérablement modifié l'équilibre physiologique des chevaux. Certes, le fait de les monter, les travailler, les faire sauter, à la base, ce n'est pas naturel. Mais, certaines pathologies ont émergé en relation directe avec des erreurs commises par l'homme: comme les ulcères car ils vivent enfermés la plupart du temps, mangent tête en haut, n'ont pas de fourrage à volonté....
Les structures qui font en sortent que les boxes soient ajourés, c'est rare, et cela me semble être le minimum.
Si seulement des agriculteurs locaux, pouvaient signer des conventions avec les centres équestres, peut-être que le foin et la paille seraient plus abordables et permettraient de sauvegarder certains besoins physiologiques du cheval.
Les terres, selon les régions, sont rares et/ou coûtent très cher....
En bref, je sais à quel point il est difficile de s'en sortir financièrement avec cette activité mais, lorsqu'on travaille d'arrache-pied, nous propriétaire, pour subvenir au mieux aux besoins de notre cheval, et qu'on se ronge les sangs quand on est absent, en se demandant ce qui est réellement fait.... Et quand on revient, on est souvent déçus de voir des stigmates de manquements... Si on se plaint, on est considéré comme "chiants", si on se plaint trop souvent, on est "invité à partir si on n'est pas content, car il y a une liste d'attente". On finit par ne plus prévenir quand on vient, pour surprendre le gérant et vérifier que tout est OK.
Mais, en réalité, on le fait car on veut prendre soin de notre cheval, qui est dépendant de nous pour vivre en bonne santé et dans le respect.
J'en ai entendu dire des gérants "il faut nous faire confiance". Oui, ben.... quand on voit parfois comment sont traités leurs propres chevaux, on n'a pas super envie....