@yettda
Je monte avec un instructeur P Karl, et on recule les jambes pour reculer...
ce qui est un peu paradoxal en fait. On cherche à avoir un cheval devant les jambes, placer les jambes plus en arrière revient donc plutôt à remettre le cheval encore plus devant.
Tout comme reculer les épaules pour ceux qui font cela. ça revient à déporter son poids vers les reins du cheval, libérant donc le garrot, donc favorisant un déplacement vers l'avant....
Monter les mains = relever la tête. Si le cheval a tendu son dos et qu'il est bien engagé et en équilibre, ça charge donc son arrière main. Si ce n'est pas le cas, ça lui met le dos à l'envers....
En fait, tout ce qui modifie l'équilibre est à éviter, le cheval étant sensé s'être préalablement arrêté en équilibre pour pouvoir reculer correctement sans se faire mal au dos, il faut préserver ça. Donc ne pas se pencher ni en arrière, ni en avant, ne pas décaler ses jambes.
Oui, les mains participent au freinage et les jambes à l'impulsion. Mais finalement, cette impulsion peut s'exprimer, vers l'avant, sur place, sur le côté ou... en arrière.
Je suis complètement d'accord avec le fait qu'il ne faut pas agir en même temps avec les mains et les jambes. En revanche, une action de main peut succéder à une action de jambe. Si on indique au cheval qu'il doit se mouvoir (impulsion par une action de jambe... ou mieux, d'assiette
) puis en réponse à sa réponse, que la main lui indique par son immobilité, sa fixité et son imperméabilité que ce mouvement ne peut pas aller vers l'avant, il va aller en arrière
Pou moi, le simple basculement du bassin sur le périnée, indique déjà au cheval que l'orientation du mouvement vira vers l'arrière...
Le reculer correcte avec un cavalier sur le dos reste un mouvement difficile pour le cheval. Il faut éviter de "tirer" le cheval en arrière mais plutôt l'inciter à rebondir sur la main pour repartir en arrière, comme le ferait une balle lancée sur un mur...