Les futures mamans de c.a - TOME 2

elo37 ah mince. Après les doulas se déplacent. Moi elle vient à la maison. Ça fait loin Poitiers de chez toi ? Tu peux aussi regarder sur Facebook ou dans les associations sur la naissance respectée autour de chez toi.

Mega contraction pour moi aujourd'hui. Je me suis fait arrêtée 3 fois parce que des personnes s'inquiétaient. Je sais pas si je tiendrais mon 20% jusqu'au congé maternité.

kasugaii Poitiers est à environ 100km soit 1h30 par l'autoroute...

Pour ma part, j'ai contacté l'association "maisoùnaiton" qui a créé "parent'eizh" qui est une sorte de maison de naissance mais au sein de la clinique de la sagesse, sous forme d'asso, il n'y a aucun dépassements d'honoraires.

Pas d'inscription avant la T1 (ça me semble logique). Parent'eizh demande que tout le suivi soit fait là bas. Notre emménagement dans la région est prévu en avril, ma T1 devrait être en janvier. Quand je les contacterai, je verrai avec eux combien de RDV il y a entre janvier et avril. S'il s'agit d'1 ou 2 RDV par mois, je pourrais faire les A/R dans la journée en train (c'est 1H30 de TGV) ou on fera en sorte de caler nos venues sur Rennes (il y en aura forcément puisqu'on cherche à acheter une maison) en fonction des RDV.

Elle m'a parlé de trois autres possibilités :

- AAD, il y a plusieurs SF sur le département qui pratiquent.
- La Bulle, au sein du CHU de Rennes, qui est la filière physio avec salles nature (grands lits, tissus de suspension, baignoire, ...) et eux, a priori, pas de souci si je commence le suivi ailleurs.
- Plateau technique

J'ai envie d'un AAD mais : il faut que je récupère mes dossiers pour voir si c'est ok en raison des deux rétentions placentaires ; ça dépendra d'où on habite et si une SF se déplace chez nous ; ça dépendra de la distance avec l'hôpital en cas de pépin (je ne veux pas être trop loin).

Si pas d'AAD, je ferai le max pour être "acceptée" à Parenteizh et sortir le plus vite possible.

Ça me fait bizarre de parler déjà de tout ça parce que je ne me sens pas encore enceinte, c'est le tout début, je me dis qu'une fausse couche peut arriver, ...

justsmad C'est un sacrément chouette projet je trouve...!

Pas mal d'organisation à venir et ça nécessite d'être carrément acteur en amont, je trouve ça passionnant.
Par contre ça doit te prendre pas mal de temps et de disponibilités !

Je suis pas mal déçue par mon coin, j'ai trouvé que peu ou pas d'accompagnement physio...

justsmad Tout comme à Poissy chez toi, à Angers au CHU il n'y a que très très peu de chambre simple. En réalité la maternité a grossi rapidement avec la fermeture des petites maternités aux alentours et n'a pas pu absorber tout ce monde. Des travaux ont été fait sur la partie médicale mais pas sur la partie hospitalisation/chambre. Donc si les salles d'accouchement sont canons, en revanche les chambres c'est l'apocalypse.

C'est précisément pour cette raison que j'ai choisi la clinique privé parce qu'il était hors de question pour moi d'avoir une chambre double. Mais vraiment. Or, au CHU c'est le jour même que tu découvres où tu seras, donc soit il y a une chambre seule dispo et tu pourras l'avoir, soit non. Cette incertitude était inenvisageable. A la clinique, j'ai rempli le document et j'ai coché la case chambre individuelle et je savais que je serais seule.

Une copine l'a vécu, et retour d'expérience glauque. Le premier jour elle était avec une nana je crois comorienne. Pour le coup topissime parce que ma pote était affolée à chaque soin à faire et la nana qui avait déjà plein d'enfants l'a détendu grave et lui a montré comment faire, c'était vraiment sympathique. Et puis comme elle était en situation irrégulière et donc isolée, zéro visite envahissante. En revanche dès le deuxième jours une autre jeune femme a pris la place, et là l'enfer. La jeune femme était hyper stressée, n'arrivait pas démarrer son allaitement, pleurait non stop, paniquait en permanence, et ma pote a hyper mal vécu de partager sa chambre avec cette jeune maman. Stress communicatif. Enfer.

Pour ce qui est de la présence du papa à la maternité, perso mon chéri a catégoriquement refusé. Et honnêtement il a dû passer en tout et pour tout moins de 2h avec moi et bébé en 5 jours. Autant en journée je comprends, il se serait grave fait chier (et accessoirement il bossait), le matin et le soir j'aurais trouvé appréciable de pas être toute seule. Voire même la nuit où il aurait pu au moins un soir sur deux me relayer pour que je me repose.

Après sur le coup j'ai trouvé ça rude mais sans prendre conscience vraiment que ça pouvait être autrement donc je ne lui ai pas manifesté mon désaccord. Avec le recul, je trouve qu'il a été carrément nul. D'ailleurs avec le recul, il a hyper mal géré les derniers mois de grossesse, sa participation à l'accouchement et les premières semaines de Jeanne. Il m'a globalement laissé très seule gérer tout ça. Je n'ai pas d'explication et j'avoue que je ne lui en ai jamais parlé. Connaissant sa capacité à prendre du recul sur le lui même ça me semble globalement mort de l'avoir cette explication.

Mais je crois que j'en garde une vraie déception.

ncquoum Oui, j'ai vraiment hâte que ma grossesse soit "officielle" pour commencer à préparer ce projet qui me tient à coeur +++.
Ce sera ma troisième et dernière grossesse, j'espère que je pourrais vivre mon projet comme je l'imagine.

Tu es dans le 91 c'est ça ? Pas de plateau technique ? Maternité avec salle nature ?

lanamour Cette situation est inconcevable pour moi. Et je sais qu'elle l'est également pour Adrien. Mais j'imagine qu'on ne vit pas tous de la même façon le couple, le passage à la vie de famille, l'agrandissement de la famille,...
C'est triste de rester avec ça sur le cœur sans avoir d'explications.

On a du mal à concevoir que les papas sont un peu absents les derniers mois de grossesse, en fait je pense que ce soit eux qui changent mais nous et notre capacité à tenir une journée sans fatigue, douleurs... Etc

J'aimerais que mon chéri s'implique plus également mais pareil je me suis jamais mis à sa place. La place où tu n'es que spectateur sans savoir/comprendre ce qu'est une grossesse.

netif Etre spectateur ça n'empêche pas de se mettre à la place de sa compagne et faire le max pour la soulager.

Je vais faire un parallèle un peu hard mais finalement pas si éloigné : J'ai perdu mon père d'un cancer. Je n'étais que spectatrice de sa maladie pendant 9 mois (le temps d'une grossesse tiens...). Pourtant j'ai fait mon maximum pour le soulager de toutes les choses possibles. C'est aussi une question d'état d'esprit, d'empathie.

justsmad
Je suis bien d'accord... C'est plus inné chez certains que chez d'autres malheureusement

justsmad oui 91 !
L'hôpital dans lequel je suis inscrite là a une salle nature, c'est plus l'accompagnement qui va avec qui pour l'instant pêche, je ne sens pas ma SF très réceptive à mes envies là tout de suite, ça évoluera peut-être.

Pour l'instant je penche vers un accouchement sans péridurale, si j'arrive à trouver les clés au fur et à mesure de ma grossesse.
J'aimerais aussi qu'il soit le moins médicalisé possible (évidemment dans la limite de la santé de l'enfant et de la mienne)

Je comprends pour la dernière grossesse, j'imagine qu'avec le recul et l'expérience tu dois pouvoir bien préparer tout comme tu l'attends ! J'espère que tu vivras l'accouchement que tu veux

Je suis carrément choquée... 2 heures en cinq jours ça veut dire que limite il y a des jours où il ne venait pas ? Il s'est barré direct après l'accouchement ? C'est chaud quand même ! J'aurais pas supporté moi, clairement. Mon copain a dû s'absenter régulièrement pour les animaux, le boulot, mais il a été là toutes les nuits (quitte à arriver à minuit^^) et partait en fin de matinée ou début d'aprem. Les jours où il me laissait toute seule de 13 h à minuit c'était déjà compliqué pour moi ! Il y a juste une nuit où on a décidé qu'il fallait qu'il reste à la maison histoire de dormir et d'être un minimum d'attaque pour la sortie de la maternité (parce qu'on a en gros enchaîné les nuits blanches sinon).

Pour les chambres, pour moi c'était inconcevable de ne pas être seule non plus. Je crois que j'avais "réservé" une chambre simple, à condition qu'il y en ait bien sûr, mais je prenais pas trop de risque, il n'y a que 4 chambres doubles dans le service. Et puis avec la césarienne j'imagine que j'étais prioritaire. Franchement, j'aurais pas aimé être ma voisine de chambre lol, j'ai passé 5 jours à pleurer.

lipstyxxx J'ai un peu caricaturé. Mais l'idée est là.

J'ai accouché à 8h20 et il est parti vers 10h30 grand max, une fois que j'ai retrouvé ma chambre en fait, parce qu'il reprenait le taf à 12h donc le temps de prendre une douche et de partir bosser. Et ensuite il passait environ 30 minutes par jours, soit le matin soit le soir (je ne me souviens pas d'un jour où il ait fait les deux).

Donc on peut dire éventuellement 4h avec moi en 5 jours, peut être un peu plus à 30 minutes prés.

Mais ça ne change pas grand chose, à ce stade on peut convenir que c'est résiduel.

Et honnêtement je reconnais que c'est vraiment très très très peu. Sur le coup je n'ai pas du tout mesuré le truc, j'étais concentrée sur ma fille, très perdue. Ca n'est que maintenant que je prends le recul sur les événements de l'année passée et que je réalise qu'il a été nul de chez nul pendant cette période.

Après il sera intéressant que je creuse cette question parce que je lui pense lui en vouloir.

justsmad Alors je n'avais pas anticipé grand chose sur cette grossesse et sur l'organisation de l'après. Vraiment. Plus j'y pense plus que je me dis que j'ai pris les événements tels qu'ils venaient, mais sans pouvoir dire que j'ai particulièrement lâché prise.

En tout cas je n'avais pas de convictions ou d'idées précises sur les choses.

Mais j'avoue que je garde une vision assez triste de la naissance de Jeanne jusqu'au mois de février dernier. A la fois sur la vision de mon quotidien à ce moment et celle que j'avais de mon couple. Je crois que j'en veux beaucoup à mon compagnon de son comportement pendant cette période.

Et quand j'en parle (plutôt rarement d'ailleurs) je sens qu'il y a un truc énorme non résolu dans mon esprit qui grossit au fur et à mesure du temps qui passe et donc du recul que je prends. Comme si j'avais vécu un peu au jour le jour, très seul, et que maintenant je prenais le temps de regarder en arrière et je reprenais mes esprits et genre le truc m'apparaît.

Mais il me paraît improbable de lui en parler. Ca ne servirait à rien. Il le prendrait très très mal, ne comprendrait pas.

Je pense qu'il faut que je gère le souci de mon côté et que je digère la déception.

lanamour
Oui c'est le genre de truc que tu peux garder enfoui en toi, mais qui risque de ressortir un jour, et (évidemment) pas forcément au bon moment... Donc ça peut être bénéfique de mettre ça au clair au calme, histoire de comprendre ce qui s'est passé dans sa tête à lui, de lui expliquer comment tu as vécu les choses (sur le moment puis en y repensant à froid) et de voir si il ferait autrement, aujourd'hui, si il en avait la possibilité... Ou si il se remet pas en question et te trouve juste chiante de reparler de ça alors qu'il n'a rien à se reprocher ! J'avoue que la dernière option risque de mettre de l'huile sur le feu. Mais pas forcément inutilement non plus, c'est quand même une attitude marquante et qui le caractérise peut-être aussi dans d'autres situations, et si ça pose problème entre vous, autant chercher à le régler...

Après je comprends que les papas n'aient pas tous la possibilité d'être présent H24 à la maternité, mais les fameux 11 petits jours de congé sont je crois accessibles à tous (même mon copain qui est indépendant y a droit), c'est mieux que rien... Il y a aussi la question des éventuels aînés à gérer, tout ça, mais bon franchement si on veut, on se débrouille pour passer au moins une nuit ou une longue soirée de temps en temps à la maternité avec sa femme et son nouveau-né. Même si c'est un effort conséquent, ça reste ponctuel et hyper important. Mais a priori dans ton cas à toi, ce n'était pas ça le souci car il avait décidé qu'il ne dormirait pas à la maternité depuis le départ. Le mien c'était le contraire, dès le début il avait décrété qu'il resterait avec moi (et comme toi, je m'étais même pas posé la question en fait... Je me suis juste dit que ce serait peut-être pas possible et ça me semblait pas aberrant qu'il rentre le soir. On voit plus les choses pareil une fois qu'on l'a vécu !)

lipstyxxx surtout que les papas ont 3 jours à la naissance. Les 11 jours sont à prendre durant les 6 mois qui suivent l'accouchement.

lanamour ça me rend triste pour toi, mais en même temps c'est une bonne chose de s'en rendre compte. Ça permet d'avancer. J'espère que tu arriveras à solution le truc pour toi.


On a rendez vous avec la maîtresse de notre aînée à la sortie de l'école. Je voulais juste faire un point pour voir comment ça se passe : les apprentissages (savoir si il y avait des points d'attention, des choses à faire de notre côté. Par exemple j'ai pas mal travaillé sur les sons p, d, b, et t. Elle les confondait. Maintenant avec la technique mis en place, si elle prend le temps c'est OK lors des lectures le soir), les copains (elle trouve qu'elle n'a pas de copains. Elle m'a dit cette semaine "je n'ai plus d'espoir dans cette école), et surtout un point sur le gamin qui la harcelait l'année dernière. Elle me dit que ça va, mais je trouve qu'il y a quand même pas mal de violence dans l'école. La cour est petite, il y a peu d'élève, mais c'est dans les mœurs d'accepter que les enfants se tapent dessus. Et les adultes hurlent. Ma fille me dit que la maîtresse crie tous les jours. Je ne sais pas comment aborder cela avec la maîtresse sans la brusquer.