l'option proposée par
cherchour peut être une progression intéressante.
Ensuite, la transition montée repose sur la capacité du cavalier à être d'une patience infinie, dans le calme absolu. Une fois en selle, si la jument bloque, il faut être capable de rester en selle sans rien demander d'autre qu'un arrêt et attendre ensuite la décontraction. Laisser au cheval autant de temps que nécessaire pour qu'il observe ce qui l'intrigue ou l'effraie jusqu'à ce qu'il se relâche.
Sans le solliciter, sans chercher à le faire avancer et en lui rendant la longueur des rênes. Interdit de reculer, de faire demi-tour ou de fuir. On demande un simple arrêt et on encourage le cheval à prendre le temps simplement de regarder, sentir, en le rassurant.
S'il lui faut un quart d'heure pour se décontracter dans cet arrêt ce n'est pas grave.
Ensuite il faut demander un pas en avant pas plus et à nouveau un arrêt jusqu'à la décontraction.
Ne pas hésiter à proposer des solutions alternatives du genre contourner un peu si cela est possible mais ne pas descendre.
Le souci de descendre c'est qu'une fois que le cheval a expérimenté cette solution, il va tout faire pour l'obtenir. Donc il faut "tenir bon", rester en selle, et y consacrer une heure si nécessaire dans le calme absolu, sans le forcer, sans le presser, sans se battre pour passer. Il suffit que le cheval arrive a expérimenté une ou 2 fois cette obstination douce jusqu'à passer sans préjudice pour qu'il puisse alors mémoriser que "c'est possible"

Au fil du temps, il sera plus enclin à s'en remettre aux décisions de son cavalier en selle car il en aura expérimenté la fiabilité.