Je reviens sur ces notions très importantes :
L’engagement et l’impulsion.
Et je plussoie largement à la remarque de Mirande.
Citation :
un cheval qui connaît le travail dans le bon sens et qui a l'habitude, une bonne impulsion (et bien sûr une bonne main mais sans qu'il y ait besoin de bidouiller dans ses doigts ou quoi) est suffisant pour avoir un cheval qui va venir se mettre sur la main et se poser tout seul.
Et bien pas forcément
même si je suis tout à fait d'accord sur les remarques concernant la main. Car ces aptitudes n’impliquent obligatoirement la décontraction, une tolérance à la mise à l'effort, aux égarements des aides (cohérence), une volonté spontanée de livrer sa ligne du dessus… En général d’ailleurs, je trouve que plus les chevaux ont de sang, donc une impulsion naturelle parfois même excessive plus il est délicat de les avoir en main. Soit parce qu’ils courent et chargent, soit parce qu’ils sont hyper sensibles et réactifs et donc très exigeants sur la justesse leur cavalier. Donc, ils sont besoin de tact, de stabilité des aides, de précision pour venir sur la main et y rester. Pour moi, ce sont d'ailleurs ces profils qui se révèlent comme des maîtres d'école.
Et pour apporter des réponses complémentaires à
feugeres
L’impulsion c’est la volonté de se mobiliser. Un cheval à l’arrêt doit rester impulsé. Donc vibrant sous la selle, prêt à se porter en avant ou en arrière à la moindre indication.
L’engagement c’est la capacité à fléchir dans ses articulations pour se porter et se propulser. L’engagement maximum c’est par exemple le piaffer, la levade, la cabriole. Le cheval n’avance pas mais il est censé être au maximum de sa capacité à fléchir de derrière et s’assoir sur ses hanches. L’énergie est au maximum de la verticalisation.
Selon la morpho du cheval, il va facilement se méjuger ou au contraire ça va être compliqué. Sa morpho et sa souplesse.
Plus le cheval est souple et plus il développe des capacités à fléchir (plier/déplier), plus on augmente la capacité d’avancer des postérieurs sous la masse. La distance obtenue entre 2 posés d’un même pied s’appelle l’empan.
Dans le piaffer, l’empan = 0 mais le cheval est au maximum de l’engagement et de l’impulsion.
Un cheval qui se méjuge à un empan très important mais sans garanti d’engagement, ni même l'impulsion.
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