1) apprend on vraiment en club?
On y apprend des choses, ensuite, en bien, en mal, ça va dépendre de la direction du club.
Certains vont clairement être un "lieu de consommation" et ça va se ressentir à tous les niveaux (monos, cavalerie, tenue du club). D'autres auront un autre objectif et axeront leur apprentissage en ce sens.
Pour moi, on y apprend une certaine "approche" de la monte à cheval.
Pour le côté soins, gestion d'un cheval au travail, ça se fait sur le tas, et selon le parcours de la personne.
2) Ne manque t'il pas la connaissance profonde du cheval ?
Oui, encore faut-il que les cavaliers se rendent compte qu'il y a autre chose que la monte à apprendre, et qu'ils ne montent pas une mobylette. Quand je vois que dans un des clubs, malgré les demandes verbales répétées des moniteurs lors de leur reprise, le gérant a du mettre un rappel à l'ordre via affiches "nous vous rappelons que vous vous devez de soigner votre cheval après l'heure de monte, etc."
3) Pourquoi les questions de curiosité sont elles souvent mal perçues et n'obtiennent que rarement de réponses?
Soit, j'ai eu de la chance, mais mes questions n'ont jamais été mal reçues.
Un club n'est il pas une école? Donc pourquoi la théorie est elle négligée? Pourquoi ne pas apprendre comment fonctionne un cheval, quels sont ses besoins? Pourquoi n'apprend on pas aux élèves à observer les chevaux et à reconnaître les signes de contraction, de tension, d'alignement, de justesse, d'attitude?
Quoi qu'on en dise, merci les galops, car les cavaliers qui ont cet objectif de passer un galop, vont être obligés d'apprendre un minimum de théorie.
Ensuite, ça va aussi pas mal dépendre des monos, j'ai eu une mono qui nous posait régulièrement des questions théoriques lors des cours et, si possible, avec leur application pratique.. ou aussi le mono qui fait des jeux pour le dernier cours avant les vacances : un béret avec 2 équipes, par contre, il posait une question théorique et celui de qui allait/réussissait à récupérer le béret devait avoir la bonne réponse, sous peine de donner le point à l'équipe adverse... Ensuite, il y a le truc plus classique, les activités du dimanche "théorie - prépa aux galop"... pour apprendre et préparer le fameux galop.
Les besoins du cheval ? Encore faut-il que ça intéresse les clients. Un de mes clubs avaient proposé un dimanche "bio-mécanique du cheval" : on n'a été que 2 sur plus de 400 adhérents à s'être inscrit => activité annulée par manque d'intérêt.
Je rejoins aussi une remarque déjà soulevée, mais qui est aussi valable pour les adultes, ados, aussi bien que les enfants : on paie pour une heure de monte, donc se retrouver à faire de la pratique, à devoir découvrir d'autres choses mais sans monter, ben, ça ne passe pas. Parmis les 8-12 cavaliers, il y en aura toujours un ou 2 pour faire la remarque "on ne monte pas aujourd'hui ?".
Donc ceux qui veulent voir autre chose, s'ils sont conscients qu'il y a autre choses à voir, et bien, il faut qu'il tombe dans un club qui proposent ces autres activités sous forme d'activité vacances/dimanche ou stage, à payer en plus du cours hebdomadaire.
Et ceux qui n'en sont pas conscients, et bien, ils restent dans leur bulle...et échappent à tout aspect "pratique" de l'équitation à pieds (aussi bien travail que soin et approche du cheval)
Ensuite pour détecter, ressentir les bons "trucs" (décontraction, cheval délié, etc.), ben, il faut avoir la bonne cavalerie et le bon instructeur, mono et ne pas être 12 en reprise...
Et surtout pourquoi les moniteurs sont ils si distants avec leurs élèves?
Alors là, je ne sais pas le genre de monos que tu as rencontrés, mais je ne les trouve pas distants. J'ai toujours eu des réponses à mes questions, et au contraire, je trouve qu'un peu d'autorité de temps en temps, ça ne ferait pas de mal à certains cavaliers...